Le juge Patrick Chevrier passe aux aveux sur la gestion singulière des mules en Guyane
Notre juge des libertés et de la détention a accompagné ce mouvement (…) en considérant que ce n’était pas nécessaire de placer forcément des gens en détention provisoire avec comparution immédiate Ce que j’ai pu constater pour les mules, aux audiences de comparution immédiate à partir d’octobre/novembre 2017 notamment c’est que, sauf si vous êtes en état de récidive ou que vous êtes étranger en situation irrégulière donc sans garantie de représentation, vous n’êtes pas incarcéré. Oui c’est vrai, vous avez raison. A partir d’un moment, on a réfléchi et l’on a relevé que la loi ne prévoit pas l’incarcération…
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3 commentaires
Article extrêmement intéressant que seul guyaweb arrive à produire ! Nos représentants devrait brandir cet article à l’Assemblée Nationale plutôt que France-Guyane pour expliquer la situation de violence et de misère dans laquelle se trouve le territoire.
Ce juge a une liberté de ton qui est rafraîchissante et surprenante et on sent qu’il bataille avec sa hiérarchie à Paris…
Article où on discute du principe de réalité par quelqu’un de l’intérieur. C’est bien rare et loin des annonces politiques.
D’un autre côté, cela montre que la société française (et la Guyane en fait partie, contrairement à l’avis de certains) tend vers ce que dois être la prison : La mise à l’abri de gens dangereux, rien de plus.
Interview rare à plus d’un titre ! Le lecteur a l’impression d’être dans la salle de délibéré dans un dossier de passeur de cocaïne ; le président lui donnant les éléments de contexte, des paramètres pour apprécier la juste peine à prononcer tout en expliquant le bien fondé, selon lui de la nouvelle jurisprudence qu’il a insufflé. Le lecteur rentre dans le processus décisionnel !