Vendredi 03 Mai

Le réseau téléphonique revient à Camopi

Le réseau téléphonique revient à Camopi

Depuis une semaine, Camopi bourg et la zone des cinq kilomètres sont reliés aux réseaux de téléphonies mobile et fixe. Grâce aux fonds publics, la carence en matière de service public reprochée par l’Observatoire des marchés des communications électroniques en France n’est plus. Jeudi, une inauguration officielle s’est déroulée dans la commune. Depuis le début des années 2000, les trois points de téléphonie fixe (une cabine publique installée dans le centre, un téléphone au dispensaire et un autre à la mairie) avaient disparu, à cause de la « fin de vie du satellite [dédié] et d’une obsolescence du matériel ». Les six-cents…

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11 commentaires

  • Quel article aux relents colonialistes. Selon son auteure, les habitants de Camopi seraient inférieurs aux autres habitants de la Guyane, ils ne seraient pas en mesure de prendre un abonnement et de le gérer. Cette attitude doit changer, Camopi est elle une commune comme toute les autre ou doit elle demeurer sous cloche pour le bon plaisir de certains expatriés ? Bravo pour le show, l’attente était forte !

    • Je partage ces points de vue. Si on considère que les habitants de ces communes retirées sont des citoyens à part entière, donnons leur les moyens de l être. Ce n est pas la première fois que cette journaliste manque d objectivité dans ses articles. Cessez donc, madame, de vouloir nous donner des leçons de savoir vivre. Je dis bravo.

      • MB

        Bonjour,
        J’entends vos commentaires.
        Il n’est absolument pas question de promouvoir la « mise sous cloche » dans cet article, où avez-vous pu lire cela ? L’absence de service public était en effet criante.
        Pour ce qui est des « relents colonialistes », vous me voyez très peinée de lire ce reproche. En Guyane, le prix des télécommunications est élevé. Et les prélèvements automatiques, un piège pour nombre de clients. Les consommateurs de téléphonie à Camopi risquent d’être surpris par la volatilité des cartes prépayées et forfaits. Orange Caraïbe l’a constaté en 2011, lorsqu’il a installé le mobile à Grand-Santi, où « les forfaits ont explosé ». Ce retour sur expérience n’aurait-il pas du être pris en compte ? Si des études étaient menées ailleurs, sans doute montreraient-elles que les premières utilisations sont synonymes de dépassement de forfait, pour quiconque, jusqu’à ce que l’outil soit maîtrisé par son utilisateur. Cette étape ne peut-elle être évitée ? Sachant par ailleurs que le contexte commercial à Camopi n’est pas le même que dans les grandes villes du littoral.

        • Tout à fait de votre avis, soit les gens ne savent pas lire et comprendre le sens de l’article, soit ils ne lisent que ce qui les intéresse. Les forfaits mobiles peuvent devenir des gouffres financiers et il est bon que les consommateurs quels qu’ils soient (amérindiens, créoles, métros et tous les autres), soient suffisamment informés des « risques » financiers…
          Mais bon dès qu’on met en garde, on est d’horribles colonialistes… donc !

    • Laurent

      Emilien et Myrna, faut arrêter de brandir les mots « colonialiste » ou « raciste » à tout va, ça perd de son sens et ça dessert le combat que vous semblez vouloir mener (à juste titre). La gestion d’un budget n’est pas innée, et pour des populations qui sont nées dans une société monétarisée, c’est déjà pas simple (il n’y a qu’à regarder le taux d’endettement des Guyanais, quelle que soit leur nationalité). Alors pour celles qui touchent depuis « seulement » 30 ans un revenu minimal, c’est très compliqué et le changement sociétal qu’engendre toute arrivée de service public entraîne inévitablement une menace de déséquilibre des habitudes budgétaires. Ca s’est vu partout dans le monde, y compris en France chez les « colons ». Les habitants de Camopi pourraient tout aussi bien mettre en garde ceux du littoral contre les dangers à passer un saut en pirogue, ou à faire de la cassave. Sans toutefois les prendre pour des demeurés.
      Quant au show pour lequel vous vous enthousiasmez, c’est simplement grand-guignolesque. Et ça risque pas de se calmer ces 6 prochains mois. Jeudi, on avait Alexandre sur Camopi, et Tien Long (et Bertrand !) sur Talhuen pour annoncer la création d’un collège. Les populations de « l’intérieur » d’habitude si savamment ignorées sont particulièrement choyées avant les élections !…

      • Pas mieux ;)

      • Je suis d’accord avec vous, cela ne va pas se calmer. Mais il est nécessaire de faire le distinguo entre celles et ceux qui œuvrent depuis des années et les autres qui vont à la rencontre des populations à l’aube des élections. Oui ils sont ignorés mais par certains.
        Sur la question de fond, je dis que nous avons à faire à des personnes qui sont totalement ancrée dans le système. les jeunes quittent leur commune après le collège, ils sont donc confrontés à nos maux. Je trouve juste embêtante cette posture. Mon commentaire serait totalement différend si nous parlions de trois saut.

  • Le téléphone est dans notre quotidien et le besoin de communiquer est très important. Les élèves des lycées qui quittent leur commune pourront discuter avec leurs parents ! Le téléphone a su se rendre indispensable. Il doit être accessible à tous

  • premier coup de fil téléphonie mobile sur Camopi, septembre 2013:

    https://www.youtube.com/watch?v=E0_6kSEwl04

    zero aide financière……. dévéloppement 100% lokal

  • Une bonne nouvelle pour les habitants de Camopi. Je n’aurai pas eu l’occasion de profiter de ce service durant mes années là-bas. Toujours est-il que les choses avancent dans le bon sens pour la population quoiqu’en disent certains.

  • caramel mou

    je ne vois pas d’apologie du colonialisme dans cet article, c’est surement dans ta tête Emilien
    qu’il y a à redire. arrêtez de vous décrotter les tongs sur les mêmes thèmes, y a à redire partout…… même là où ça n’a pas été colonialisé,

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