Les prochaines élections municipales doivent se tenir en mars 2026 mais les dates exactes n’ont pas encore été arrêtées par le ministre de l’Intérieur, en charge de l’organisation du scrutin. Etant donné que le mandat municipal dure six ans comme le stipule l’article L227 du Code électoral, les élections municipales suivantes devraient théoriquement avoir lieu en 2032, tout comme l’élection présidentielle et peut-être même les élections législatives. Pour toutes ces raisons et afin que les campagnes électorales ne se télescopent pas, les maires élus en 2026 pourraient voir leur mandat prolongé d’un an.
Interrogé par écrit le 11 février 2025 par le député Karl Olive (Ensemble pour la République) sur l’éventualité de « décaler les élections municipales de 2032 afin d’éviter leur chevauchement avec les élections présidentielles », le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’a pas encore répondu.
En revanche, selon une information de Ouest-France, le locataire de la place Beauvau, candidat à la présidence du parti LR, a indiqué que « Oui, cette question de la percussion entre les élections en 2032 se pose ». Selon Bruneau Retailleau deux « solutions » existent, à savoir « repousser les élections municipales à l’automne 2032 pour ne pas percuter la présidentielle du printemps » ou bien « prolonger le mandat des maires (élus en 2026, ndlr) d’un an, jusqu’en 2033, en décalant les élections municipales ».
Repousser la tenue des élections municipales ne sera pas une première. En mars 2020, au regard de la situation sanitaire liée à la propagation du Covid , le second tour des élections municipales avait été reporté en juin au national. Mais en Guyane, en raison de la propagation du Covid, le second tour avait été annulé en juin, pour finalement se dérouler en octobre dans 7 communes – Awala-Yalimapo, Iracoubo, Matoury, Papaichton, Remire-Montjoly, Roura et Saül – sur 22.
Pour l’heure, la question de « repousser les élections municipales 2032 » ou de « prolonger le mandat des maires jusqu’en 2033 » « n’est pas tranchée » a indiqué le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à Ouest France. Mais le deuxième scénario « est sans doute le plus probable » a laissé entendre le ministre de l’Intérieur.
Si l’option du report est confirmée, une loi ordinaire devra être adoptée par le Parlement.
Photo de Une : panneau d’affichage des élections municipales de 2020 à Rémire-Montjoly © Archive Guyaweb
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