Mardi 10 Decembre

Peine légère pour Jérémy Harrous condamné à «1000 euros d’amende avec sursis» avec «dispense d’inscription au casier» pour «menaces de mort» à l’encontre du journaliste Guillaume Perrot sur fond d’absence de Guyane la 1ère au procès

Peine légère pour Jérémy Harrous condamné à «1000 euros d’amende avec sursis» avec «dispense d’inscription au casier» pour «menaces de mort» à l’encontre du journaliste Guillaume Perrot sur fond d’absence de Guyane la 1ère au procès

Le chef d’entreprise Jérémy Harrous, 36 ans et demi, dirigeant d’une agence de communication, a été condamné ce jeudi en correctionnelle à «1000 euros d’amende avec sursis», avec dispense d’inscription de cette condamnation à son casier judiciaire comme l’avaient demandé M. Harrous et son avocat. Jérémy Harrous était poursuivi, sur décision du parquet, pour avoir menacé de mort un journaliste de Guyane la 1ère, Guillaume Perrot, le 14 juin dernier, au moment d’une opération d’évacuation de migrants installés square Damas à Cayenne par quelques particuliers dont M. Harrous. En ces termes retenus par la prévention : «Si tu filmes et…

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9 commentaires

  • lezig

    Et Guyane Première en grève sans explication ce soir, un rapport ?

  • EL MATADOR

    Mort de rire…

  • Bello973

    1000€ pour une menace de mort, pour un chef d’entreprise c’est juste se faire taper sur les doigts en effet, mais cette clémence parait justifiée dés lors qu’il n’y a pas eu d’agression physique et que c’est une première fois… Et ça donne donne donc un peu raison aux abstentionnistes du procès (victime, employeur, syndicats). Pourquoi, dépenser du pognon en avocats ou louper une partie de pêche, pour cette autre « partie » d’un aussi faible niveau réglée fissa en quinze jours? Qu’est ce que leur présence aurait fondamentalement changé à l’action de la justice et à la sanction qui au final ont bien été rendues, en réponse aux plaintes déposées.

  • FF

    Cela relève du sophisme complaisant Bello. Ne peut-on faire le raisonnement inverse ? Avec justement cet appui et un défenseur voire des soutiens manifestes, la victime n’aurait-elle pas été mieux défendue ? Le prévenu, pour sa part, était là avec un avocat. Vous croyez donc que la politique de la chaise vide à l’audience ne change rien ? Ou recèle-t-elle en outre une explication inavouable…

  • FF

    Bello toujours, pensée d’escalier de ma part. Lorsque l’on saisit la justice (plaintes) au pénal, n’est-ce pas un devoir d’être à l’audience et de se constituer partie civile ? Ne serait-ce que par cohérence et respect de l’institution judiciaire… Enfin : pensez-vous franchement que l’on défende la liberté de la presse en allant pécher le mérou ? Victor Hugo mettait déjà à son époque cette liberté au même niveau que le suffrage universel. On ne devrait pas badiner avec les convictions…

  • Bello973

    Ben non ce n’est pas un devoir absolu justement. Selon l’appréciation de l’enjeu, porter plainte et s’en remettre à la sanction du juge sans interférer plus, c’est déjà un début de volontarisme civique…qui n’est pas nul. Et en invoquant l’argument du devoir, vous convoquez forcément le terrain beaucoup plus mouvant de la morale ou de la philosophie (puisque aucun devoir légal au demeurant). Et vous biaisez donc toute possibilité de raisonnement déductif consensuel indiscutable par rapport à une règle commune écrite, laquelle ne sera jamais indiscutable d’ailleurs… Dés lors en décrétant sur un tel terrain, que tel raisonnement serait vrai ou faux, vous commettez aussi une forme de sophisme.

    Et en l’occurence, et à moins d’une mauvaise interprétationnde la part, votre propre escalade sophistique c’est bien:
    La défense de la liberté de la presse, ou de la victime (on est dèja dans une confusion problématique) serait un enjeu primordiale du procès. Un devoir donc.
    Donc absences impardonnables au procès = motivations inavouables (sans esquisser lesquelles, au fait).

    Le mien plus prosaïque c’est bien:
    La motivation à se défendre est proportionnelle aux enjeux de réparation.
    Donc désintéressement des plaignants (et un peu du reste de la société) pour le procès = relativisation des enjeux. Difficile de focaliser et sacraliser un enjeu sur la défense de la liberté de la presse sur la base d’un procès jugeant le comportement individuel d’un énergumène écopant de 1000€ d’amende. Les notions de grand danger et de grand préjudice ne saute pas forcément au yeux.

  • FF

    C’est un peu à la limite de la logorrhée votre réponse ou c’est une diversion. J’évoquais des faits, allant à l’essentiel. Vous croyez que c’est bien vu de ne pas se rendre à un procès au pénal ? Au contraire c’est respectueux de l’institution que l’on saisit d’y aller. On a les convictions qu’on peut. Blaise Cendras qui était fort bon poète écrivait « j’étais déjà fort mauvais poète, je ne savais pas aller au bout… »

  • abcd

    Si le journaliste ne s’est pas rendu à l’audience c’est peut-être qu’il aura préféré éviter de répondre à d’éventuelles questions embarassantes d’avocat…
    Déjà rien que d’avoir réussi à le trainer devant le tribunal ça doit être une satisfaction pour la victime puisque le condamné en a sûrement eu de sa poche pour bien plus de 1000€ en frais d’avocats….

  • FF

    Pure conjecture contredite par les faits. Pas de présence pas d’avocat pas de constitution de partie civile donc pas de demande de réparation d’un préjudice par la victime.

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