Taux d’occupation supérieur à 205 % : la maison d’arrêt de Rémire pas loin de l’asphyxie
Cette situation est toutefois contrebalancée par un autre chiffre au 1er novembre. Il concerne le quartier de la détention à Rémire, lequel n’est plus surencombré contrairement à juin dernier où l’Unsa y avançait un taux d’occupation de 111%. Au début de ce mois, 273 détenus y sont hébergés pour une capacité 320 places soit un taux d’occupation de 85,31%. Il peut arriver qu’au quartier de détention, des détenus soient considérés comme trop dangereux, c’est à dire trop violents ou trop excités (…) pour qu’on puisse les faire cohabiter avec au moins un autre détenu » « Il peut arriver qu’au quartier…
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4 commentaires
Au Brésil et dans les pays environnants, l’alternative à l’incarcération, c’est « une balle ».
« Plus on construit, plus on remplit », voilà une remarque pleine de bon sens de la part de notre ex-ministre. J’imagine le tollé devant le gaspillage pour une prison nouvellement construite qui resterait vide. Bref, faisons des économies, supprimons les tribunaux, les juges, le ministère de la justice. Et attendons sagement derrière nos barreaux que les bandits rentrent dans leurs pays respectifs, s’entretuent ou s’assagissent d’eux-mêmes.
La décision de placement en détention provisoire relève en dernier ressort du juge des libertés et de la détention donc l’argument cité au début de l’article n’est pas très pertinent et d’autre part quand on voit le nombre de délinquants qui commettent des braquages ou des agressions à répétition, les placer en détention provisoire avant leur procès est un principe de précaution indispensable puisque certains continuent leurs méfaits pendant leur contrôle judiciaire lorsqu’ils en font l’objet.
Evidemment, en dernier ressort le JLD tranche, la source faisait état de « réquisitions » du parquet. Il faudrait voir quel est le pourcentage de décisions contraires du JLD en Guyane suite à des réquisitions du parquet souhaitant une incarcération. Nous attendons les chiffres…
Les prisons asphyxiées mais aussi, la justice, l’école, les hôpitaux. Des pans entiers qui s’écroulent, qui ne fonctionnent qu’avec des bouts de chandelles ou des arguties.
C’est quand le sursaut ou n’est il pas déjà trop tard ?