Affaire des 594 kilos de cocaïne : Claude Domput syndicaliste au port de Degrad des Cannes, Serge Nugent Grand Frère condamné dans le dossier de la rue Mme Payé, Huang Z patron du restaurant Osaka Sushi et Philippe Li d’un 8 à 8 à Matoury…
594 kilos de cocaïne avaient été découverts le 1er octobre 2020 à proximité de Dégrad-des-Cannes dans une Citroen Berlingot qui avait été louée pour l’occasion. 16 personnes au minimum étaient mises en examen à la fin de l’année 2021 dans cette affaire. Cette fois, il n’y avait pas que des mules à avoir été interpellées. On trouve des figures locales : Claude Domput, représentant UTG puis FO au sein du Conseil de développement du grand port maritime de Dégrad-des-Cannes, Serge Nugent employé de la Semog fringante société de bus de la CACL e qui s’est distingué au sein des Grands…
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11 commentaires
Quel bel article ! Bravo Monsieur Reuge comme dirait Franck ! Et les rangs de sortie des procureurs et autres magistrats ?
Tu travailles souvent toi…
Faut bien travailler pour vous faire vivre…ne me remerciez pas, ça me fait plaisir !
« Et les rangs de sortie des procureurs et autres magistrats ? » t’as rien compris. C’est pas grave, ça arrive…
En complément cet extrait d’article dans Libé:
« Guyane : éclipsée par la question des mules, la lutte contre le trafic de cocaïne passe à côté de la voie maritime » (Libération – Emile Boutelier 26 mars 2024)
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« Cette focalisation sur les mules peut s’expliquer par les difficultés propres au trafic maritime. «Les activités de contrôle au port sont compliquées, car elles demandent un gros travail de police judiciaire en amont. Cela réclame beaucoup plus de temps et de moyens que le contrôle des mules à l’aéroport», explique Yves Le Clair. Chaque jour, des dizaines de ces passeurs viennent braver les contrôles de Félix-Eboué. Autant de cibles potentielles pour les forces de l’ordre, tandis qu’il faudrait plusieurs mois pour faire tomber un gros réseau de trafic organisé.
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«La majorité des polices du monde tapent sur le lumpenproletariat de la drogue, sur les petites mains, les petits dealers et les petits transporteurs, plutôt que sur le haut du trafic, analyse David Weinberger, chercheur à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, spécialiste des routes de la drogue en Amérique du Sud. Ce n’est pas tant une question d’intention que de moyens disponibles et de retour sur investissement : le contrôle des mules permet d’assurer des saisies régulières qui se monétisent plus facilement sur le plan politique.»
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« L’illustration d’une politique du chiffre que récuse Yves Le Clair : «Nous nous focalisons sur les mules pour des raisons sanitaires ; même si le nombre de décès dans l’avion est rarissime, il y a chaque année des mules qui meurent sur la voie publique, dans des accidents de la route entre Saint-Laurent et Cayenne ou dans les hôtels qui entourent Orly, au moment d’expulser les ovules de cocaïne. C’est un trafic qui reste extrêmement dangereux.»
On a la réponse…Si le trafic maritime fut tant négligé jusqu’à présent, ce fut pour se focaliser sur les mules, pour des raisons sanitaires selon le proc…Un choix humaniste donc. En fonction de moyens trop insuffisants pour agir sur les deux fonts, peut-être?
C’est du flan. Ils ne mettent pas les moyens sur le port
Pas assez d’enquêteurs chevronnés peut-être? La première grosse saisie c’était bien suite à une dénonciation anonyme… Ça aide beaucoup.
Oui
Ou encore le manque de moyens matériels…On a beau être l’une des principales portes d’entrée de la coke en métropole depuis des années, mais toujours pas de scanner de conteneurs sur notre port…Mais il paraît que cela arrive enfin.
Frédéric Jean Baptiste 6 mois 12 kg ca vaut le coup ! Quand a domput, je comprend qu’il n’en avait rien a foutre de mes petits soucis professionnels…
Tu as de drôles de fréquentations la grenouille…