Un projet lourd de menaces selon le collectif Or de Question déjà engagé contre la Montagne d’Or.
« Jusqu’au 24 juillet, une consultation publique vous permet d’exprimer votre opposition à un énième Permis de recherches minières portant sur 17 500 hectares dans l’ouest guyanais. De par sa superficie et ses actionnaires, ce permis de recherche nécessite une mobilisation exceptionnelle car il prélude à une prochaine Montagne d’Or » indique le collectif Or de question.
« Derrière Takari Mining (…) se trouve en fait l’une des plus grandes compagnies aurifères au monde : la multinationale étatsunienne Newmont Mining qui détient 50% des parts de Takari Mining. Les 50% restants sont détenus par la société CME [Compagnie Minière Espérance] propriété de Carol Osterero, présidente de la Fédération des Opérateurs Miniers de Guyane ».
Alors que le gouvernement vient de retoquer le projet minier industriel Montagne d’Or dans sa forme actuelle et s’est engagé à réformer le Code minier d’ici à la fin de l’année, « il est irresponsable de continuer à accorder des permis miniers destinés à l’industrie extractive » et « il est impératif de geler toutes les demandes de permis de recherches » selon Or de Question.
En effet, « Takari Mining, tout comme feu le projet minier Montagne d’or, envisage à terme une mine à ciel ouvert : l’une des industries les plus polluantes au monde tant pour l’environnement que pour la santé de générations de Guyanais ».
Le collectif Or de Question appelle donc à agir « maintenant quelques minutes » en participant à la consultation publique ouverte jusqu’au 24 juillet sur le permis minier Espérance Nord présentée par la société Takari Mining, « pour n’avoir pas à lutter d’ici peu, durant des années, contre une future demande de permis d’exploitation ».
6 commentaires
L’exploration minière en général n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes du fait des kilomètres de carottages cumulés sur de vastes territoires. La
L’exploration minière en général n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes du fait des kilomètres de forages cumulés sur de vastes territoires. Pistes d’accès et déforestation des camps de base…
Mais surtout, Les zones à minerais métalliques présentent des fractures et fissures qui stockent de l’eau et communiquent entre elles.
Lors de la foration, les polluants injectés (boues lubrifiantes et additifs de synthèse.) et ceux présents dans la roche (Uranium, Thorium, Arsenic, Plomb, Mercure, bismuth…), se déplacent alors facilement et peuvent provoquer une pollution des sources hydrothermales par diffusion de ces toxiques.
De même, les matériaux remontés par la foreuse (poussière de roche + boues de forage) vont se mêler en partie aux eaux de l’aquifère.
Quid du devenir des boues de forage en forêts guyanaises ? On sait que celles du forage Off-shore de Total ont été retraitées aux Antilles, comme expliqué ici
Les forages en forêt sont-ils rebouchées après extraction des carottages pour éviter la contamination des nappes phréatiques ?
Plus d’infos sur les raisons de dire Non à ce énième permis de recherche sur le site de Or de Question.
Bonjour
Merci pour le lien vers la consultation publique.
Je suis allé y apporter mon soutien au projet et j’invite ceux qui croient que l’installation de légaux est un outil contre l’orpaillage illégale à faire de même.
Cdlt
Ok raph j’y vais de suite
Ha, Haha ! sacré Raf973 ! Avec ce style d’invitation, tu ne vas pas te ruiner en petits fours ! Pour plus de compagnie, je conseille à Raf973 d’inviter aussi ceux qui croient que la terre est plate, que l’homme n’a jamais marché sur la lune, que les traînées d’avion déversent des produits chimiques secrets…
Merci a guyaweb pour l info.
J ai bien evidement soutenu ce projet .