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Foncier et Minier : ces deux rapports que l’Etat refuse de rendre publics

Foncier et Minier : ces deux rapports que l’Etat refuse de rendre publics

L’Etat refuse de communiquer deux rapports, réalisés sur fonds publics et finalisés au moins depuis 2019, concernant le transfert du foncier et le secteur minier en Guyane. Et ce, malgré un avis favorable de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) quant à la transmission de ces deux documents, qui seraient bien utiles au débat public. Rapport sur le transfert du foncier Les Accords de Guyane, signés suite au mouvement social de mars-avril 2017, prévoyaient le transfert de 250 000 hectares à la Collectivité territoriale de Guyane et aux communes et de 400 000 hectares aux peuples autochtones de Guyane….

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11 commentaires

  • FF
    09 décembre 2020

    En règle générale, si nous sommes dans une démocratie digne de ce nom, une administration qui a reçu un avis de la Cada confirmant que tel document est communicable au citoyen, transmet.

  • GZ
    09 décembre 2020

    « dans une démocratie digne de ce nom »
    Oui, indépendamment de la pertinence de ces cessions réclamées.

    En Métropole l’avis de la Cada est suivi à 80%.
    En Guyane c’est 0 %, place post-coloniale oblige. On va voir jusqu’où vous devez aller pour l’obtenir…

    Pour info, j’ai dû faire 5 procédures contre l’EP(F)AG et la DAAF pour l’obtention des vulgaires PV des « commissions locales foncières » (une association illégale des débiles enthousiastes) et des CA de l’EPAG…
    Ensuite, des procédures auprès du même TA pour obtenir l’exécution des décisions rendues…
    Pour obtenir, au final, des documents où manquent des pages entières (ce qui est strictement interdit par la Cada, seulement des noms peuvent être éventuellement occultés)
    Qui dit mieux ? Qu’il lève la main :-) !
    Le tout en deux ans. Pour mettre à jour les magouilles des fonxis criminels autour de simples parcelles agricoles à Wayabo. Alors, la question d’une cession massive à ces gueux… Bon courage encore.

  • FF
    09 décembre 2020

    Non GZ pas 0%, tu joues au réducteur en chef. Dans les années 2000, l’ONG Sherpa n’arrivait pas à obtenir des documents de la Diren en Guyane relatifs aux sociétés minières (documents relatifs à l’environnement je crois de mémoire). Sherpa a saisi la Cada qui a rendu un avis favorable à la communication desdits documents. La Diren a transmis…

  • GZ
    09 décembre 2020

    Tu trouves UN cas ? LOL
    Non, sur ce terrain-là, 0 % ou 4% voire 60 % sont tjs ZERO.

    Alors, procédure ?

  • Jmc
    10 décembre 2020

    En ce qui me concerne, on peut dire ce que l’on veut, il semble vraiment que l’administration par l’Etat est bien loin du niveau de transparence minimal. Le tout serait de savoir pourquoi particulièrement en Guyane.

  • GZ
    11 décembre 2020

    Parce qu’un système politique fondé sur le centralisme est naturellement opaque, + la place « ultra-périphérique » de la Guyane et ce, dans tous les sens…
    L’administration n’a rien à respecter en Guyane, c’est le terrain libre devant le golem obèse et stupide.

  • Morvandiau
    12 décembre 2020

    @GZ
    Vu ce que vous avez vécu, vous n’avez donc pas encore compris que la transparence et la démocratie ne peuvent pas être en Guyane au même pied d’égalité que dans l’hexagone ?
    Historiquement, depuis la fin de l’esclavage, la société Guyanaise s’est organisée en société post-coloniale basée sur la prébende, structurée en réseaux d’intérêts et familiaux.
    L’installation du centre spatial à Kourou a été une opportunité formidable pour ce système quasi mafieux.
    Devenant un enjeux stratégique au niveau Européen, la Guyane est l’objet d’un racket permanent par les potentats locaux.
    Les agents de l’État bouffent constamment leur chapeau face à une paix sociale régulièrement menacée par des agitateurs prétendument indépendantistes, compères de ces potentats qui n’entendent pas faire une croix sur leurs acquis coloniaux et leurs situations rentières.
    Combien de directeurs de service de l’administration ont giclé suite aux gémissements capricieux d’élus faisant remonter à Paris les inquiétudes face à des volontés de mettre de l’ordre et de la lumière dans leurs combines ? La liste est longue et se complète tous les mois…

  • Francois
    12 décembre 2020

    je suis assez d’accord avec les analyses de Morvandiau, notamment les kollusions entre familles riches et lokales et les services de l’Etat ainsi qu’avec les agitateurs-blokeurs de giratoires. Par contre je ne suis pas du tout d’accord avec l’attribution facilitée de fonciers aux miniers, au détriment des Peuples Autochtones et au détriment de l’environnement. Qui a dit que le monde d’après sera différent du monde d’avant ?

  • Bello973
    12 décembre 2020

    Hum, insinuer ainsi que la transparence de la puissance publique gérée depuis Paris, serait l’otage de potentats locaux…cela équivaut presqu’à dédouanner les services de l’état de leurs responsabilités en principe première (gulp) de justice et de transparence envers les citoyens… En gros, nous fonctionnaires parisiens, on vous cache des choses, « on mange notre chapeau » (re-gulp) mais c’est à cause des turpitudes de vos potentats locaux. Cautionner une telle explication est plutôt problématique… Quand arriverez vous à admettre que comme l’explique GZ, les services de l’état considèrent de facto que les citoyens guyanais sont des citoyens de seconde zone, qui n’ont pas droit à la même protection et information. Protection, car ce sont bien ces services de l’Etat qui sont censés protéger les citoyens locaux, des éventuelles turpitudes de leurs petits potentats. Excuser et minimiser ne serait-ce que d’un poil, la lacheté ou la connivence de ces institutions premières, c’est admettre et pardonner que l’institution suprême soit gangrénée, ou pire corrompue… On a donc l’impression que vous vous raccrochez coûte que coûte à la responsabilité et aux turpitudes des individualités locales (bien réelles cela-dit) pour refuser d’admettre que votre Etat sombre lui aussi dans la magouille et l’oppacité en ne s’y opposant pas clairement, ce qui est poutant infiniement plus grave…

  • Bello973
    12 décembre 2020

    François, les postures anti-K as usual, en mode gros sabots, relèvent à minima d’une forme de carcan idéologique… Vous voyez des K là oú il y a des citoyens. et là oú ailleurs il y aurait des gilets jaunes, sans autre étiquettage communautaire… Vous vivez donc en Guyane, non pas avec des concitoyens, mais parmis des Autochtones et hélas, des K qui vous opressent puisque c’est d’abord cette identité que vous stigmatisez avant tout chose. Ce mode de raisonnement communautariste, c’est aussi du séparatisme comme dirait l’autre…

  • GZ
    13 décembre 2020

    Morvandiau
    votre explication est plus que du « problématique » à la Bello qui vous a répondu pour l’essentiel.
    Tenir les potentats locaux pour oppresseurs des pauvres fonctionnaires et politiques parisiens, jusqu’à rendre impossible la transparence et la démocratie en Guyane… Fallait oser, juste au moment où ces belles choses vacillent en Métropole aussi…

    Le racket permanent… Mon cher compère, la Guyane subit l’impéritie métropolitaine et l’inefficacité bétonnée du maladif dirigisme national, ce qui aboutit nécessairement à un sous-développement qui oblige une perfusion permanente. Dès lors, la corruption règne tout naturellement, car la gratuité gangrène la vertu.
    Celle-là est la conséquence, pas la cause. Comme le chômage en Métropole, voyez ? Chômage il y a parce que le modèle politico-économique est défaillant, non pas parce que le Gaulois refuse de travailler.

    Les « potentats locaux » ne rackettent certainement pas « l’Etat », mais ils composent avec les passe-droits que le système leur offre. Comme le font les élus métropolitaines dès qu’ils peuvent… Ils le font en bonne entente avec les services étatiques, rassurez-vous. Ils fonctionnent de la même façon, esprit commun d’un système politique fondé sur l’interventionnisme permanente, sur le mépris de la subsidiarité.

    Vu ce que j’ai vécu – et que je continue à vivre- , je peux vous assurer d’avoir compris la nature du « racket », appelons-le terrorisme administratif.
    P ex, ce ne sont pas les potentats locaux qui confisquent arbitrairement les biens investis de citoyens sur des parcelles que ceux-ci croyaient de bonne foi comme étant les leurs, mais les seuls fonctionnaires. Vous savez, j’ai leurs échanges (EPFAG, DAAF) où ils s’engueulent à ne pas savoir qui est le responsable de l’absence de définition de la « mise en valeur », dont le caractère « non concluant » « motive » l’éviction de leurs victimes agriculteurs… (Bassin mine d’Or, Wayabo, Macouria etc)
    Leur mode de fonctionnement est l’arbitraire, en dehors de toute loi, de toute humanité. Leur but est questionnable… La liste est longue, c’est tout un roman, savez-vous. Faudrait que je l’écrive…ça serait très volumineux.

    Ces fonctionnaires sont d’abord incompétents, puis lâches, pour finir malveillants et voleurs. A la zoraye, en territoire conquis, où ils administrent extrêmement mal mais où ils se défendent avec la plus extrême férocité.

    Les potentats locaux manigancent et profitent comme ils peuvent, tirant bénéfice des « commissions », lieux de détournement de biens publics (voilà, comme demain, à la « commission d’attribution foncière ») mais ne sont pas à l’origine des règles pourries.

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