Affaire Clet : le parquet ne fait pas appel !
Le parquet de Cayenne a indiqué jeudi en cours de journée à Guyaweb qu’il n’interjetait pas appel de la décision du tribunal correctionnel lequel a condamné, vendredi 13 février dernier, l’espoir controversé du cyclisme guyanais Jean-Michel Clet à » 18 mois d’emprisonnement totalement assortis d’un sursis » pour « ‘abus de confiance » et « extorsion avec violences n’excédant pas 8 jours d’incapacité totale de travail (ITT) ». L’intéressé s’en sort relativement bien sur le plan judiciaire ( voir notre article d’hier mercredi sur cette affaire, intitulé : Espoir cycliste sur la mauvaise pente ) Explications sur cette décision du parquet qui avait pourtant requis…
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4 commentaires
Jolie chute (de l’article)
La justice est (dans certains cas) bien compréhensive voire bien magnanime en Guyane même si cet individu a désormais au-dessus de la tête une épée de Damoclès via cette mise à l’épreuve qui peut faire sauter son sursis s’il ne la respecte pas ou s’il ne se tient pas à carreau. Y-a-t-il des directives en ce sens lors de ce quinquennat Taubira à la justice ? Pourtant, on ne peut pas dire que la compréhension et l’angélisme en Guyane nous produise des jeunes très respectueux. C’est plutôt même l’inverse. Mais cette dégradation des comportements d’une grande partie des jeunes (langage, violences) ne date pas du ministère de Taubira, il faut l’admettre. La situation n’en demeure pas moins inquiétante au sein de cette société guyanaise dans laquelle de nombreux jeunes ne savent pas quoi faire de leurs journées…
On a toujours l impression que rien n est grave , a part les méchants garimperos et leurs progénitures qui envahissent la région! Ça m inquiète cette jeunesse qui n est pas dans le besoin mais qui est toute puissante qui ne respecte plus ses propres parents. La Guyane offre t elle si peu de perspective qu ils doivent braquer leurs semblables ? Ce n est pas la nécessité mais l oisiveté qui les poussent a voler alors effectivement ce n’est pas la prison la solution.
Peut-être que, les garimpeiros étant étrangers, il y a moins d’états d’âme à les condamner à de la prison ferme. Je me souviens d’une audience (de comparution immédiate je crois) il y a une dizaine d’annnées ou plus. Un ressortissant guyanien avait volé un vélo à une dame de Kourou. Le tribunal n’était même pas sorti pour délibérer. Les juges s’étaient regardés : allez hop 9 mois ferme !