Suppression de la taxe douanière sur le vivaneau destiné à l’exportation
La taxe douanière de 15 % appliquée depuis 2021 sur le vivaneau rouge pêché dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) guyanaise par une flotte semi-industrielle de 45 ligneurs vénézuéliens sous licence communautaire, a été supprimée le 22 août par un arbitrage présidentiel qui s’inscrit dans les engagements pris par le chef de l’Etat lors de son déplacement éclair, fin mars, en Guyane. Cette suppression de la taxe douanière sur le vivaneau est une aubaine pour la société Abchée et fils (SAF) qui vient de racheter la Cogumer et détient ainsi désormais le quasi-monopole sur le marché du vivaneau, un des…
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2 commentaires
Donc 12 ans après l’alerte faite par l’étude de l’ifremer, on se déciderait donc à quantifier enfin l’impact des flottilles illégales sur la ressource? Je reste dubitatif… Car soyons réalistes, une telle nonchalance peut facilement s’expliquer de façon rationnelle. Sachant qu’en 2023 le WWF recensait 126 tapouilles illégales en une journée de survol. Sachant que l’Etat n’a évidement pas les moyens (la vedette des douanes est quand même restée en panne deux ans) de faire face à une telle invasion, il n’a donc pas trop intérêt à voir sortir une étude qui démontrerait clairement l’impact de son impuissance à éradiquer un phénomène de pêche illégale, détruisant la ressource. L’incertitude permet au moins de sauver la face. Je déconseille donc vivement une telle étude… On ne peut se permettre de miner la confiance du citoyen dans la capacité d’action de la puissance publique. Ou alors, à minima il faudra garder cette étude secrète au moins deux ans, comme pour celle sur le carburant. Mais idéalement, ne devrait-on pas reporter cette étude de plusieures années supplémentaires, histoire de la caler par rapport aux éventuels renouvellement de flotte à long terme,… afin de pouvoir en tirer un bénéfice en terme de communication politique? Là, en se précipitant pour quantifier… l’incurie risque d’être mise à poil, sans aucun slip à l’horizon.
Reste à attendre que les pêcheurs confirment qu’ils profitent de cette suppression !