Le malathion a bien été interdit de 2007 à 2010
Interdit, non renouvelé par les fabricants, utilisé comme pesticides… Guyaweb tente d’y voir clair dans ces affirmations contradictoires à propos du malathion. La pétition en ligne : « Le malathion est un insecticide et un neurotoxique, interdit en Europe depuis 2007 et en France depuis 2008 ! » en ligne sur avaaz.org depuis le 14 août. Sandrine Chantilly, directrice du service démoustication du Conseil Général : « L’Union européenne n’a pas interdit le malathion. Mais en 2008, il n’y a pas eu de demande de renouvellement de son autorisation de commercialisation en tant que lutte antivectorielle » lisait-on dans FranceGuyane le 19 août. Christian…
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9 commentaires
Lire les dernières lignes de http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:62008CO0060:
ici : http://t.co/oQiOjnwn0D -> le pourvoi des chimiquiers a été rejeté. Le malathion est donc toujours interdit. Sinon il n’y aurait pas eu besoin d’un arrêté de dérogation…
Le pourvoi de l’entreprise chimique a effectivement été rejeté. Mais un nouveau dossier a été monté pour autoriser le malathion comme phytosanitaire, ce qui fut fait par directive en 2010. http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?qid=1408800839317&uri=CELEX:32010L0017
Mais pour l’usage comme biocide, la non-inscription d’août 2007 court toujours, d’où la nécessité d’une dérogation.
Et donc… que conseillez-vous pour luter contre les moustiques adultes ? Des tapettes géantes ? Oui, il y a des risques pour la santé avec le malathion, comme pour tous les produits chimiques. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’encadrer strictement sont utilisation. Mais actuellement, le gros risque pour la santé, c’est le chikungunya. Je ne suis pas un grand défenseur des « pouvoirs publics », mais s’ils avaient continuer à utiliser la deltamétrine, tout le monde serait monté au créneau pour dire que c’était inefficace et qu’on ne faisait rien pour lutter contre la maladie. Il arrive un moment où il faut prendre ses responsabilités. Accentuer le recherche sur des produits non toxiques, issus de plantes ou de champignons, oui. Mais cela ne résoudra en rien l’épidémie qui se profile à ce jour. Entre un risque potentiel, que l’on peut s’efforcer de canaliser, et un risque certain que l’on ne contrôle pas, il faut bien trancher.
Tout à fait d’accord. Le pire est de rien faire. Faisons confiance aux autorités compétentes sur ce dossier quand elles sont DANS L’ACTION, car pour l’instant elles n’ont pas fait assez.
Des personnes âgés meurent aujourd’hui des conséquences du chik et encore une fois regardons la souffrance physique des nombreux antillais qui l’ont attrapé.
La moindre des choses à faire, c’est de prévenir des horaires de passage de la baigonneuse afin que l’on puisse fermer son habitation et protéger nos effets personnels comme du linge qui sèche, corbeille à fruits, etc. La liste est longue.
Idem pour votre voiture, car si elle se fait gazer en direct, votre peinture et votre vernis en prendront un sacré coup !
Personnellement, je pense que l’épidémie peut-être contrôlée sans l’usage de biocide.
Contrôler l’épidémie sans l’usage de biocide, ce serait vraiment l’idéal, on est bien d’accord. Mais la question est : comment ?
Extrait du Rapport de l’Institut Pasteur du 28 mai 2014sur le malathion.
« les populations d’Ae. aegypti de Guyane étant déjà résistantes à cet insecticide, les pulvérisations spatiales de malathion risquent de n’avoir qu’un impact limité sur le terrain…
Enfin, il est important de rappeler qu’une lutte efficace contre Ae. aegypti doit, dans le contexte de la Guyane, avant tout cibler les stades larvaires, en privilégiant la destruction physique des gîtes et, lorsque cela n’est pas possible, l’utilisation de larvicides tel que le Bti, pour lequel il n’existe pas de résistance en Guyane. »
Il faut battre les moustiques : il faut envoyé les gardes de l’ONCF, au moins ils seront utile.
Le combat est dans la ville, pas dans la foret, alors ils pourront aller.
Aaa…
« Encadrer strictement son utilisation »? Ah… Vous êtes-vous demandé comment les autorités (au sens large) ont strictement encadrés l’utilisation de la deltaméthryne, pulvérisé systématiquement en Guyane ? Quels suivis ont été mise en place, sur la santé humaine, l’environnement, etc… Comment expliquez-vous que ce produit est toujours pulvérisé dans les rues alors qu’il n’est plus efficace depuis un certain temps ? Faire confiance aux autorités ou ouvrir les yeux, chacun est libre… Prendre ses responsabilités, ce n’est pas faire n’importe quoi sous prétexte que l’on a peur ! La peur n’est en général pas bonne conseillère…