Mercredi 24 avril, le corps central de la fusée Ariane 6 a été transféré à l’horizontale du bâtiment d’assemblage lanceur (BAL) vers le pas de tir ELA 4, au terme d’un trajet de 20 minutes en chariot télécommandé. Une nouvelle étape importante devant conduire au vol inaugural du lanceur lourd européen nouvelle génération qui accuse quatre ans de retard.
Arrivés en février à Kourou par bateau, l’étage principal et l’étage supérieur, qui forment le corps central une fois reliés entre eux, ont été assemblés courant mars sur la base spatiale.
Désormais sur son pas de tir, à la verticale, le corps central de la fusée attend ses boosters qui seront assemblés dans les prochains jours. La coiffe, qui contiendra les « passagers » (satellites) du vol inaugural, sera installée quelques jours avant le décollage.
Le vol inaugural est toujours prévu dans une fenêtre de tir s’étalant entre la mi-juin et fin juillet.
Quatre tirs sont prévus en 2024 : deux Ariane 6 en juin et en fin d’année, une Vega en septembre pour la mission Copernicus et une Vega-C en décembre pour son grand retour, près de deux ans après l’échec de son premier vol commercial. De quoi redonner un peu d’activité à une base spatiale bien calme ces derniers mois.
Les lancements devraient ensuite s’enchaîner à un rythme plus soutenu. « Une trentaine de missions pour Ariane 6 ont déjà été signées ainsi que 17 Vega et Vega-C » nous indiquait en janvier Stéphane Israël, directeur d’Arianespace, l’entreprise qui commercialise les vols européens. Un carnet de commandes plein qui offrira des perspectives d’activité au CSG « pour dix ans, jusqu’en 2030 ».
Photo : le transfert mercredi du corps central d’Ariane 6 depuis le bâtiment d’assemblage vers le pas de tir © Cnes
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