Covid 19 : Un nouveau record inquiétant en Guyane de 278 positifs samedi, près de 2500 cas cumulés, un homme de 55 ans décède samedi, un autre de 85 ans mort dimanche et toujours des rassemblements et fêtes irresponsables
Le nombre de nouveaux cas continue à grimper en flèche en Guyane avec 278 cas confirmés samedi, un nouveau record rapporté à un nombre record de tests : 869. Avec à la clef ce constat chiffré inquiétant : 278 cas sur 869 tests réalisés, cela correspond à 32% de positifs. Près d’une personne testée sur trois. En Guyane, l’on déplore 887 personnes positives sur les quatre derniers jours de tests. C’est plus qu’en 3 mois et demi d’épidémie. Il y en avait eu 869 entre le 4 mars et le 10 juin. Cette triste journée de samedi aura aussi été…
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19 commentaires
A partir du moment ou les autorités ( terme qui a de moins en moins de sens en l’occurrence) sont incapables de faire respecter un confinement partiel, à quoi bon envisager un confinement total qui ne sera pas davantage respecté par certains.
« –Je sais, t’étais à La Semaine Guyanaise. » Ca commence à dater en effet.
« –Je suis en Guyane depuis plus longtemps que toi, » Ces bons vieux certificats de guyanité.
Cela me rappelle Brassens.
Rendons tout de même hommage au militantisme universaliste de nos trois compères…
Car sans leur précieuse contribution, quelques esprits assez peu attentifs auraient tôt fait de se forger, bien trop vite, une image si simpliste de tous ces « petits caïmans trempant jour et nuit dans l’alcool », aglutinés sur les aires de sirotage bigarées de nos petits commerces de proximité. Là au moins, avec ce genre de cas net, et sans privilégier aucune marque en particulier, on a bien la démonstration du cliché selon lequel, la Guyane est bien cette terre multi-ethniques, où toutes les communautés apportent indistinctement leur petite bierre à l’édifice.
Par contre Monsieur Farine, je ne suis pas du tout certain que le métaplasme « kessa » soit bien ortographié. Ne serait-ce pas plutôt « quéssa » qui conviendrait? L’usage abusif du « k » sur nos forums autochtones ayant plutôt, traditionnellement, l’ambition de stigmatiser la créolité locale… Si on commence à mettre tu « k » à hue et à dia pour tout et tout le monde, à force on va forcément finir par perdre le fil…et plus personne n’y retrouvera ses petits caïmans.
Vendredi à HyperU, en faisant la queue à la caisse, la personne derrière moi me collait à 40 cm. Je lui rappelle aimablement les règles de base de sécurité. Cette dernière me rétorque » ah je ne connais pas ce qu’est un mètre, je Ne plus pas aussi intelligente que vous. Je suis pas un chien ! ». Devant tant d’éloquence et de subtilité intellectuelle, j’ai du mettre mon caddie derrière moi afin de sécuriser les distances. On n’est pas sorti de l’auberge.
J’ai dû intervenir à plusieurs reprises dans des commerces de proximité, à Montjoly, car lorsque les commerçants exigeaient le port du masque, certains clients récalcitrants les menaçaient . L’un d’eux promettant de revenir pou lui régler son compte : « to ké gain problème Ké cé guyanais » .
Et la dame Haïtienne qui prépare les sandwichs au U de soûla, masque autour du cou, qui devant mon interrogation me déclare courroucée” je ne suis pas malade, Jésus est avec moi”
Cette crise du coronavirus est révélatrice de comportements sociaux surprenants. Je ne sais pas s’il en est de même ailleurs, mais entre les joggeurs qui courent au bord de la route nationale avec un masque, les buveurs de bière des libre services qui finissent par improviser des sound system et l’armée de fainéants institutionnels (droit de retrait et cie, en prolongation du repos carnavalesque), notre Guyane est un admirable foutoir où le bon sens et la logique semblent devenus bien rares…
Une pensée émue aux très nombreux reportages de Guyane 1ère d’il y a à peine plus d’un mois célébrant l’incroyable discipline et résistance glorieuse des Guyanais face au microbe.
Pardon Bello, c’est bien kessa. Et je tiens à préciser que mes K à moi ne stigmatisent personne.
Pquoi vouloir sauver des gens malgré eux d’une maladie pas si mortelle que ça ? Bon sens et logique + Guyane.. hehe
Bonjour, si l on peut encore le dire comme cela…
Qu’est-ce que c’est bon de se faire peur plutôt que d’user de raison bien moins vendeuse, il faut le reconnaître.
Des chiffres quotidiennement assénés, des couvre-feu, des confinements, des privations de libertés, des amendes, une économie à l’arrêt, mais pas encore assez de répression pour certains qui veulent se rassurer par l’autoritarisme d’un diktat sanitaire au service de leur peurs.
Comme déjà énoncé plus avant, troquez vos libertés pour plus de sécurité et vous n’aurez ni l’une ni l’autre. C’est ce qu’il se passe actuellement en Guyane. Plus de tensions entre tous, moins de libertés et plus de difficultés économiques ingérables à venir. L’on voudrait initier le chaos que l’on ne s’y prendrait pas autrement !
Plus de débat contradictoire, la parole n’étant autorisé qu’aux seules autorités et personnes effrayées.Ou alors aux réfractaires bien choisi pour la qualité de leur réflexion comme ci-dessus. Encore une belle preuve de la qualité du travail de journalistes de notre époque.
Les questions que personne ne pose aux responsables en place mais qui pourrait l’être à la ministre mardi prochain, si d’ici là un journaliste couillu passait par là:
– La France a validé l’utilisation possible de 23 modèles de tests RT-PCR de fabricants différents pour pratiquer le dépistage covid. Selon les recommandations de l’OMS, un seul de ces tests répond aux normes de fiabilité exigés soit plus de 95% de fiabilité. Certains modèles de test ne dépassent pas les 60% de fiabilité. Autant jeter une pièce en l’air et tirer le diagnostic à pile ou face. D’où la mise en place d’un protocole stricte recommandé par la même institution pour limiter les erreurs de diagnostic.
DEUX tests doivent être pratiqués pour un même patient et DEUX laboratoires DIFFÉRENTS doivent les interpréter. En cas de positivité des deux tests, le patient doit être pris en charge par un traitement adéquate. Il doit ensuite être TESTE RÉGULIÈREMENT pour suivre l’évolution de sa charge viral. De plus, un test dit sérologique doit être pratiqué également pour confirmer ou non la présence d’anticorps spécifique au virus.
Sans un suivi scrupuleux de ce protocole, on fait dire ce que l’on veut au chiffre.
Madame la Mininistre, quel modèle et marque de test sont utilisés en Guyane et avec quel taux de fiabilité ?
Pourquoi le protocole de dépistage recommandé par l’OMS n’est-il pas respecté en Guyane ?
Quel traitement est donné au patient positif asymptomatique ?
– Ces 4 dernières décennies il a été pratiqué une politique de lutte anti vectorielle contre le moustique par pulvérisation aérienne auto portée (pick-up, « baygonneuse »), avec différents produits qui ont tous démontrés leur inefficacité. Au contraire, depuis l’arrêt de ces traitements en 2015, PLUS AUCUNE ÉPIDÉMIE de dengue, chicungunya, zika ou autre n’a été répertoriée sur le territoire.
Pourquoi avoir donc repris et continué cette pratique depuis le confinement ?
Pouvez-vous citer UNE SEULE étude épidémiologique sur la population guyanaise concernant ces pratiques et qui démontrerait leur innocuité sur la santé des guyanais ?
Les 5 dernières années tendant à démontrer le contraire. Nous sommes en droit de nous poser la question de l’impact de ces produits inhalés par les guyanais sur la qualité de leur système immunitaire.
Ceci est lié à la crise actuelle puisque cette pratique pourrait amené des personnes à faire des défaillances respiratoires comme cela à été le cas pendant toute la période de cette pratique. Je le répète, il n’y a plus eu d’épidémie en Guyane depuis l’arrêt de ces épandages ! Or dans la situation actuelle, que justifie de prendre le risque d’affaiblir la santé des personnes alors même que nous sommes confrontés au Covid ?
Les autorités agissent à l’inverse du bon sens, des faits, de la médecine et contre notre santé. Vous faut-il plus de cas de patients hospitaliser pour légitimé votre incompétence crasse et suspecte ?
Les guyanais ont été psychologiquement préparés à cette recrudescence du virus par la médiatisation de l’aggravation de l’épidémie au Brésil.
Comment se fait il alors que certains députés brésiliens couillus ont démontré en les filmant, des hôpitaux entièrement vides, alors même que ces établissements dispensaient dans les médias des chiffres de milliers de cas positifs et de centaines de morts ?
En quoi le virus se propagerait-il plus de 19h à 5h du matin plutôt qu’en journée, et plus le week-end qu’en semaine, plus sur la plage ou en randonnée qu’à l’hypermarché du coin ?
Quel impact sur la contagion quand les commerces diminuent leur horaires d’ouverture obligeant les clients à se retrouver de facto plus nombreux au même instant dans un même lieu ?
Les prélèvements RT-PCR doivent être réalisés par des personnes possédant un diplôme dans le domaine de la biologie moléculaire, ou justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins un an dans ce domaine, à réaliser ces prélèvements au sein des laboratoires de biologie médicale, en cas de nombre de techniciens et ou de biologistes préleveurs insuffisant. Est- bien toujours le cas ?
Sur quelle base scientifique recommandez-vous le port du masque pour des gens non contaminés ? Quelles preuves scientifique démontreraient qu’un masque quel qu’il soit limiterait la propagation d’un virus de la taille de 3 micromètre ? Quels sont les risques d’hypoxie pour les porteurs, au bout de combien d’heures le risque d’insuffisance respiratoire et/ou cardiaque est avéré ? Pourquoi aucune information sur ce sujet alors que vous conseillez et obligez en certains lieux le port de cette muselière ?
Sur quelle base scientifique recommandez-vous la « distanciation sociale » d’un mètre entre chaque personne, sachant que des études médicales démontre des contaminations possibles jusqu’à 10 mètres de distance ?!
Depuis que l’homme est homme et que la médecine est médecine, quels sont les précédents à cette façon de gérer une épidémie virale ?
A tous les lecteurs qui légitimement se trouvent confrontés aux peurs distillés à longueur de journée par tous les médias. Il est impossible de se faire un opinion structurée sans de longues heures d’analyses des mesures et conséquences prises en d’autres lieux à travers le Monde. Une chose cependant est certaine, plusieurs dizaines de virus circulent sur le sol métropolitain en permanence mais de manière aléatoire suivant beaucoup de circonstances dont la saisonnalité. Il en est de même ailleurs et depuis toujours, les virus étant antérieur à la présence humaine sur cette planète. Questionnez vos anciens et demandez leur si une seule fois dans leur vie ils ont vu une gestion sanitaire de la sorte ?
Si nous devons accepter cela pour le covid qui aurait fait à ce jour 7 morts (paix à leurs âmes) dont 6 de plus de 80 ans et atteint de co-morbidités alors que devrions nous faire le reste du temps alors que des dizaines de virus circulent en permanence ? Imaginez vous confinés à vie un masque greffé à votre visage ? Imaginez-vous un monde où les proches ne pourraient plus l’être et dans lequel nos enfants grandiront sans contacts humains avec la peur de l’autre enseignée comme valeur vitale ?
Cette situation n’a d’autres effets que d’imposer une privation de libertés aux humains et un contrôle généralisé de plus en plus répressif et anxiogène. Il n’y a pas d’alternative à la vie qu’en affrontant sa première vérité absolue, nous sommes mortels. Mais nous sommes déjà mort si nous rompons volontairement ou sous la contrainte nos liens sociaux, sentimentaux et de solidarité envers autrui. L’homme est un animal social ou n’est pas !
Nous sommes pourtant prévenu par biens des philosophes, penseurs, lanceurs d alerte et par toute l’histoire que la peur de mourir martelée dans le coeur des hommes apportent les pires catastrophes. Les uns contre les autres jusqu’à l’auto destruction.
Que les anxieux se préservent et se confinent s’ils pensent que cela les protège.
Que les conscients et autres courageux ou simple réfractaires fassent preuve de bienveillance à l’égard de leurs semblables même et surtout lorsqu’ils ne partagent pas leur point de vue, leur opinion. Le conflit engendre le conflit alors que la retenu ouvre les voies de l’écoute et de la raison. Il nous faut d’urgence retrouver la voie de la sérénité car les difficultés des événements à venir dépendront de notre capacité de réaction aujourd’hui. Je pense par exemple à l’instauration autoritaire d’une vaccination obligatoire. Là aussi la raison doit prendre le dessus sur l’émotion. Que chacun se souvienne qu’une personne non vaccinée ne représente AUCUN DANGER pour une autre qui le serait car, selon la doxa la vaccination immunise.
Reconnaissons tous enfin qu’il est bien plus aisé de soumettre une population apeurée qu’un peuple sûr et fier de lui-même. Je fais ce second choix pour moi et pour l’avenir de mon enfant et de l’humanité, et vous ?
Pouvons nous continuer de faire confiance à des institutions et des décideurs qui ont montré à multiples reprises leur incompétence, leur corruption (conflits d’intérêts), leurs mensonges (masques, tests, confinement, etc…), leurs fourberies (état d’urgence, décrets, ordonnances,etc…) pour prendre des décisions qui NOUS concerne sans nous y associés et bien souvent à l’encontre du bon sens, du bien commun, de la santé et de l’économie ?
Raisonner, analyser, confronter son opinion, s’autonomiser, s’organiser et agir ensemble ou mourir de peur, d’empoisonnement, de chagrin, de terreur et de solitude. Le temps presse.
Attention à ne pas « affirmer » gratuitement ou de manière péremptoire Abaris, les « interlocuteurs » devant le Chinois ne sont pas « choisis », ils y sont.
Bonjour Monsieur Farine.
Je pouvais m attendre à bien des remarques suite à mon message mais pas celle-ci. Le journaliste fait son choix consciemment et avec une intention informationnelle pour le moins. Il est responsable de son choix éditorial. Une interview qui n apporte rien d autre que d alimenter des tensions entre « petites gens » nourrit son homme, certes, mais ne montre rien des qualités d un journalisme éclairant.
Quel message souhaite t il véhiculer avec cette interview et cette photo ? Les réfractaires sont bêtes, méchants, alcooliques et feineant ?
Sûr qu’avec une telle impertinence journalistique, il ne risque pas de perdre sa carte de presse.
S’il veut un point de vue non conciliant avec la doxa, n à t il pas plus intéressant à proposer ?
À sa décharge et en connaissance de cause, le courage et l intelligence sont bien attaqués de nos jours en ce lieux et bien d autres, il est vrai.
Pourquoi ne pas confronter un professeur de médecine non affilié ou un artisan aux aboits ou un restaurateur sur le point de déposer le bilan ou encore tous ces patients qui n ont pas eu leurs soins adéquate faute de prise en charge pour cause de covid pendant des semaines durant ?
À quel moment les médias donnent la parole à des opinions non consensuelles, divergentes et critiques, intelligentes et intelligibles mettant en cause les décisions iniques, anti démocratiques, autoritaires et infondées médicalement face à leurs instigateurs ? Et ce faisant œuvrant comme le veut leur déontologie à la liberté de pensée, de s exprimer et de débattre. Toutes les voix ouvertes aux médias sonnent le même la, dans la droite lignée des décisions des autorités et ce de manière de plus en plus radicale.
Qui en Guyane a fait le travail journalistique de confrontation des décisions autoritaires des responsables sanitaires en place ? Qui a demandé des comptes pour les erreurs graves du passé ?
Média mainstream ou officiels, uniquement la voix de son maître d où leur effondrement et la défiance de la population à leur encontre mille fois méritée.
Les médias alternatifs et autres réseaux sociaux d information doivent porter la parole et les arguments des gueux, des sans dents, des profanes et de tous les laissés pour compte. Ils sont bien souvent plus pertinent que ceux qui décident pour eux car confrontés à la réalité et bien plus travailleurs. Ils ne doivent pas choisir la facilité ni la manipulation.
Le journalisme est un sacerdosse et un combat.
Sans coup pris il n’y a de gloire et d intérêt mérités.
C est pour cela que nous sommes ici, sur votre média Monsieur Farine, et c est sur ce chemin du combat pour la liberté, la vérité et la justice qu un homme peut s affubler du titre de journaliste.
Il ne suffit plus d une carte et d un ton politiquement correcte. Plus d excuses pour les frileux et les manipulateurs d opinion, l époque exige courage et conviction.
Bien à vous.
En tant que soudain donneur de leçons ayant tendance à épouser les hypothèses complotistes, je me demande si vous vérifiez ce que vous piochez à droite et à gauche. Au regard de ce que vous affirmez si péremptoirement, j’en doute.
C est noté.
Je vous souhaite une bonne continuation.
Yo GZ,
Alors toi tu écris Kessaco au lieu de Quésaco?
https://www.cnrtl.fr/definition/quésaco
Sinon, pour les K intempestifs, je sais bien qu’il y a même l’utilisation opposée, revendicatrice. Genre Komité drapo. Entre, d’autres subtilités sont donc tout à fait possibles, mais in fine c’est donc plutôt bordélique… FF n’étant pas un routinier de la Kaéfication lexicale, je m’interrogeais futilement sur cette particularité de sa transcription.
«Et coupe tes ch’veux !» Fred !
Bah non ne partez pas !
On voudrait vos arguments, autre que dire, on n’est pas d’accord.
Désolé mais pour une épidémie, je consulte un épidémiologiste, pas un docteur en médecine.
Pour réparer ma voiture, je vais chez mon mécanicien, pas chez un ingénieur dont le travail est de concevoir le moteur, pas de le réparer.
Un dernier commentaire pour clarifier mes dires.
Mes « leçons » ne s’adressaient pas à votre média que je suis depuis des années et que je considère comme alternatif et respectable. Au contraire je vous présentais mon soutien face aux médias mainstream de la place qui ne font pas ce travail de vérité.
Effectivement, une expérience personnelle lors d’un combat sanitaire qui s’est trouvé confirmé être juste par les faits ici en Guyane, me permet de m’exprimer vigoureusement contre ces censeurs de citoyens lambda. Tous les médias et toutes les autorités suscités par le collectif citoyen ont reçu mépris et même insultes radiophonique du directeur de l’ARS et du préfet d’alors. Pas une excuse ni même un retour sur expérience après que l’OMS est poussé ces sachants à retourner leur veste comme leur discours suite à la classification du produit en cause comme cancérogène probable. Ils ne veulent pas écouter pas plus qu’ils ne souhaitent rendre compte quand des erreurs sont commises aussi graves fussent-elles pour la santé de tous.
Je dois en commettre également, nul n’est omniscient, mais comprenez que le poids de mes mots n’à aucune communes mesures avec le poids de leurs maux. Ils ont probablement empoisonné les guyanais pendant des décennies, pas moi.
Je n’ai pas su m’exprimer suffisamment justement pour vous voir offenser par ces remarques qui ne vous étais pas adressées.
Sachez tout de même que je ne m’avance que sur des faits vérifiés et vérifiables, d’où mon étonnement, et un certain agacement de constater qu’aucun organe de presse, association ou autre collectif ne les relèvent; tout en réaffirmant que je peux me tromper, oui je suis humain.
On peut effectivement se poser la question du complotisme et le voir partout ou nul part. La réalité se situe certainement entre ces deux extrêmes. Tout de même beaucoup d’erreurs dans la gestion de cette crise, ne trouvez-vous pas ? Beaucoup de différences de mesures et de résultats d’un pays à l’autre. Est-ce complotiste de le remarquer et de la questionner ? Le qualificatif m’importe peu, ayant déjà subit les foudres des tenant des pouvoirs pour avoir seulement remis en cause une technique sanitaire ayant entraîné ma fille aux urgences de l’hôpital de Cayenne pour une importante crise d’asthme (déficience respiratoire).
Jamais auparavant je ne m’étais interrogé sur le bien fondé des décisions sanitaires prises par les autorités auxquelles j’avais, je dois l’avouer, une confiance aveugle.
Il est vrai à votre corps défendant que les hurluberlus et les fausses informations pullules un peu partout et que parfois, la forme peut apparaître trop radicale pour celui qui n’a jamais été confronté à ces situations.
Diantre, tout de même ne sommes nous pas francais ? Étymologiquement, l’homme qui vient du pays des hommes libres ! Peut-être un peu moins chaque jour en cette période, il est vrai.
L’expression libre, le débat d’idées, d’arguments pour avancer sur son chemin de réflexion ne sera t-il bientôt plus permis par peur d’offenser ou même de se tromper ?
Monsieur Farine, je vous souhaite le meilleur pour vous et pour votre média. Je n’ai, ni ne veux avoir aucune animosité envers quiconque. Ce sont les institutions et leurs représentants que je mets en cause et seulement à bon escient, sur des sujets qui nous touchent toutes et tous et seulement quand il faillissent.
Et il est bien malheureux de constater que les questionnements de tout à chacun fait l’objet de risées, d’ostracisme et de dénigrement, jusqu’à ce qu’ils s’avèrent légitimes et justes. Et là, silence radio de tous.
Pour me permettre et accepter que je puisse intervenir sur votre média, en respect, et même dans la confrontation d’idées ou de point de vue; je vous remercie.
Bien à vous.
Bien sûr que c’est Kessaco, ami Bello. Le Quésaco relève de l’argot ou similaire d’une langue française privée de l’usage de la K grecque, alors que notre Kessaco appartient à la kréyol ayant trait d’un idiome à part.
En sus, la K représente une simplifikasyon par rapport au « QU » latine. Or, la perfection réside dans la simplicité :-)
Cette simplicité favorise la rapidité du clavier et ne me gêne pas, vu que son usage n’est pas plus vexant que revendicatif. Cad ne doit fâcher personne.
Et puis.. au pays des « à tord », « censé/sensé », ça/sa, « au temps pour », + l’écriture inclusive etc … je ne me sens pas très coupable, vois-tu. Plus mes privilèges..
La transcription par FF suit la phonétique prolo. Considérons-là comme une approche littéraire au service de l’authentique.
Si jamais la kaéfikasyon (et pas « Kaéfication ») te gêne, je suis prêt à me reprendre. T’as k’à le dire, je suis un type très accommodant.
Les instances officielles d’un pays à la dérive des principes n’ont pas la vocation d’agir selon les préceptes imaginaires dont l’absence te gêne, Abaris. Les autorités sont des AUTORITES, le pb trône dans leur dénomination déjà : une autorité est par définition autoritaire avec toutes les conséquences derrière, cf ta liste de questions, comme celle de Benoît.
Tu te heurtes à l’inertie de la (non-)société face aux défaillances de plus en plus grossières desdites instances et à l’absence de tout retour d’expérience, de toute humanité, de toute amélioration d’une administration dans l’impasse, ayant comme conséquence le raidissement face aux revendications du peuple. LBD, interdictions…
D’acc, la triade Luquet-Meurin-Chantilly aurait mérité les assises pour le malathion (que Mme Chantilly ne sait même pas prononcer…), mais dis-toi que la configuration institutionnelle exclut la responsabilité comme la compétence. Les deux étant la même…
Ceci se comprend très bien, toutefois un journaliste ne peut pas tout. Il ne peut, notamment, tenir un débat public à lui tout seul – même s’il pouvait le favoriser davantage (en répondant aux questions de ses lecteurs… hein ;-)
Il apporte déjà les faits et c’est déjà honorable en ces temps. Il faut bien admettre que le public est aussi prêt aux débats comme il est exigeant vis-à-vis de ses représentants qu’il réélit sans scrupule. C’est un lieu comme ça, ethniquement et socialement atomisé, sans ressources détectables. Imagine, la Métropole ne trouve pas la voie devant ces mêmes défis, alors qu’attendre en Guyane ?
Dis-toi que, dans ces conditions, être ostracisé et dénigré est un gage de qualité. Regarde le bordel avec ironie et admire les bêtises.