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Effet du malathion sur les moustiques ? « Nous n’avons pas de recul suffisant »

Effet du malathion sur les moustiques ? « Nous n’avons pas de recul suffisant »

Entretien avec Christian Meurin, le directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) Guyane (au milieu sur la photographie).   Vous communiquiez mardi sur la situation épidémique déclenchée par le chikungunya. Vous confirmiez la poursuite de la circulation du virus dans l’Ouest et un tassement sur le Centre littoral ? C’est assez contrasté. Saint-Laurent reste stable mais à un niveau élevé. Le taux de prévalence est le plus élevé du département. Par quoi l’expliquez-vous ? C’est difficile à dire. Si on savait les causes on aurait trouvé des solutions  ! C’est aussi la dynamique de l’épidémie, malgré les efforts faits sur…

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9 commentaires

  • La Sobriete Heureuse
    24 décembre 2014

    Pour me remémorer le sujet, je viens de réécouter l’émission « Point d’interrogation » de Guyane Première, avec trois invités pro-malathion, que l’on peut encore écouter sur ce lien :
    http://medias2.francetv.fr/videosread/rfo/mp3/guyane/point_d_interrogation/point_d_interrogation_2014-12-04.mp3

    Or, on peut qu’être sidéré d’entendre le Directeur de l’ARS, peu après son réquisitoire contre la soit-disante désinformation des opposants, annoncer à la 24eme minute de l’emission, que « le Bti (larvicide biologique) est la même molécule que la deltaméthrine ! Qu’oui-je !

    Si l’un est un reconnu pour sa sélectivité et son innocuité sur les organismes non cibles.
    voir ce lien :
    http://www.eidatlantique.eu/page.php?P=118
    il en est tout autrement pour la deltaméthrine qui nuit gravement aux abeilles et bien d’autres acteurs de la chaine écologique ! voir avant dernier paragraphe de ce lien !
    http://www.lifeplusmoustique.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=120:effet-in-situ-du-bti&catid=48:communications-orales24&Itemid=82

    Il est étonnant qu’une personne de ce niveau, directeur de l’ARS, puissent encore confondre le Bti et la deltaméthrine après des mois de débats sur le sujet !
    On ne s’étonnera donc pas qu’il sache pas quelle quantité a déjà été pulvérisée, quelle quantité a été commandée, combien cela à couté au contribuable !!
    Personne ne lui a posé la question ! dit-il
    ça fait froid dans le dos, non !

  • skol973
    25 décembre 2014

    Le directeur de l’ARS est un fonctionnaire qui a été nommé par un de ses copains qui est au gouvernement. Je conseille aux compatriotes de continuer à brûler leurs herbes du jardin comme nous le faisons autrefois. Actuellement, les gens ne peuvent plus rester sur leur terrasse à la tombée de la nuit à cause des moustiques.

  • Johann
    25 décembre 2014

    Mon cher Monsieur Meurin, j’adore la façon dont vous faites « l’anguille » lorsqu’on vous cite une des recommandations de l’Anses pour ce qui est de l’épandage ou de la pulvérisation du malathion.

    Sachez, que le rapport de cet organisme (qui est rédigé par des scientifiques français) en date de 2014, donc récent, à beaucoup plus de valeur que les recommandations de l’ARS. Comme cité dans l’article :
    « des mesures doivent être prises pour éviter l’exposition des populations lors des traitements (telles que des mesures d’évacuation ou de confinement) ».

    Pour vous, cette recommandation, venant donc le l’ANSES, je le rappelle une nouvelle fois, ne doit pas être pris « en extrait » selon vos dire ?! Pour moi une réponse d’homme honnête aurait du sortir de votre bouche.

    Voici une autre question capitale :
    1- Le malathion doit être conservé à une température inférieur à 25°C. Hors, le stockage actuel chez le fournisseur est dans un bâtiment non réfrigéré et encore moins climatisé, dont la température dans la journée arrive quotidiennement à 30°C.
    2 – Le malathion ne doit en aucun cas être exposé à une température de plus de 55°C, même à court terme. Ce dernier est arrivé par container maritime non réfrigéré, dont les températures peuvent dépasser les 65°C.
    Si toutes ces mesures ne sont pas respectées, le produit se transforme en iso-malathion.
    La toxicité de ce dernier est sans commune mesure beaucoup plus dangereuse que le malathion. A cause de ce phénomène, lors de la lutte anti-vectorielle au Pakistan, 2500 cas d’intoxication humaine ont eu lieu et 5 techniciens responsables de la pulvérisation sont mort en 1976.

    L’ARS en Guyane s’en est-elle inquiétée de ça en contrôlant cette chaîne de température à respecter dans le transport et le stockage ? Non, pas du tout. La communication vers le publique était plus importante que de définir des protocoles complets et sécurisés pour tous les habitants de Guyane.

    Autre incompétence de vos services lors de la diffusion du note vers le publique sur les piscines : vous demandez aux propriétaires de prendre des précautions pour l’utilisation des piscines traitées au chlore, mais vous les rassurez en expliquant que les piscines au sel ne posaient aucun problème. Pour le rédacteur, afin d’éclairer sa lanterne, et par la même occasion d’éviter aux contribuables de s’intoxiquer, LE PRINCIPE D’UNE PISCINE AU SEL ET DE PRODUIRE DU CHLORE PAR ELECTROLYSE.

    J’appelle tous les habitants de Guyane à éviter de se fier aux communications préventives de l’ARS locale, tant leur incompétence fait froid dans le dos. Ce ne sont que des fonctionnaires aux ordres de d’autres fonctionnaires. Il est clair que pour Monsieur Meurin, il est préférable ne pas avoir eu une épidémie durant ses fonctions en Guyane, cela impacte moins une carrière et des notations, peu importe le moyen d’y parvenir, quitte à dénigrer le dernier rapport de l’ANSES sur le malathion.

    Enfin, pour finir, j’espère que le conseil général est parfaitement informé que les contenants du malathion doivent être considérés comme des déchets toxiques après utilisation et donc traités comme tel avec le respect d’un protocole bien établi. Il me semble justement que ce ne soit pas le cas.

    Voilà, toutes ces informations sont pertinentes, vérifiés et sans détour, émanant d’un ancien militaire à qui l’on a dit pendant toute sa carrière que « ce n’est pas dangereux ». Surement comme le tabac qui est interdit dans les lieux publics, les particules fines de gasoil qui seront responsables de milliers de maladies pulmonaires, comme de l’amiante, etc.

    Joyeux Noël à nos hauts fonctionnaires bien pensants.

  • 25 décembre 2014

    C’est un peu lassant vos commentaires de nouveaux arrivants métropolitains qui s’autoproclament professeur de santé publique sans en avoir la moindre notion et sans aucune légitimité pour en parler. Ouf les élus du pays sont capables de prendre des décisions qui protègent nos enfants et les vôtres et surtout de pas perdre leur temps à lire les romans de bêtises que vous passez vos journées de travail ou de rente, à écrire. On voit bien que vous n’avez jamais attrapé la dengue ou le chikungunya ni connu les dernières épidémies de dengues et leur lot de décès d’enfants. seule votre piscine vous préoccupe et la santé des pauvres moustiques que vous entretenez dans vos jardins.. Merci aux agents du conseil général qui font le travail de lutte contre les moustiques la nuit pendant que vous dormez dans vos lits douillés.

    • Johann
      26 décembre 2014

      Le « métropolitain arriviste » que je suis, s’informe, étudie les rapports et tire les conclusions qui sont évidentes. Soit vous n’avez pas lu la totalité de ma réponse, soit vous prenez parti depuis le début. Je ne suis pas contre la lutte anti-vectorielle, ni même l’utilisation du malathion si dans ce dernier cas tout est fait dans les règles préconisées (on en est loin). Je suis pas scientifique, mais je sais lire et m’informer, vous devriez en faire de même afin d’apporter un peu plus de lumières à vos propos haineux.

      Depuis quand faut-il une légitimité pour rapporter des études scientifiques qui sont occultés par l’ARS ? Pardon, des extraits d’études !

      De plus, ce ne sont pas nos élus qui ont pris la décision de nous gazer, mais bien ces fonctionnaires métropolitains fraîchement débarqués (je cite votre expression). Comme vous dites, les pauvres agents du conseil général qui conduisent la baygonneuse sont bien mal informés sur la molécule qu’ils utilisent. Le rapport de l’ANSES précise que même les protections actuellement utilisés pour la pulvérisation ne sont pas suffisante pour les protéger à 100%. Et le pire, c’est que dans leur voiture, ils n’ont aucune protection.

      Pour finir, Je n’entretien pas les moustiques, j’ai passé l’après-midi de Noël à couper et tailler 5 arbres du voyageur qui créent de très nombreuses poches d’eau dans leurs branches. Vous, qu’avez-vous fait pour la lutte mécanique dans votre maison à part tenir des propos à la limite d’un racisme social ?

      Et non, je n’ai pas de piscine, non je ne suis pas rentier et j’ai déjà eu 3 dengues en 19 ans. Et oui, je ne suis pas fraîchement débarqué sur la Guyane, ne vous en déplaise !

    • 26 décembre 2014

      Camomille bonjour,

      Encore un sempiternel discours sur qui est guyanais … C’est ridicule, et pour info, nous sommes en Guyane depuis longtemps, pas fonctionnaire et nous avons déjà eu la dengue et nous avons des enfants.
      Merci d’arrêter de tout mélanger, vos propos sont hors débat et sortent de la bouche de quelqu’un qui n a pas compris que la Guyane n’appartient à personne et que sa richesse réside justement dans sa mixité.
      Piscine, lits douillets mdrrrrr, nos élus en ont aussi et tant mieux pour eux.
      On en reparlera quand il sera prouvé qu’on nous empoisonne et ce ne sont pas nos élus locaux qui ont décidé…
      C est un liberté de répondre et de s’exprimer certes, mais c est un devoir de s’informer !!!
      Pour ce qui est de votre remarque raciste, ouvrez donc un autre débat mais pas ici.
      Joyeuse fin d’année

  • 26 décembre 2014

    il n y a aucun propos racisme dans ma réponse ni sur qui est guyanais ou pas, je m’en contrefiche absolument. Vous irez voir sur le dictionnaire ce que signifie le mot racisme. Le débat porte sur le malathion et en effet vos arguments sont un peu courts pour aller contre. Je conçois bien qu on puisse être pour ou contre mais nous sortir l’argument des piscines au sel ou encore le recyclage des trois bidons qui seront utilisés c’est un peu léger.Si vous préférez la dengue au malathion, c’est votre problème. Pour ma part je préfère le malathion. J’aurais bien discuté plus longtemps mais comme les bonnes décisions ont déjà été prises par le gouvernement ou les élus en charge, peu importe, donc je vous laisse argumenter seul contre le malathion et autant qu’il vous plaira…joyeuse fin d’année

  • 26 décembre 2014

    Oui, fermons les yeux! A la fois sur le racisme sous jacent des propos tenus, et sur l’empoisonnement de population dont on se contrefiche…Après tout, qu’importe, les Guyanais peuvent bien servir de cobayes grandeur nature, il suffit de leur faire un peu peur (ouh, les épidémies vont tous vous tuer…) et ils ne diront rien…Et puis, la Guyane, c’est loin, hein, et ils seront bien dociles.
    Pour que le malathion soit efficace sur la totalité des moustiques, il faut que la dose soit six fois supérieure à celle testée (lorsqu’on a fait des études montrant que ce n’était pas dangereux pour l’homme.. ). Alors, est-ce qu’on sert de cobayes sur pattes et on verra dans quelques années les effets sur nos enfants et nous-même, ou bien la dose pulvérisée est-elle de toute façon trop faible pour être efficace?
    Je plains personnellement les agents qui s’y exposent. Malgré eux.

  • Abaris
    29 décembre 2014

    Bonjour à tous.
    Pour une information exhaustive sur le sujet, je vous renvoi au site stop au malathion en Guyane:
    http://stopmalathion.wix.com/guyane
    Je remercie personnellement l’équipe de Guyaweb d’avoir mis les pieds dans le plat et d’avoir posé des questions dérangeantes jamais posées par les journaleux aux ordres des médias grand public.
    Une petite réponse à Camomille qui parle sans ne s’être informée correctement. La dengue et le chikungunya doivent être combattu par une lutte antivectorielle efficace. Or, en utilisant le malathion auquel le moustique est résistant (Institut Pasteur) à la dose d’utilisation préconisée par l’OMS, les autorités en charge de la démoustication en Guyane ne remplissent pas leurs obligations d’utiliser toutes les autres techniques écologiques efficaces dans la lutte antivectorielle (voir site ci-dessus).
    De plus, les maladies transmises par le moustique attaquent les défenses immunitaires du patient atteint. Que pensez-vous Camomille que de grandes bouffées respirées de malathion puissent apporter à un patient déjà en immuno déficience ? Croyez vous que de respirer un biocide neurotoxique va favoriser vos défenses immunitaires ou plutôt participer à les affaiblir encore un peu plus ? Le malathion n’aide pas les malades bien au contraire !
    Et puis s’il vous plaît, un peu de bon sens tout de même… 30 années de gazage de la Guyane au malathion et pour quels résultats ?!
    Le moustique est-il éradiqué ? Non ! Les maladies disparaissent-elles ? Non ! Au contraire de nouvelles infections comme le chikungunnya apparaissent.
    Alors ne pensez-vous pas qu’il est temps de tirer la conclusion définitive sur l’utilisation de ces produits chimiques nocifs pour l’environnement et inefficaces à long terme dans la lutte antivectorielle ? Il est grand temps à l’instar de nos amis réunionnais de refuser toute nouvelle pulvérisation de ces poisons et d’exiger que les autorités en charge de la démoustication fassent enfin correctement leur travail en recherchant, testant, utilisant toutes les alternatives à ces poisons !
    Restez mobilisés, janvier 2015 devra être le mois de l’arrêt du malathion en Guyane.
    Aux actes citoyens !

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