Lutte contre l’or illégal : l’extinction de voix des Hurleurs…
Producteur exécutif localement de la série Guyane (fiction de Canal Plus dont le tournage du second volet doit s’achever en mai selon l’intéressé), Pierre-Olivier Pradinaud est à l’image du collectif des Hurleurs dont il est l’une des figures de proue : aphone depuis 5 mois sur le sujet de l’orpaillage illégal. Il le reconnaît et s’en explique. Entretien. Guyaweb : Sur le plan médiatique, on n’entend plus les Hurleurs depuis la venue d’Emmanuel Macron, il y a 5 mois. Vous ne montez plus au créneau. Peut-on parler d’essoufflement ? Pierre-Olivier Pradinaud : C’est une question d’organisation du cœur des Hurleurs. Nous sommes…
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7 commentaires
Pour y comprendre quelque chose dans cette attitude il serait peut être intéressant de regarder les financeurs – derrière canal plus – ou facilitateurs logistiques en Guyane de cette série
La démobilisation générale dans ce type de mouvement est sans doute aussi liée au détournement lamentable des finalités du mouvement de l’année dernière, qui a écœuré bien des bonnes volontés en Guyane… Tous ces collectifs sont désormais suspects de récupération, de manipulation, de collusion et de tripatouillage.
Analyse très juste… Et fort dommageable pour la Guyane.
Quand l’UTG et ses copains indépendantistes comprendront qu’ils tirent systématiquement dans les pieds de leur « propre peuple », et que l’on mettra moins sur le devant de la scène des gens comme Mancée, Rimane et consorts, alors peut-être que la majorité silencieuse retrouvera le goût à l’expression. Aujourd’hui, tout semble atrophié, tué dans l’oeuf, au plus grand plaisir d’un gouvernement qui a d’autres chats à fouetter que les 300.000 personnes qui vivent de l’autre côté de l’Atlantique.
Un peu de durée, de pérennité dans les luttes, avec des concrétisations locales et des compétences réelles ne seraient pas de refus pour le bien de la Guyane. Sans quoi nous n’entendront plus que les 15% d’indépendantistes (que je trouve particulièrement xénophobes voire racistes).
M’enfin voilà… Chacun préfère s’occuper de soi, de son Q7 et du jugement dernier… pffffff
Monde de merde.
En quoi l’utg est-elle responsable de la démobilisation des hurleurs? Je ne les aime pourtant pas mais permettez moi de ne pas comprendre le rapport? Par contre vous ne semblez pas vouloir relever le fait qu’il soit écrit qu’une bonne partie des hurleurs ont quitté le département! Surement des écolos tropicalisé de passage qui dans les faits s’en fichent du bien être de la Guyane et qui veulent tout bloquer. Pour preuve, or de question ne semble pas être contre les illégaux! A mo ki di!!! A mon sens voilà pourquoi cela ne fonctionne pas car le principal combat doit rester l’orpaillage illégale mais quand les hurleurs se sont fait infesté de personnes anti industrie et qui mélangent tout, il a perdu de sa crédibilité. On peut être contre les orpailleurs illégaux sans pour autant cracher sur les légaux qui eux essayent de travailler en préservant au mieux notre environnement. Il y de la place pour du développement durable en Guyane et une exploitation raisonnable de nos ressources. Je pense que la vrai raison dès le départ c’est l’hypocrisie qu’il y a dans les objectifs de tous ces collectifs, hurleurs,or de question, KPLD etc pas de ligne stable!!!!
Vous êtes allé vérifier sur le terrain si les orpailleurs légaux respectent l’environnement, vous pensez vraiment que c’est leur préoccupation ? Il faut éviter les affirmations sans fondement. Les plus à même d’en témoigner sont les populations qui vivent aux abords des sites miniers. Les faits nous démontrent que les interactions sont nombreuses entre orpailleurs légaux et illégaux.
ou en est la coopération avec les autorités brésiliennes? que dit l’Europe de ces pollutions/destructions (vs les nitrates en Bretagne)?
Le problème c’est que pour les écolos enfin dit écolos il y en a quand même quelques uns de vrai l’environnement c’est leur fond de commerce et si il n’y a plus rien à tirer alors fini où d’autres des vrai ont trouvés des places dans l’administration et ils ne peuvent plus beaucoup parler.
Jai pu constater cela lors du combat du Mont Matoury contre l’armée même le WWF national s’était retiré
Des actions militantes avaient été engagés à cette époque pour faire sauté les barges brésiliennes côté Surinam mais tombé à l’eau.
Il y a un temps pour les paroles et un temps pour les actes où plus rien ne fonctionne