Lundi 13 Mai

La transfrontalité vu d’en dessous

Huit ans après la déclaration solennelle des chefs d’Etat Cardoso et Chirac de réunir ces terres veinées par l’Oyapock, les autorités descendent sur la rive pour entendre la voix du peuple. Le premier Conseil du fleuve a été tenu à Saint-Georges la semaine dernière. Une instance inédite puisqu’elle fait siéger « à parité » les décideurs politiques de Cayenne et de Macapá et ceux qui respirent le fleuve au quotidien. A quelques mois de l’ouverture du pont il était temps. Benoît Vidon, sous-préfet chargé des communes de l’intérieur co-présidait cette rencontre. Il répond à nos questions. On a l’impression d’une…

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  • C’est quand même un peu du grand foutage de gueule. Quelle est la problématique en fait ? Le pont ? absolument pas, il ne changera quasiment rien à la vie des habitants, si ce n’est qu’il y aura plus de flics et de douaniers, qui apportent leur revenu à la région qui en bien besoin, mais par contre toujours plus d’ennuis pour une population sans arrêt contrôlée et recontrôlée. Ce sont surtout les Brésiliens qui en souffrent, la police brésilienne étant certes beaucoup plus accomodante à l’inverse de la police française, mais parce que l’installation d’un poste de douane brésilien va poser nombre de problèmes à ceux, dont les commerçants, qui avaient pris l’habitude d’aller faire leurs courses à Cayenne.
    La problématique n’est pas non plus les piroguiers qui ne perdont pas l’essentiel du trafic, les Oiapoquois ne risquant certainement pas de dépenser une fortune pour aller jusqu’au pont en taxi brésilien et y passer sur un taxi français qui ne sera peut-être d’ailleurs pas la au momet voulu. Par contre, Luis et sa barge perdront le trafic voiture, et voila un préjudice simple à indemniser avec un seul intelocuteur.
    La seule problématique réelle, qui date de bien avant le pont est la mise en place d’un statut transfrontalier, permettant aux habitants de St George et Oiapoque de circuler librement de part et d’autre du fleuve. Une simple carte de résident délivrée par la police, ce qui permet à chacun de filtret un tantinet ses propres délinquants et la détermination d’une zone de libre circulation. On n’a quand même pas besoin de toutes ces assemblées ni de tous ces interlocuteurs et de tous ces palabres pour quelque chose d’aussi simple.
    A mon avis, le véritable problème est qu’en fait le pont, dont on n’a rien à faire et dont on se passe fort bien, sert de prétexte à certains de chaque côté pour monter la barre plus haut et en faire l’objet d’une convention entre Bresil et France où quelques intérêts n’oublieront pas de se privilégier. Prendre la population en otage pour servir des intérêts personnels n’est pas une nouveauté et n’est pas spécifique d’une nationalité quelconque.
    Alors si Mr le sous-préfet, voulait bien un peu se bouger, il lui suffirait de réunir simplement son alter-ego Brésilien, les maires et les services de police de chaque rive pour en finir avec ce statut transfrontalier. Ce n’est quand même qu’une simple formalité de frontière qu’on met en place, une simple concertation entre gens intelligents et de bonne foi au service de la population et non pas un traité international qui demande la validation des parlements.
    Il est vrai qu’entre Brésiliens et Français on a au moins un point commun: une administration délirante qui adore compliquer les choses et la vie des citoyens….:o)

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