Vendredi 03 Mai

« L’offre de formation dans le supérieur » inquiète

Depuis trois mois, le syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup) de l’université des Antilles et de la Guyane (UAG) dénonce publiquement l’offre de formation à l’UAG qu’il considère pipée et les « coteries qui hantent le campus universitaire ». La tribune est donnée ce jour au syndicat qui signait le 12 septembre une lettre ouverte au sujet de « [la] vie et [la] mort des filières sur le pôle Guyane ». Le tableau dressé est édifiant. L’offre de formation dans l’enseignement supérieur en Guyane est un enjeu considérable pour l’avenir de ce territoire. Il s’agit de savoir dans quels domaines seront…

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1 commentaires

  • 19 septembre 2013

    À la question : les étudiants guyanais seraient ils tous mauvais ? Je demande un « joker ». 

    Quand on a de la chance, les gamins dorment en classe au collège et ce, depuis la classe préparatoire peut-être. Je répète, quand on a de la chance, car, quand on en a pas, les gamins ont plutôt une tendance fâcheuse à insulter, à dissimuler quelques « gilettes » histoire de refaire la gueule du prof ou la décoration de la salle. Alors quelques-uns passent l’annēe avec une moyenne à 3/20 et on vous répète que c’est pas bon pour le développement personnel de l’enfant, que ça le met en situation d’échec, qu’il faut rester dans sa zone proximale d’apprentissage… Et vous, vous trouvez que 3 c’est plutôt pas mal pour 2 copies rendues dans l’année avec, sur celles-ci, à peu près rien d’autres que… Le nom, le prénom, la date du jour et un petit « sale pute ». 

    Et une beau jour, en cette rentrée 2013, vous apprenez que votre petit 3/20 a eu son brevet et est en classe de seconde générale pour préparer un bac général… Et là, vous ne savez pas comment il a pu faire car vous batailliez encore, il y a peu avec lui, pour qu’il retienne la conjugaison du verbe être au présent. Puis, vous ne pouvez vous empêcher d’avoir une petite pensée pour votre inspecteur d’académie qui, le jour de la correction du brevet des collèges, écrivait en lettres capitales, au tableau, les moyennes du millésime précédent avec, en prime, ce petit commentaire l’air de rien : je vous invite à revoir vos notations si la moyenne de vos copies étaient vraiment très en deçà de celle de l’année dernière … 

    Alors voilà. Nous donnons le brevet à nos gamins. Très probablement, nous leur donnons aussi le baccalauréat. Tant et si bien que, finalement, ils arriveront à l’Université avec un niveau acceptable uniquement par des enseignants démissionnaires, des proviseurs trop soucieux des taux de réussite de leur établissement, des inspecteurs en lévitation dans des théories pédagogiques vaporeuses, des recteurs rompus à la langue de bois, et des parents qu’on ne verra jamais à aucune réunion parents-prof. Alors, oui, à quand une mobilisation de la société civile sur la question de la formation des jeunes ? Avec 3,6 enfants par femme, la Guyane bat tous les records de natalité, mais devant le défi démographique, nous sommes en train de perdre la bataille des cerveaux car de quelle qualité de compétences parlons nous pour la Guyane de demain ? 

    Allez, encore quelques années comme contractuelle de Troubiran, et, parait-il que je vais m’habituer et finir par trouver tout cela normal. 

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