Lundi 29 Avril

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Davy Rimane : « Je suis un citoyen engagé qui a choisi de s’impliquer politiquement »

Davy Rimane : « Je suis un citoyen engagé qui a choisi de s’impliquer politiquement »

Ancien porte-parole du Collectif Pou Lagwyann Dékolé, secrétaire général de l’UTG Eclairage, Davy Rimane se présente pour la première fois aux élections législatives. Candidat dans la deuxième circonscription, Davy Rimane est sans étiquette mais il est soutenu par l’ancien député, ancien ministre, maire de Saint-Laurent-du-Maroni depuis 1983, Léon Bertrand, lourdement condamné en mars dernier mais toujours en liberté. Le 24 mai, lors du lancement de la campagne de Davy Rimane, Léon Bertrand déclarait qu’un an auparavant Davy Rimane avait déjà « l’intention de se présenter aux élections législatives ».

Il sera face à 6 autres candidats dans la deuxième circonscription de Guyane: Chantal Berthelot, députée sortante et candidate à un troisième mandat sous l’étiquette divers gauche; Richard Joigny (Parti Progressiste Guyanais); Juliana Rimane (Les Républicains), ancienne députée (2002-2007, en tant que suppléante de Léon Bertrand); Bernard Taddeï (Union Populaire Républicaine); Jean-Etienne Antoinette (Walwari), ancien maire de Kourou et ancien sénateur; Lenaïk Adam (La République En Marche), conseiller territorial de la majorité.

1/Quel métier exercez-vous ?

Je suis technicien en exploitation hydraulique à EDF Guyane.

2/Pourquoi vous lancez-vous dans ces élections législatives ?

  • Je suis impliqué dans la vie citoyenne depuis de nombreuses années, à différents niveaux.

Dès mon retour en Guyane, j’ai passé mon diplôme d’état d’éducateur sportif option football afin d’encadrer les jeunes et les moins jeunes. Je suis profondément persuadé que le sport permet de développer des qualités importantes et nécessaires à l’intégration dans la société comme le respect de l’autre et des règles, la combativité, l’entraide et la solidarité. La société dans laquelle on vit maintenant est très individualiste, il faut recréer les conditions du bien-vivre ensemble.

  • Puis, j’ai poursuivi mon engagement dans ma sphère professionnelle en devenant représentant syndical de l’UTG Eclairage. La lutte contre l’injustice est très importante à mes yeux, il faut que les travailleurs aient les conditions de travail nécessaires à leur productivité mais également à leur épanouissement.

Le combat pour l’accès à l’énergie pour tous est primordial car  c’est un préalable indispensable au développement de notre territoire. Aucune économie ne peut être construite dans une zone où il n’y a ni eau potable ni électricité courante.

En effet, la faiblesse énergétique dont souffre la Guyane et particulièrement les concitoyens de l’Ouest et du Fleuve impacte considérablement leur mode et qualité de vie, mais également leur accès à une éducation de qualité, à une couverture sanitaire acceptable et au désenclavement numérique.

L’action syndicale est importante car elle permet de se mettre au service des autres et de défendre les droits des salariés, mais il faut voir plus loin d’autant plus quand on travaille dans une entreprise qui doit mettre en œuvre des éléments structurants. Et c’est en partie, ce champ de compétences qui m’a conduit à envisager d’entrer en politique.

Nous avons vu les difficultés de mise en place d’une PPE correspondant aux besoins immédiats et à venir en matière d’énergie ces dernières années, ce document éminemment politique doit refléter la vision des élus dans ce domaine. Pour l’heure, ce qui a été acté lors du passage de Madame  ROYALE est déjà obsolète  ! Tous les éléments inscrits dans la clause de revoyure de 2018 correspondent aux besoins urgents du secteur de l’Ouest comme le doublement de la ligne entre Petit-Saut et Saint-Laurent afin que nos concitoyens n’aient plus à subir de coupures de 24, 48h voire plus.

Je veux laisser un pays structuré pour mes enfants, pour nos enfants, je ne veux plus voir nos concitoyens vivent de manière différente, voir autant de disparités en fonction de la localisation sur le territoire, voilà pourquoi j’ai décidé de me lancer

3/Quelles sont les forces politiques  qui vous soutiennent ?

J’ai le soutien de deux maires, celui de Saint-Laurent et celui de Sinnamary et je suis particulièrement honoré par ces marques de confiance.  Je suis un candidat sans étiquette qui accorde bien plus d’importance aux valeurs, à la posture et à la représentation citoyenne qu’aux organisations politiques classiques qui sont selon moi, en inadéquation avec la société actuelle!

Ce sont deux Maires qui vivent dans leur époque et qui ne se contentent par d’utiliser la jeunesse, ils prouvent qu’il la pousse et l’encourage. Au-delà de la démarche de renouvellement nécessaire de la classe politique, je pense que ce sont également des hommes avec des postures qui ont su quand il le fallait se dresser contre l’Etat pour préserver les intérêts de leur population.

En effet, Monsieur BERTRAND, lors du mouvement a eu l’attitude que la population guyanaise attendait de ses élus, il s’est mis au côté de sa population et a défié l’Etat  ! Il a envoyé un signal fort  qui a eu un retentissement certain chez moi.

De même, Monsieur MADELEINE avait également eu le courage d’organiser une manifestation en 2015 lors du départ de la 4ème étape du tour de Guyane afin de protester contre la fermeture du pont de Madame de MAINTENON décidée «  unilatéralement et brutalement  » par l’Etat pour des questions de sécurité.

La fermeture de ce pont depuis août 2015 a eu un impact fort sur le développement et l’économie de la commune.

Je suis kouroucien, je suis donc particulièrement fier que mes engagements précédents aient réussi à les convaincre, cela veut certainement dire que je suis en bonne voie.

J’ai également le soutien de nombreux  militants politiques en leur nom, je pense que la liberté de faire est importante et c’est pour cela que je privilégie les hommes aux étiquettes.

4/Quels sont les sujets que vous comptez défendre en priorité devant le Parlement ?

Mes trois axes prioritaires sont l’éducation, la santé et l’énergie. Je trouve dramatique qu’en 2017, sur un territoire français, nous ayons encore ce type de difficultés.

Quand je parcours la Guyane et que je vois les disparités, je me dis qu’il ne s’agit même plus de priorités mais d’urgences.

  • Il nous faut adapter le système éducatif pour qu’il corresponde aux besoins de notre territoire et à la réalité multiculturelle guyanaise.

Un enfant ne doit pas sortir du système scolaire parce qu’il n’y trouve pas sa place. Ce n’est pas à l’enfant de s’adapter à l’école, c’est à l’école de s’adapter à l’enfant!

  • Du point de vue de la santé, le constat est le même!

Il faut s’atteler à doter toutes les communes d’une présence permanente de professionnels de santé, la maladie n’attends pas. Nous ne devons plus avoir de déserts médicaux!

De plus, la construction d’un hôpital à Maripasoula, capable de prendre en charge les habitants de Gran-Santi et Papaichton n’est même plus à débattre, il faut construire vite, la démographie est galopante!

La problématique du CHOG est différente mais il est indispensable d’en faire un établissement autonome, le CHAR ne doit plus demeurer le seul hôpital de référence sur un territoire aussi vaste. Il faut également que le CHOG soit en capacité d’assumer les missions premières de l’hôpital d’une commune composée d’autant d’habitants et connaissant une croissance démographique aussi importante. Il n’est pas normal que les habitantes du fleuve aient à être pris en charge en cas de grossesses pathologiques et douloureuses par le CHAR et, subissent de fait l’éloignement de leur famille dans un moment où l’accompagnement du conjoint ou le soutien familial est essentiel.

Enfin, le CMCK a longtemps eu la réputation d’un établissement performant, symbole de l’excellence à l’instar du Centre spatial par rapport auquel il avait été construit, il est temps qu’il le retrouve. J’ai vu progressivement des services du CMCK fermés, je me demande parfois si le pays fonctionne à l’envers…tant la régression est forte dans tous les domaines.

  • S’agissant de l’énergie, je pense avoir répondu plus haut, j’insiste néanmoins sur la notion de désenclavement à tous les niveaux.

Le maillage du territoire à travers les constructions routières et le développement de voies de communication sont à envisager et penser de manière rapide.

Le collectif LAWA, qui représente les habitants de Maripasoula, Papaïchton et Gran-Santi, demande une voie ferrée pour les relier à Cayenne, je les comprends, dépendre d’un avion de 20 places pour rentrer chez soi est totalement inadmissible. Il en est de même pour le transport du frêt, augmenter les rotations ne suffit plus. Il faut relier ces communes par la route, ce qui impactera les coûts de construction qui diminueront. Ainsi, le développement économique sera favorisé, de même que l’action des collectivités.

Il appartient au député de faire entendre et comprendre au Gouvernement les priorités et les urgences de la Guyane afin d’obtenir des gestes financiers forts et une véritable volonté d’équiper le territoire, je m’attèlerai à la faire avec pugnacité et détermination

5/Quelle sont les propositions de loi que vous comptez élaborer au cours de votre  mandat ?   

Je pense qu’il faut cesser de mentir à la population  ! Voter une loi est un exercice difficile sans intérêt majeur dans le cadre actuel qui fixe l’identité législative c’est-à-dire la stricte application de la règlementation française en Guyane.

Pour autant, à travers un travail d’amendements sérieux, je ferai en sorte de proposer des modifications permettant de répondre au maximum aux réalités guyanaises.

Il existe une véritable problématique transfrontalière en Guyane, nos concitoyens de l’Ouest et du fleuve sont plus proches du Surinam que de Cayenne. Dans certains cas, la présence surinamaise de l’autre côté du fleuve permet aux habitants de ne pas mourir de faim quand le frêt n’est pas correctement transporté par Air Guyane.

Par ailleurs, la problématique de l’immigration clandestine liée à l’absence de contrôle fluvial sur le Maroni occasionne des faits de délinquance, comme on a pu le voir pendant le mouvement, sans qu’aucune sanction ne soit appliquée au délinquant qui traversera le fleuve en toute impunité.

Je pense qu’un travail de lobbying en termes de diplomatie est absolument indispensable quand bien même il s’agit d’une compétence dépendant exclusivement du pouvoir exécutif.

Voilà pourquoi, je parle de posture et du cadre  !

6/La loi de moralisation de la vie publique sera présentée avant le deuxième tour des élections législatives: quelle est votre position sur  ce sujet ?

Je pense que la moralisation de la vie publique doit être prise de plusieurs points de vue.

Je pense qu’un élu qui ne rend pas compte à sa population et qui oublie pourquoi il est élu est aussi amoral qu’un élu mis en examen. Un élu qui utilise les moyens de sa collectivité pour faire campagne également. Il y aurait bien  des choses à dire sur le fonctionnement et l’attitude de nos élus mais je pense que la population est suffisamment mature pour faire la part des choses.

Nous l’avons vu lors de la mobilisation, le peuple a rejeté les élus en place un moment car le peuple voulait se prendre en charge. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de construction, il faut donc travailler avec  tous les acteurs sociaux.

Je pense également qu’il faut respecter le verdict des urnes et la démocratie, personne n’est là par coup d’état ou par la force  ! Quand un élu est conforté par sa population c’est qu’elle se sent représentée. Qui mieux que les habitants d’une ville savent ce qui est bon pour eux  ?

7/Comment comptez-vous faire appliquer concrètement l’Accord de Guyane ?

J’ai compris que le rapport de force est important et que l’Etat ne cède que quand il est en danger.

Il faut que le Guyanais reprenne confiance en lui et réalise que le Gouvernement a plus à perdre qu’à gagner en conservant la Guyane.

Les Outre-Mer permettent à la France de rayonner sur les 5 continents, d’être une puissance spatiale exceptionnelle du fait de son positionnement géostratégique parfait, bénéficie d’une biodiversité extraordinaire et ne paie aucune amende (contrairement aux autres puissances mondiales) pour ses émissions de CO2 grâce à la forêt amazonienne.

L’Accord de Guyane comprend un plan d’urgence nécessaire au rattrapage structurel du territoire, un plan d’urgence dument gagné, je mettrai toute mon énergie pour que l’Etat respecte sa parole.

8/En cas d’élection, comment comptez-vous couvrir votre circonscription ?

J’ai promis à toutes les personnes que je rencontre de revenir les voir. J’ai passé un moment merveilleux avec une partie de mon équipe de campagne ce week-end où nous avons remonté le fleuve sous une pluie battante. Je pense qu’il est essentiel de vivre le quotidien de nos concitoyens pour bien les comprendre.

Je ferai des réunions citoyennes dans l’ensemble des communes de la circonscription pour ne jamais perdre le lien et le contact avec les personnes que je représente. Par ailleurs, je demanderai à ma suppléante Marie-France de faire un travail de terrain permanent pour que nous soyons les députés que nous imaginons, pugnaces, dignes et proches du peuple.

9/Quels sont vos principaux  arguments pour convaincre les électeurs ?

Dire que j’ai l’amour de mon pays ne suffirait pas quand bien même je peux le ressentir dans mes tripes. Je pense que quand on s’implique en politique ça doit être la base de notre engagement.

On me décrit comme  «  l’outsider  » ou «  l’épouvantail  », la candidature que personne n’attendait alors que pour moi, il s’agit d’une suite logique. Je suis dans le paysage public depuis plusieurs années, je pense que la population ne me découvre pas  !

Par ailleurs, je veux pouvoir faire concrètement et j’ai compris que l’action syndicale et citoyenne devait être associée à une représentation politique pour des questions de légitimité et d’efficacité.

Je suis un citoyen engagé qui a choisi de s’impliquer politiquement et qui perçoit le rôle d’un élu comme une mission et non une fonction ou un travail… je pense que cette nuance peut faire la différence.

La population guyanaise veut agir et se sent de plus en plus concernée, il faut l’associer aux décisions politiques.

10/Vous aviez fait partie du comité stratégique du collectif Pou Lagwiyann Dékolé durant le mouvement social de mars et avril, mettant à l’écart les politiques, leur interdisant de négocier avec l’Etat. « Pas de politique » était le discours du comité stratégique du collectif Pou Lagwiyann Dékolé. Quelle est la cohérence avec votre positionnement aujourd’hui alors que vous aspirez à devenir un politique en tant que député de Guyane ?

Nous ne sommes pas contre LA POLITIQUE mais contre les politiques actuels  ! Ce que nous avons rejeté, ce sont les méthodes et l’inertie des élus en place. Si tout allait bien en Guyane, 40  000 personnes n’aurait pas défilé dans les rues de Cayenne et SLM.

Nous avons voulu faire comprendre aux élus que la population les regardait, les observait et attendait d’être entendu. C’est pour cela que nous avons considéré que la première phase de travail et de recueil des différentes revendications devait se faire sans eux. Nous voulions écouter les citoyens et comprendre leurs difficultés, ils nous ont clairement fait comprendre qu’ils avaient perdu confiance en la politique, nous devions le respecter  !

Néanmoins, nous savions que dans la deuxième phase, il faudrait associer ceux qui auront à appliquer les accords et c’est pour cela que nous avons fait appel à eux afin de sécuriser les choses au maximum  !

Nous sommes dans un système représentatif, ceux qui décident sont ceux pour qui on vote, il faut faire le bon choix pour que l’intérêt des Guyanais demeure le point central.

On ne cesse de demander du renouvellement politique, une classe politique en adéquation avec la physionomie guyanaise pour qu’enfin nous nous sentions représentés. Je pense qu’un des éléments de diminution de l’abstention se trouve dans cela. Le jour où les politiques ressembleront à la population, les choses seront différentes.

Nous sommes une population jeune, formée et dynamique, nous devons avoir des politiques à notre image.

Quels sont vos outils numériques de campagne ?

Facebook  : Davy-Rimane-candidat-2èmecirconscription-Guyane-2017

A quoi sert un député ?

Elus au suffrage universel direct, les 577 députés – 539 de l’Hexagone, 27 des Outre-mer et 11 des Français de l’Etranger – composent avec les sénateurs le Parlement qui se réunit notamment tous les mardis et mercredis pour les questions d’actualité. Un député est élu pour cinq ans et a pour mission de discuter et éventuellement de voter les projets de loi du gouvernement mais il peut aussi déposer des propositions de loi. En plus du vote des lois, le député a pour mission de contrôler l’action du gouvernement en posant des questions écrites ou en posant des questions orales en séances publiques.

Comment est-il élu ?

Les candidats qui recueilleront la majorité absolue des suffrages exprimés, représentant au moins 25% des électeurs inscrits, seront élus dès le premier tour. Si un second tour est nécessaire, pourront se présenter les candidats ayant obtenu un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits. Si aucun candidat ne remplit cette condition, pourront se présenter les deux candidats ayant obtenu le plus de voix au premier tour.

Au second tour, le candidat qui aura recueilli le meilleur résultat sera élu, même à la majorité relative. Et en cas d’égalité entre deux candidats, c’est le candidat le plus âgé qui sera élu au bénéfice de l’âge.

Particularité des prochains députés
Ils ne pourront plus cumuler de mandats. La loi du 14 février 2014 interdit en effet le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur. Député sortant de la 1ère circonscription de Guyane, Gabriel Serville le député-maire de Matoury qui se présente à nouveau aux élections législatives est ainsi directement concerné.

Retrouvez nos articles sur lesLégislatives 2017

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4 commentaires

  • beaumont

    Une magnifique interview a garder !! c’est un collector!! merci Guyaweb !!! des candidats de cette trempe on n’en voit que dans nos contrées guyanaises…

    1 – on a affaire à un excité de l’UTG (on l’a vu à l’œuvre ces derniers mois et ces dernières années) qui a des accointances bien connues avec le MDES….

    2 – Je prône l’intégrité des élus tout en exposant mon admiration pour LEON BERTRAND, homme de droite, ancien ministre de RAFARIN et bien connu pour son intégrité et sa probité… faut pas contrarier tata rimane, candidate elle aussi et ancienne députée suppléante de tonton Léon !!!!

    3.  » le Gouvernement a plus à perdre qu’à gagner en conservant la Guyane » merci de cet aveu !!!

    4. « Voter une loi est un exercice difficile sans intérêt majeur dans le cadre actuel qui fixe l’identité législative c’est-à-dire la stricte application de la règlementation française en Guyane. » En gros pourquoi être député ? eh oui les lois s’appliquent à la Guyane (d’où l’intérêt majeur au contraire de travailler pour leur vote !!!) d’où l’intérêt d’avoir des vrais députés qui ne voient pas les choses par le petit bout de la lorgnette guyanaise !!!! c’est pas avec RIMANE que cela va changer… A part TAUBIRA les autres ne l’ont jamais compris… quelle médiocrité

    5. pour le reste des banalités sans intérêt et sans avoir compris l’intérêt des enjeux nationaux : se battre contre les ordonnances MACRON sur le droit du travail et qui vont mettre à bas le code du travail par exemple…. PAS un mot de la part de notre syndicaliste de CHOC !! plus compliqué à faire que de couper l’électricité à toute la population….
    La remise en cause de la politique nationale de santé (autonomie de gestion des hôpitaux qui tuent le secteur hospitalier en France Guyane comprise par exemple !!!

    Aucune conscience des enjeux nationaux (qui sont ceux de la Guyane en même temps).. Quelle vacuité.. c’est consternant

  • Jmc

    Comment avoir du respect pour un syndicaliste de confort qui a la tête qui tourne ? Parlez moi de lutte sociale oui mais pas lorsque on est un nanti bien loin de se mettre en danger dans ses revendications lorsque on travaille ( enfin on travaille pas sûr …) à EDF.
    Sur le peuple il y aurait beaucoup à dire pour faire simple Davy Rimane a pour objectif de l’e conscientiser avant tout à son idéologie.
    L’histoire a montré les dégâts ce n’est pas la peine d’en rajouter.
    Ou plutôt si !!! Se montrer fier d’avoir comme soutien Léon Bertand condamné pour diverses affaires de corruption et parler ensuite de moralisation suffit à discréditer sa candidature.

  • Lire M. RIMANE défendre la moralisation de la vie publique après avoir exposé M. BERTRAND comme soutien me fait dangereusement cheminer sur le chemin étroit séparant la crise de rire hystérique de la folie meurtrière.

  • Flux

    Et le paiement des jours de grève, on a toujours pas le droit d’en parler ?

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