Vendredi 03 Mai

« Le danger de la ratification de la Convention 169 »

Alors que « la ratification par la France de la Convention 169 de l’OIT [Organisation internationale du travail] » a été remise sur le devant de la scène récemment par deux parlementaires, le sénateur-maire Jean-Étienne Antoinette et Aline Archimbaud (députée Seine-Saint-Denis) (Guyaweb du 20/01), le tandem Philippe Karpe et Alexis Tiouka, s’interroge à la lueur de ce qu’ils nomment le « principe [en marche] de décolonisation » des amérindiens de Guyane : « Faut-il clairement défendre et affirmer un statut autochtone en tant qu’autochtone ? ». « Nous avons longtemps cru qu’un mouvement en faveur de la ratification de la Convention 169…

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15 commentaires

  • La ratification de la convention 169 nécessiterait également une modification de la constitution. En effet, son adoption suppose de créer une catégorie de « super citoyens » amérindiens pourvu de droits supplémentaires sur le simple critère de la naissance. Il faudrait donc supprimer la phrase ô combien symbolique : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ».
    Sommes-nous vraiment prêt à vendre notre âme pour faire plaisir à quelques ONG ?

  • Oui Marabout, on dit « supra citoyenneté » pour ce cas de figure et également quid de la république une et indivisible ? Cela risquerait de faire jurisprudence et une injustice entre les citoyens car le modèle français est unique au monde…

  • Alessandro de Sousa Alencar

    Et si l’expertise des autres pays à forte population amérindienne était prise en compte dans ce dialogue? Le « zones de droit d’usage » et « zones d’accès réglementé » sont déjà réalité dans d’autres républiques répandues au monde, et cela fait presque un siècle, sans marche arrière pour aucun d’eux. Le monde est en train de payer cher la disparition des ces peuples… La culture ancestrale amérindienne est enracinée à la souveraineté de territoire comme une arbre à la terre. Et voila pourquoi l’ancienne zone interdite à tous, sauf à eux, le servait bien. Aujourd’hui, pas plus que des attractions dans un parc national, ils ont bien raison de chercher une survie de sa culture. De la à parler de super citoyens c’est ignorer la réalité, mes chers amies. Nous parlons peut être d’un dernier souffle de ces populations en France.

  • Et pour les Seine-et-Marnais ?

  • les premiers habitants du continent vivent commes des exilé. les suicides sont des cries de détresses. apprenez à écouter. agissez au lieu de tergiverser.

  • Il faut réserver d’urgence une zone de « droit d’usage » pour les Seine-et-Marnais descendants de Gaulois, et créer une zone d’accès réglementé autour de Melun et de Provins où nous chasserons les Bretons, les Alsaciens et autres DOMiens afin de préserver la vraie culture Seine-et-Marnaise.
    Longue vie aux autochtones de Seine-et-Marne !!!

  • Quelle que soit votre origine ethnique, ne vous inkiétez pas, le mercure n’en a cure, il nous unit plus que n’importe quelle Loi.

  • beaumont

    C’est un probleme constitutionnel, on ne peut ratifier cette convention qui ne changerait rien aux problèmes sociaux des populations amérindiennes.

    La voie se trouve ailleurs… et ce n’est pas simple pour intégrer ces populations au système franco guyanais.

  • beaumont

    et je ne pense pas que ce soit l’enfermement dans des reserves qui ne disent pas leur nom ou un recentrage ethnique qui résoudra les problèmes des jeunes générations dans un monde globalisé

  • beaumont

    et puis on ne va surement pas mettre en pièce la constitution de 1958 qui convient si bien à tous les partis pour résoudre des problèmes sociaux et d’intégration…..d’une population dite autochtone

    La convention 169 n’avait aucune chance d’être ratifiée par la France, n’importe quel étudiant en première année de droit aurait pu le dire

    et nos politiques locaux le savent très bien… mais la c’est un autre problème et une question de courage pour le dire….

  • beaumont

    Néanmoins le problème des amérindiens en Guyane reste entier, dramatique et il y a urgence à le traiter …… même dans le cadre de notre Vème république!

    Et la il faut y mettre les moyens (enseignement, developpement economique sur les fleuves…)

  • je propose une solution simple aux amérindiens décolonisateurs de Camopi :

    Créer une association dont le fonctionnement serait calqué au mieux sur le mode coutumier et faire une demande de foncier (demande de cession onéreuse) de la taille de Camopi de « n » ha à 1 € la demande totale soit 1 € / n le prix de l’hectare et en demandant une mesure exceptionnelle de radiation de taxe foncière.

    Camopi : un nouvel « Etat » associatif ?

    qu’il y aurait-il d’infaisable dans cette proposition?

  • La raison du plus fort est toujours celle qui est retenue, en dépit de toute moralité, humanité (sic);

  • Je suis très étonnée de lire que certains parlent de « super citoyens », de « supra-citoyenneté ». Faut-il vous rappeler, aux chers défenseurs de la République, qu’il y a environ 500 ans, les occidentaux « super citoyens du monde » ont débarqué en Amérique Latine, ont tout pillé sur leur passage, asservis les peuples autochtones, imposant leur modèle, leur vision, leur religion? Un petit cours d’histoire et d’humanité ne ferait pas de mal à certains… Je ne suis pas expertes en histoire du XVe siècle, m’enfin ca, je le sais (et n’importe quel étudiant de première année de droit aussi devrait le savoir)

    Dans des pays comme le Pérou, la Bolivie, on entend à longueur de journée les mêmes arguments: « pourquoi eux, les soi-disants « autochtone », « natifs », « indigènes », auraient plus de droits que nous?

    L’idée n’est pas qu’ils aient PLUS de droits que nous, mais bien qu’ils soient traités par l’Etat sur un pied d’égalité par rapport au reste des citoyens (« nous autres »), qu’ils puissent jouir des mêmes droits, cependant, en accord avec leur propre vision de développement, leurs coutumes… Et n’allez pas me dire que c’est actuellement le cas.

  • « ô », « asservi », « experte ». Pardonnez les vilaines fautes d’orthographe.

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