La 4ème édition de la Journée Portes Ouvertes du Parc Amazonien de Guyane (PAG) se tiendra samedi 2 mars 2024 de 9h30 à 17h au siège de l’établissement public, 1 rue de la Canne à sucre à Rémire-Montjoly. Une journée durant laquelle le Parc Amazonien de Guyane créé en 2007 présentera ses missions et les activités qu’il mène dans le Sud de la Guyane. « Cette journée est également l’occasion de mettre en valeur les richesses naturelles, culturelles et humaines de ce territoire unique » annonce le PAG.
La veille, vendredi 1er mars à partir de 18h30, le PAG organise une soirée spéciale à la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane à Rémire-Montjoly pour « une présentation inédite du documentaire sonore « From Castries to Saül » qui a travers des témoignages conte l’histoire des Saint-Luciens en Guyane à travers les plantes médicinales ».
Ce même soir, 1er mars, une sélection de films du Parc Amazonien de Guyane sera projetée sur les écrans de l’Eldorado à Cayenne à partir de 20h. « Guidés au son des musiques traditionnelles aluku, vous découvrirez ainsi la perlerie autochtone. Vous vous laisserez peut-être tenter par un tatouage éphémère wayãpi, le kusiwa avant de déguster des produits venant aussi bien du Lawa (Maripasoula/Papaïchton) que de Saül… Vous serez amenés à des promenades naturalistes mais aussi à suivre la fabrication de flèches wayana ou dessiner selon les règles du Tembe ou alors vous irez jouer au Djulu, jeu typique businenge… » indique le PAG.
Pour rappel, le Parc Amazonien de Guyane, plus vaste parc national de France et de l’Union européenne, représente une surface de 3,4 millions d’hectares dont une zone de cœur de 2 millions d’hectares – un espace réglementé dont le but est de protéger le patrimoine naturel – et une zone d’adhésion de 1,4 millions d’hectares regroupant quatre communes : Maripa-Soula, Papaïchton, Saül et Camopi.
Lire le programme de la Journée Portes Ouvertes du PAG samedi 2 mars
Photo de Une : à Papaïchton, « capitale du pays Boni », six maisons « traditionnelles » de Loka et Boniville ont été restaurées. Ce projet, financé par la commune, le Parc Amazonien de Guyane, la Fondation du Patrimoine et la Direction générale de la Cohésion et des Populations pour environ 200 000 euros, court depuis plusieurs décennies © Philippine Orefice / Guyaweb
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