Vendredi 26 Avril

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Le challenge d’une règlementation de la chasse : une mission qui dérange

Depuis le 7 avril, deux fonctionnaires d’Etat, spécialistes de la question, Eric Fouquet et François Colas-Belcourt, sont en mission interministérielle en Guyane en vue de l’établissement d’un permis chasse en Guyane. Le département est le seul de France à ne pas en disposer et les enjeux de préservation sont sans commune mesure au regard de la biodiversité locale. Une série de rencontres est organisée avec des élus et des associations de chasseurs, dans le respect du dialogue, selon les premiers témoignages recueillis. Si quelques contestations grondent, des pistes sont émises. La mission s’achève le 30 avril. Réglementer la chasse, voilà…

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10 commentaires

  • Matouryman

    Enfin, voila près de 20 ans que l’ADEGM lors de son combat contre l’armée avait déjà demandé un permis de chasse, non pas pour empêcher la chasse, mais surtout pour que les chasseurs occasionnels arrêtent de chasser à coté des maisons et ne tue plus n’importe quoi.
    Il y a assez de gibier pour ne pas détruite les espèces protégés et en voie de disparition
    cela permettra aussi de recenser les fusils de chasse, un petit millier.
    Et aussi de chasser dans la réserve naturelle du Mont Grand Matoury., alors quelle se repeuple.

  • foutez leur la paix les bestiaux
    des extra terrestres vont venir vous chasser pour faire du sport pas pour vous manger car vous n’êtes pas comestible

  • Bon commentaire. C’est sûr qu’il faudra règlementer la chasse en Guyane. Ce qui résoudra bien des problèmes, vente des armes et des minutions, connaissance des armes, identifier les chasseurs, arrêter les massacres par certains…Mais comme le dit votre commentaire le vrai fléau est bien l’orpaillage et pas seulement l’orpaillage clandestin. Ils se nourrissent tous des animaux de la forêt, (sites de plus de 2 000 personnes), détruisent la forêt donc l’habitat et la nourriture des animaux, polluent nos rivières (il n’y a pas une rivière non polluée en Guyane). L’État est incapable éradiquer ce grand fléau et se retourne contre ses compatriotes pour faire croire qu’il agit dans notre intérêt. Oui il faut tenir compte des observations émises par les différentes communautés de la Guyane, et la règlementation devra être unique et valable pour tous, pas de favoritisme. Toute l’année il y a des gens qui tuent des kwata (singes atèles) sans qu’il y ait obligatoirement de deuil. Tenir comptent des anciens en pratiquant la « loi du grand-père ». Tout est possible avec de la volonté et à condition d’être uni (toutes communautés confondues) comme un seul homme sans chercher à se démarquer. C’est l’avenir de la Guyane qui doit prôner. Bonne journée à tous.

  • Johann

    « Chasser dans une réserve parce qu’elle se repeuple ».

    Seigneur, ayez pitié.

    Voilà l’exemple type de la connerie. Chasser oui. Mais chasser bien ! Gérer la ressource, éviter de tirer sur tout ce qui bouge sous prétexte que c’est mangeable.
    Respectons la tradition guyanaise intelligemment.

  • Johann

    Surtout que le but de la chasse est devenu la revente dans la majorité des cas.
    Respects à ceux qui chassent pour leur famille.

  • C’est toujours la faute de l’autre…l’orpailleurs, le Surinamais, le Brésiliens, etc…
    C’est seulement la faute de tout le monde. En Guyane, la logique est que si ce n’est pas moi qui tire, ce sera un autre.
    Le permis est important car il y a trop de personnes comme les étrangers et certains métros (Pompier de Paris, militaire, gendarme, CSG, Education nationale…) nouvellement arrivés qui prennent un fusil et vont chasser des animaux qu’ils ne connaissent même pas et tire n’importe quoi, pour utiliser les cartouches, plus « les pontes, gradés » qui a chaque fois qu’ils arrivent en Guyane, souhaitent manger du gibier interdit.
    Sur les 50 premiers km du littoral, on ne peut pas dire que c’est les orpailleurs qui tirent sur
    tous ce qui bougent.
    Les personnes qui chassent en professionnels illégalement, quelques centaines de personnes dont beaucoup de Guyanais avec des beaux 4×4 avec des beaux canot et moteur qui remplissent congélateur (40 ans de congélateur, cela fait mal) et vendent en sous main leurs cargaisons. Ces personnes vont entrainer une réglementation qui va peser sur tout le monde, les interdictions pleuvent déjà et vont continuer de pleuvoir…. Pas le droit a l’erreur pour le petit chasseur, l’utilisateur du milieu, le randonneur, le guide, mais les braconniers, avec une dizaines de gardes pour 90 000 km2 n’ont quasiment rien a craindre. Arrêtez également ceux qui chassent de leurs véhicules sur le bord des routes, ces gens ne méritent pas d’être appelés chasseurs…
    En Guyane, on veut seulement pouvoir chasser et manger entre amis ou en famille (stop aux gibiers pour les mariages et les baptêmes, etc…
    De tous temps, les traditions on été faites pour évoluer, s’adapter et se perpétuer par rapport a l’environnement de vie.
    Ils restent peu de personnes aujourd’hui qui chassent vraiment pour manger a part dans le sud de la Guyane.
    On parle beaucoup de tourisme ces derniers temps. Comment concurrencer les autres pays Amazonien si la forêt est vide, vous croyez qu’ils viennent en Guyane juste pour la fusée, le bagne et le carnaval…
    C’est pour une expérience en forêt et fleuves, rencontrer les populations et voir des animaux

    Pour dire que ces discussions avec les élus et les associations de chasseurs ne représentent qu’une petite partie des utilisateurs de la forêt et des fleuves.
    N’oubliez pas la pêche SVP

  • c’est des assassins

  • Pauvre animal marcher tranquillement dans son milieu et se faire allumer par du plombs par un assassin embusqué et à quelques mètres.

  • Ce que les amoureux de la nature ne savent pas, c’est que on pratiquant la chasse juste sur le littoral (entre Saint-Laurent et Saint-Georges en passant par Cayenne) et en bordure des fleuves, beaucoup d’animaux en échappaient. Seuls ceux qui venaient près des routes et près des rivières pouvaient être chassés. Il arrive souvent que le chasseur retourne bredouille en ayant chassé toute la journée et toute la nuit en bordure de route, cela fait partie de la chasse et on ne se plaint pas, ce n’était pas grave. Le peu d’animaux tués lors de sortie de chasse ( on ne parle pas des extrémistes viandards qui ne sont pas, à mon avis, des chasseurs) n’impactait pas la diminution des animaux en Guyane, parce que la grande réserve à l’intérieur du pays n’était pas touché et permettait de repeupler régulièrement le littoral. Ce n’est que lorsque l’orpaillage (légal et illégal) à grande échelle est arrivé à l’intérieur de la Guyane que les animaux ont commencé à diminuer. S’il vous plait messieurs les écolos vous n’avez pas le monopole de la gestion durable de la faune et de la flore en Guyane. Nos « Gangan » de toutes les communautés ont toujours su préserver notre faune, pour une chasse ancestrale durable. Si le chasseur n’est pas un écolo, il n’est pas un vrai chasseur. En favorisant la chasse uniquement sur le littoral et les fleuves, la faune sera toujours préservée. Merci de m’avoir lu et sans rancune.

  • pour des animaux heureux.
    GanGan ou pas, nos anciens n’avaient aucune connaissance de la gestion durable.
    Nous avons des données qui nous permettent d’évaluer les populations et de connaitre les espèces en péril.
    La chasse en bord de route est encore une autre cruauté réservée aux animaux.
    sachez que lorsqu’une espèce ne trouve pas de quoi se nourrir elle se rabat sur une autre plus giboyeuse. Alors si elle est infructueuse sur la côte, le repeuplement sera d’autant plus difficile. Les animaux n’ont pas de congélateur (pour nous stocker) pour le lendemain. Leur chasse ne doit cumuler que très peu d’échec pour un repas.
    Beaucoup de force et de lutte pour se nourrir.
    Appliquons une réglementation drastique et comme cela nos jardins seront peuplés de beaux animaux.

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