Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Le 26 octobre 2016, Claudy Dacila est condamné à 18 mois de prison dont 10 ferme. Il ne fait pas appel de cette décision, nous a-t-on confirmé récemment au parquet de Cayenne. On peut dire aujourd’hui que la comparution immédiate décidée à l’époque par le parquet l’aura sauvé d’une peine plus lourde au regard de l’enquête qui suivra. Car, en effet, au cours de leur audition dans cette affaire, les ressortissants Haïtiens en situation irrégulière ont parlé : ils ont révélé les noms de plusieurs personnes, autres que Claudy Dacila, impliquées, selon eux, dans l’organisation de leur entrée sur le…
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…