Vendredi 03 Mai

Agriculteur sur le Lawa, un difficile labeur

La vente de dachines, d’une main de banane sur fond d’un vert saturé grillé par le soleil d’août. La scène est quotidienne à Maripa-Soula où les agriculteurs vendent leurs produits maraîchers cultivés sur l’abattis, leurs volailles et les quartiers de zébu. Mais les conditions de rentabilité du métier sont très difficiles. On estime à au moins 200, 300 familles qui possèdent leur abattis le long du Lawa, sur les communes de Papaïchton et de Maripa-Soula, toutes pour nourrir les bouches de la famille ; certaines en plus à des fins marchandes auprès des voisins proches ou des habitants des communes. Cependant,…

La suite de cet article est réservée aux abonné(es).

Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !

Lisez la suite pour 1€

Je m'abonne

Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous

Mot de passe oublié ?

Pas encore abonné(e) ? Abonnez-vous


Lisez la suite pour 1€

Je m'abonne

3 commentaires

  • « activités juteuses de nombreux acteurs du littoral », t’exagères un peu (c’est une litote) madame marion briswalter, non?

  • pour le maroni, la distance entre leur site d’habitation et leur site de production agricole est une conséquence du paradoxe de la population qui cède devant le confort de l’urbanisation regroupée majoritairement au niveau du village principal (habitations avec réseaux, eau potable, électricité,…), amenée par la vision occidentale de la nécessaire concentration des lieux de développement (parc national, ccog,…) et impliquant ainsi la perte la motivation de bouger et de créer de nouveaux petits villages avec de nouveaux services à installer/gérer (services d’eau potable quasi par foyer ou semi-collectif, électricité par foyer ou semi-collectif, ce qui serait trop compliqué à gérer pour nos administrations centralisatrices, trop d’actes administratifs, trop d’actes de constructions isolées à vérifier).

    cette motivation, décision de migrer qui serait majoritairement lié à une volonté au combien prioritaire de développement/ conservation de l’autonomie alimentaire d’un village, pourrait pourtant revenir avec de nouveau petits groupes de populations migrant dès que l’on atteint un seuil de population par grand village faisant que les parcelles sont alors trop loin…

    Le fait de vouloir sédentariser l’abbatis est aussi une vision occidental de la nécessaire concentration des lieux de développement : pour ce type de population relativement pauvre, aucun modèle socio-économique n’est meilleur qu’un système d’abattis brulis si la surface agricole par foyer est suffisante pour respecter la longueur des cycles de friches intermédiaires entre les temps de production.

    La réduction de ces surfaces utiles à la rotation et de ces périodes utiles à la régénération sont donc directement liées à un paramètre naturel : l’augmentation de la population (quoiqu’aussi liés au paramètre artificiel de la concentration des aides sociales), et indirectement à deux paramètres artificiels impulsés par la vision occidentale CCOG/PAG : la concentration urbaine et la concentration agricole.

  • Bravo surtout à ces ingénieurs qui encadrent ces travailleurs dans la difficulté!

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.

Articles associés :

Immigration : les enfermements au centre de rétention en hausse en 2023

L'année 2023 a connu une hausse du placement d'étrangers sans titre de séjour au centre de rétention administrative implanté à Matoury, indique la Cimade dans son bilan annuel rendu public mardi...

La Cogumer reprise par Abchée et fils

Placée en redressement en septembre 2022 par le tribunal mixte de commerce de Cayenne, puis en liquidation judiciaire en mars dernier suite à des difficultés financières, la Cogumer, l'un des ...

Les cinq recommandations pour réaliser la « Route du fleuve »

Un rapport sur la réalisation de la Route du fleuve, rédigé par un groupe de travail mené par les conseillers territoriaux Jessi Américain et Muriel Briquet, devrait être soumis à l'approbation...

1820 kg de cocaïne saisis à Degrad-des-Cannes

Guyaweb avait hier l'information que « 1820 kg de cocaïne ont été saisis dans un conteneur au port de Degrad-des-Cannes, jeudi 25 avril », soit le record absolu. La Jirs (Juridiction ...

Centrale électrique du Larivot : les riverains se rebiffent contre l’oléoduc

À l'occasion d'une enquête parcellaire complémentaire concernant le tracé de l'oléoduc qui alimentera en bio-carburant la centrale électrique du Larivot depuis Dégrad-des-Cannes, une dizaine de...

Toutes les petites annonces ( 0 ) :

© 2024 Comimpex / Guyaweb . Tous droits réservés

Site Internet hébergé par Côté Cube