6 commentaires

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  12 mai 2015 Connectez-vous pour répondre

  Bonjour Marion.

  « Pour justifier son choix, Paris se base… » De quel choix s’agit-il ? Du refus de la réalisation d’étude de l’impact du malathion sur l’homme ?

  Cette histoire vire à la caricature ubuesque de la structure publique à la dérive.

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  13 mai 2015 Connectez-vous pour répondre

  Il sera bon de préciser que :
  Cette autorisation, temporaire, s’appuie sur des avis scientifiques donnés par l’Agence nationale de Sécurité sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail3 (ANSES), le Haut Conseil de Santé publique4 (HCSP) et l’Institut Pasteur de la Guyane5, saisis pour l’occasion par le préfet de Guyane. Des modalités particulières sont mises en œuvre (absence de pulvérisation aérienne, exclusion de certaines zones, information des populations par exemple), et conformes aux recommandations des agences (ANSES, HCSP).
  – L’usage du Malathion est recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et est utilisé avec succès dans la lutte anti-vectorielle au Canada et aux États-Unis.
  De plus le 9 avril 2015 la HCSP a publié un avis confirmant que dans ces conditions strictes de mise en œuvre « l’exposition des populations au produit est suffisamment faible pour que le classement récent du malathion comme cancérogène probable par le CIRC ne modifie pas l’appréciation des risques déjà prise en compte. »

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  13 mai 2015 Connectez-vous pour répondre

  Pour compléter le commentaire précédent, on peut noter que même l’IARC (OMS) dans sa publication de reclassement du malathion, précise que dans le cadre de fumigations urbaines, le niveau d’exposition des populations est très faible. Ce qui n’est pas le cas des travailleurs agricoles bien sûr qui, en plus, opèrent quasi-quotidiennement sur de longues années à des doses extrêmement élevées.

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  13 mai 2015 Connectez-vous pour répondre

  Il sera bon de garder en vue que

  – l’ANSES n’a pas donné un avis favorable à l’utilisation du malathion sous forme de blanc-seing, mais l’avait conditionnée à des mesures particulières tel le confinement des habitations, entre autres.
  Il s’avère que plusieures de ces mesure restent impossibles à mettre en oeuvre, ce que les promoteurs officiels ne veulent pas comprendre. Il est vrai qu’au fond des bureaux climatisés et des maisons cossues, la vision est faussée.
  A tel point faussée qu’ils invitent la population à ouvrir portes et fenêtres. Ces officiels n’ont même pas lu le document de l’ANSES, mais ils clament le respect des recommandations..

  – sa justification en Guyane par son usage aux USA et ailleurs est fausse, car il ne s’agit pas du même usage… On vous l’a déjà expliqué de long et de large, serait-il à tel point jouissif de ne pas le comprendre ?
  Ou voir les gueux intoxiqués serait si bon pour l’ego ?

  – si l’IARC précise que dans le cadre de fumigations urbaines le niveau d’exposition des populations est très faible, c’est parce que l’ARC parle d’autre chose que la fumigation que vous avez appliquée à la population guyanaise avec une quantité déversée beaucoup plus élevée que pour n’importe quel usage agricole.
  Cela aussi, on vous l’a déjà expliqué longuement, très longuement… patiemment.. Autant de parler à un mur.

  Si la note du HCSP à votre rescousse vous inspire à reprendre l’intoxication massive, mais faites-le alors ! Allez-y, vous n’êtes pas à une bêtise près et vous ne rendrez jamais des comptes.

  Si Errare humanun est et perseverare diabolicum, vous avez déjà des cornes, la couleur et la queue. Vos sabots pousseront demain.

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  caramel mou

  15 mai 2015 Connectez-vous pour répondre

  bipbip!!

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  15 mai 2015 Connectez-vous pour répondre

  et oui bipbip de nombreux bureaux sont équipés de la clim en Guyane… du fond de votre maison cossue, demandez vous pourquoi…