L’appelé des ronds-points
Les aménagements des ronds-points et abords des bourgs n’en finissent plus. Dernière commune à avoir succombé, Roura et ses Portes de la Forêt. Derrière les fautes de goût des structures thermoformées, se cache le coût exorbitant de cette nouvelle manie importée de l’Hexagone qui ne répond pas aux attentes urbanistiques. Mais arrêtez-les ! La manie d’ériger des créations de Jean-Luc Plé sur les ronds points et entrées des villes et bourgs a contaminé les conseillers municipaux. En deux ans, Cayenne, Rémire-Montjoly, Kourou, Sinnamary, et depuis dimanche*, Roura, ont ainsi jeté leur dévolu et l’argent public à ce « créateur de ronds-points » …
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12 commentaires
Dans le genre économie artistique « endogène », on pense tout de suite au Lycée Melkior-Garré, pensé par un artiste « peyi », et dont le mauvais goût n’est plus à démontrer. Par contre, c’est très loin d’être sans entretien…
Alors, mauvais goût importé ou mauvais goût local, peu importe. Il ne faut pas perdre de vue l’objectif final : pouvoir donner à ces oeuvres le nom d’un obscur conseiller municipal afin de satisfaire une famille qui votera « dans le bon sens ».
En métropole, les écoles portent le noms de grands hommes (Ferry, Prévert, Lafontainel, Hugo et Saint Exupéry pour le top 5). Ici, elles portent le noms d’obscurs conseillers généraux dont le plus grand fait d’arme fut certainement de créer quelques emplois sur mesure et pas trop éprouvants pour leur proches. On célèbre les héros qu’on mérite…
Dans le paragraphe » Attractivité et mise en avant politique » tout est dit : Le triptyque imaginé dans le cahier décharge ……. c’est en effet la destination de ces » oeuvres d’art » ….. Un lapsus révélateur !
Salutations
. S’ il est normal de ne pas craindre de répondre en toute sérénité à un thème d’intérêt général, Guyaweb falsifie les propos des personnes interrogées, ce qui témoigne d’étranges frustrations cumulées à un manque de maîtrise du sujet et qu’il convient donc de préciser:
1-Un peu d’humilité ou de connaissances, avant d’énoncer des vérités définitives sur la création et le choix de matériaux; A Kourou justement plusieurs écoles ont rivalisé avec le bois(le totem; le pole culturel, le CAB…), l’acier galvanisé(Kizumba au rd-point des Roches) ou les matériaux composites des Toucan, pour non seulement l’aménagement des rond-points( intérêt esthétique et signalétique) mais aussi d’autres projets en cours en bord de fleuve, objet de féconds débats à chaque fois car il n’est pas de vérité monotype.
2-Djalma a été auteur ou co-auteur de 2 d’entre eux.
3-la ville de Kourou a été à ce jour lauréate au niveau national pour des projets esthétiques, bioclimatiques ou architecturaux comme le pôle Culturel(cf: le moniteur des travaux publics, et le Ministère de la culture). On peut se tromper certes, mais entre ces références et les l’agressivité non professionnelle de guyaweb, il y a tout de même un gouffre.
Bien que je sois d’accord avec le fond de l’article, celui ci arbore des aspects plus proche du pamphlet que de l’article journalistique. Il aurait plutôt fallu le présenter comme une tribune…enfin ce que j’en dis.
L’aliénation culturelle est un pléonasme en GUYANE !ce qui est bizarre ,on n’entend pas un mot de MR STEPHENSON (fervent défenseur de l’université guyanaise et appartenant au lobby anti directeur et président de l’université°sur le caractère « guyanais » du projet de ROURA fabriqué en FRANCE !!!!!!!!!!!!!!
Quand au gars de KOUROU,kontinyé manjé ,sa ké fini on jou!!!!!!!!!!!!!!!!
Quémon t’as pas un peu les chevilles qui enflent ?
Je bisse : ces aménagements de ronds-points. Quel Plé !
Bonjour,
Il a toujours été plus aisé pour certains de critiquer que d’œuvrer. Pire, certains artistes (et toujours les mêmes) passent leur temps à « cracher » sur tout ce qui est fait par d’autres artistes (nationaux ou locaux d’ailleurs). Mais, ces artistes-là, seuls existant devant l’Eternel à leurs yeux, ne répondent jamais aux appels d’offres ! Les paroles, les critiques n’ont jamais fait avancer une région sur aucun point, seul le travail paie ! Alors plutôt que d’attendre que l’œuvre soit réalisée pour la critiquer ensuite, ces artistes-là devraient plutôt faire leur job : surveiller les appels d’offres et y répondre pour apporter leur science, leur sens de l’esthétique à la Guyane ! Pour tout ce que la mairie de Cayenne a érigé, il y a eu un appel d’offres local, régional et national, jamais personne d’autres n’y a répondu ! Par deux fois, l’appel d’offres a dû être passé pour les chaines brisées ! Je précise que le prix payé par la ville comprend la fabrication, le transport, la préparation du sol et la pose de la statue. Très cordialement,
Je connais (personnellement) un artiste plasticien Guyanais qui ne travaille QU’EN métropoleet aux EU. Par contre, il vient régulièrement lors des élections et pose complaisemment au côté de nos politiques…
Pour répondre à « MB » (et quelques autres) et surtout corriger toutes les inexactitudes, contre-vérités, affabulations contenues dans cet article, voici quelques précisions :
« fautes de goûts » : ceci n’est qu’un jugement de valeur et n’engage que vous… Je ne savais pas que MB était le « chantre » de l’art. Donc que vous puissiez ne pas aimer je le conçois parfaitement, mais que vous considériez que vos goûts font référence en matière d’art… laissez moi sourire !
« structures thermo-formées », « structures en plastique » : aucunement….. ce sont des œuvres uniques sculptées à la main par de vrais artistes, ne vous en déplaise.
Dommage que José Legrand ne sache pas faire la différence entre de la matière plastique et la stratification d’une œuvre
Quant à Claude Favier qui importe la majeure partie de ses produits de Chine, il devrait peut-être revoir sa copie et s’enquérir des matériaux qui peuvent être sculptés avant d’affabuler sur le mode de réalisation. Aucune de nos sculpture n’a jamais été moulée, thermo-formée ou réalisée d’une quelconque manière industrielle. Mais peut-être est-ce ses propres méthodes de travail.
Des projets, des demandes, il en émane de partout. Pour y répondre, il faut être à l’écoute de la population et des élus, ce que nous faisons et peut-être est-ce également pour cela que nous sommes retenus lors d’appels d’offres. Ces œuvres sont également couvertes par une garantie décennale, leur installation sur les ronds-points répondent aux contraintes légales, administratives imposées en règle de sécurité routière notamment…
En matière de coût et sur quelques autres points, je ne peux que vous renvoyer vers le commentaire déposé par Mme Loe-Mie.
S’en prendre tout spécialement à Jean-Luc Plé parce qu’il s’agit d’un artiste de la métropole est à mon goût un peu facile. Pourquoi ne parlez-vous pas alors de l’artiste qui a réalisé le nœud à Suzini (6 mois d’existence et dans quel état est-il à ce jour ?…) ou de celui qui a réalisé l’indien du rond-point menant à l’aéroport… les symboles sont inversés… peut-être est-ce par ce que ce sont des artistes locaux ? Il n’en demeure pas moins qu’ils ont réalisés des œuvres, avec leurs imperfections, comme cela peut arriver à tout artiste, à tout être humain qui agit.
Alors avant de dénigrer pour le plaisir de le faire… réalisez, faites quelque chose de vos mains et nous en reparlerons. Et nous verrons aussi si vos réalisations ont apporté autant de joie aux enfants que les œuvres de Sinnamary, Kourou et Roura. Elles leur plaisent, ils se les approprient et c’est là que réside la vérité du « bon ou du mauvais goût », ne vous en déplaise. Car un enfant n’a pas de jugement de valeur, il ne ressent que le plaisir.
Quant à affirmer qu' »un rond-point… c’est un artifice pour bagnoles » : vu le nombre de victimes sur les routes de Guyane, je ne crois pas que ce soit un luxe et je pense (mais ce n’est que mon avis) que multiplier ceux-ci permettrait de sécuriser vos routes en « cassant » les longues lignes droites sujettes à excès de vitesse.
PS : dernière erreur à corriger : l’inauguration a eu lieu à Roura dimanche 15 décembre (et non samedi… mais peut-être MB n’y étiez vous pas)
En attendant j’espère vous donner RV pour de nouvelles œuvres en Guyane, car c’est un département de notre belle France que nous aimons beaucoup, pour sa population accueillante et la beauté de sa faune et de sa flore.
Des horreurs inutiles par les temps qui courent ,claquer autant d’argent alors que les communes sont en déficits.A Kourou une tour avec des drapeaux ,une tour lumineuse,un bassin avec un camembert bleu,des bouts de ferraille tranchant ou au prochain tour un cycliste va s’embrocher et pour finir une cloche devant la mairie
Planté un flamboyant du naturel
Un jolie parterre de fleurs
En Guyane, même les journalistes sont des docteurs en urbanisme en arts plastiques apparemment … Où est la faute de goût ? Dans l’article ou dans les scultures ? Ici, les journalistes autodidactes qui s’inpirent de blogs kourouciens sont autorisés à remettre en cause la décision d’un conseil municipal ? Au nom de la liberté d’expression certe… Mais pas au nom de la démocratie …Comme une brève de comptoir , sans plus de fondement. Ni juridique, ni économique …
Ce papier n’apporte aucune info : on parle de dépenses sans parler de recettes…
En résumé cet article est aussi criticable que les scultures peuvent l’etre.
Comme si tout le monde était légitime à porter un jugement sur tout.
En tout cas, le journaliste lui doit être objectif, impartial et respecter le contradictoire … Encore beaucoup de travail ….bon courage