Un centre pour sportifs dès « septembre »
Attendu depuis « novembre 2013 », l’institut de formation et d’accès au sport (Ifas) de Cayenne devrait ouvrir ses portes en septembre 2015, selon le conseiller régional en charge du sport, Jean-Claude Labrador. La réforme des politiques publiques a mis fin aux Creps, les centres régionaux d’éducation populaire et de sport, qui fonctionnaient sur budget du ministère. Au 1er janvier 2016, ces Creps seront officiellement transférés aux collectivités régionales. Pour la Guyane, l’Ifas qui est l’équivalent d’un Creps, a reçu un coup de pouce supplémentaire, puisqu’il était retenu comme l’un des équipements de Guyane base avancée. Aucun Creps n’existait sur le littoral,…
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17 commentaires
Excellente nouvelle ! Cela permettra également de développer l’aura de la Guyane.
En 2012, la Région avait dépensé en moyenne 2841 € par lycéen (dépenses d’investissement et de fonctionnement).
Avec l’IFAS, celui lui coûtera 82 957 € par sportif, rien qu’en dépenses d’investissement.
Former des sportifs de haut niveau est un investissement 29 fois plus coûteux que former des têtes pensantes. C’est une excellente chose que de se donner les moyens de former l’élite sportive locale, mais il ne faut pas perdre de vue qu’il n’y a pas d’élite sans politique de démocratisation du sport, aux niveaux associatif et scolaire, avec détection et encadrement.
J’espère que ces locaux seront rentabilisés par d’autres activités et manifestations sportives. Et pourquoi pas ouvrir une licence et un Master STAPS ? Les débouchés en rapport avec les activités physiques et sportives sont multiples.
ils sortent d’où ces chiffres. la société est multipolaires. La Guyane doit disposer d’une élite intellectuelle mais aussi sportive.
Bonjour Alison, vous aurais-je affirmer le contraire ? Pour former des élites sportives, il faut non seulement des investissements structurels, un encadrement technique et des talents, mais aussi une véritable politique de démocratisation des disciplines sportives au niveau des plus jeunes en soutenant les associations, en accentuant les détections, en favorisant les formations et en développant les rencontres scolaires.
En ce qui concerne les chiffres, pour le coût d’un lycéen supporté par la Région en 2012, je vous renvoie à L’état de l’école en Guyane (INSEE Guyane et Académie de la Guyane, oct. 2014, p. 9). Pour le coût d’un sportif de haut niveau accueilli à l’IFAS, je vous laisse diviser 4 147 854 € par 50.
Autant dire qu’il va falloir diversifier l’utilisation de ces structures pour les rentabiliser car il faudra ensuite inclure les frais de fonctionnement.
Vous divisez le cout de l’investissement par sa capacité d’accueil. Mais cet ouvrage a une durée de vie avec plusieurs cycles . Avec votre raisonnement, le lycée 4 de Saint-Laurent vaut 70 millions pour 1800 élèves soit 38 888 € par lycéen, nous sommes loin de vos 2 841 € !
Tout d’abord, Alison, ce ne sont pas « mes » 2841€/lycéen mais ceux publiés par l’INSEE et le Rectorat. Il s’agit de la moyenne sur l’année 2012 par lycéen des coûts d’investissement et de fonctionnement supportés par la Région, pour l’ensemble de la Guyane. En effet, cela permet de relativiser ce chiffre d’autant plus que, entre 2009 et 2014, un seul lycée professionnel fut construit, pas de LGT ni LPO.
Il n’en demeure pas moins que, pour accueillir 50 sportifs par ans l’IFAS, avec l’investissement de départ qu’il suppose, ne semble pas près d’être amorti, à moins d’envisager, comme je le laissais entendre, qu’il serve, moyennant location, à d’autres manifestations sportives ou -pourquoi ne pas être ambitieux- héberge une filière universitaire STAPS en Guyane. En outre, un lycée possède chaque année un effectif constant, voire en hausse, alors qu’il faudra trouver à remplir les 50 places de l’IFAS tous les ans. Pour ce faire, et afin que cet outil soit véritablement le fleuron du haut niveau sportif, il ne faudra pas oublier la base qui alimente le sommet de la pyramide du sport. Les champions ne sont pas des petits lapins que l’on sort magiquement d’un chapeau ! Une politique active et incitative orientée vers la base du sport permet de sortir des élites qui ensuite pourront peaufiner leur préparation dans des installations telles que l’IFAS. Et c’est une très bonne chose pour les sportifs de Guyane, mais il faudra en rationnaliser la gestion tout en menant une politique en faveur du sport dans les milieux associatifs et scolaires, pourvoyeurs de futurs champions.
Tout ça c’est du cinéma. Le centre médico-sportif est une coquille vide réservé quelques uns triés sur le volet. Là on semble adopter la même politique (« pour 2 ou 3 athlètes ») alors qu’il faudrait ouvrir à des sportifs perfectibles pour leur apporter des aménagements scolaires (rien n’est fait en Guyane sur le plan scolaire pour permettre aux sportifs prometteurs de mieux récupérer ou de bénéficier de soutien scolaire ou de cours supplémentaires en cas de compétitions provoquant des absences). Il y a beaucoup de jeunes sportifs qui arrêtent en Guyane car c’est le règne de l’artisanat et de la débrouille. Il faudrait mieux encadrer les jeunes dès l’entrée au lycée
Le Week end, je vous invite à vous rendre dans les manifestations sportives, regarder tout ce vivier dont dispose notre Guyane. Avec notre croissance démographique, nous avons de beaux jours. Trop souvent cette croissante démographique est vue comme un handicap alors que c’est notre force, notre véritable atout !
Ma réaction était sur les chiffres, vous avez comparé des choses non comparables. Votre but est sans nul doute de critiquer tout ce que la Région fait, les échéances approchent ! a très bientôt alors ! votre pseudo changera, pas le mien !
Chère Alison, je n’ai pas attendu votre invitation pour rendre sur des manifestations sportives en Guyane et apprécier le niveau et l’ambiance, étant moi-même amateur et pratiquant de sports. Et j’ai plaisir à partager mes passions sportives.
Par ailleurs, il n’est pas interdit, chère Alison, de comparer les investissements que la Région fait aux niveaux scolaire et sportif, indépendamment des échéances électorales. Former de futurs étudiants comme de futurs athlètes et réfléchir aux politiques éducative et sportive, ainsi qu’à la rationalisation de la gestion des installations ne signifie pas pour autant tout critiquer. Faire des propositions, sans pour autant subir votre susceptibilité, cela s’appelle être constructif. Dans l’Hexagone, les filières STAPS explosent depuis 15 ans. En Guyane, il n’y en a pas. Ceux qui veulent se former aux divers métiers du sport doivent partir pour faire une licence ou un Master. Avec l’université de Guyane, nous aurions la possibilité de le proposer en utilisant l’IFAS, ce qui permettrait de le rentabiliser tout en diversifiant l’offre à l’attention des sportifs et étudiants. Ce ne sont pas 50 sportifs par an qui vont permettre d’amortir un tel investissement, aussi utile fût-il. Encore une fois, je suis ravi de voir que les choses bougent en direction des athlètes, mais si la Guyane a des talents sportifs, des installations seules ne suffisent pas, sans une politique de détection, de formation et de soutien aux milieux associatif et scolaire. À moins que, comme je vous le disais, vous ne pensiez que les champions sortent des chapeaux. Mon pseudo ne changera peut-être pas, et le vôtre non plus, mais j’espère que, de cet échange, votre point de vue sur la politique sportive évoluera.
Vos 2 raisonnement sont correct, par contre pour la filière staps avec très peu de débouché ça ne sert à rien de venir la mettre à l’UG …. Enfin je ne suis pas pour c’est mon point de vu… Mais une chose est sûre, l’ifas va permettre aux ligue de se bouger un peu et de sortir de leur gestion médiocre et malhonnête. Avec Mme Castor aux manettes ça va trembler! La ligue de handball a vu qu’il était temps d’être une ligue et non un cirque!
Ah bon ? Qu’est-ce qu’elle a déjà réalisé de génial pour les jeunes talents de Guyane Mme Castor ? « Faire trembler » ? Je vois pas l’intérêt…
allez y mou avec la croissance démographique, on croirait entendre le michel Debret des années 60, le chantre de « faites des enfants pour faire grimper toutes les courbes »!!!
c’est tiré par la ficelle ! quelle référence, bientôt la France aux Français !!!!!!!!!!
pas vraiment, ramenez pas tout à votre clocher, on voit bien que l’humanité doit amorcer une courbe vers quelque chose comme la décroissance si elle veut avoir une chance de durer un peu!!! et Debret je lui cire pas les pompes il me semble?
la stérilisation pour tous ! Bref…
Je descend à la prochaine station, faut savoir s’arrêter
À quand un STAPS en guyane ?