Dans un contexte d’augmentation des cas de coqueluche chez les enfants en Guyane, l’Agence régionale de santé (ARS) lance, avec le soutien de la Croix-Rouge française, une campagne de rattrapage vaccinal à Saint-Laurent-du-Maroni à partir du mardi 4 février.
Depuis le mois de septembre, le Centre hospitalier de l’Ouest guyanais (CHOG) a en effet notifié une vingtaine de cas de coqueluche chez des enfants à l’Agence régionale de santé. Deux nourrissons sont notamment décédés. Face à cette épidémie, l’ARS organise et finance une campagne de rattrapage vaccinal à Saint-Laurent en mobilisant la Croix-Rouge et la Réserve sanitaire.
10 000 doses de vaccin sont prévues pour cette opération. Les équipes de la Croix-Rouge se rendront dans différents quartiers de la ville, dans une démarche d’aller-vers, afin de proposer la vaccination au plus près de la population, en complément des vaccinations réalisables au Centre de prévention santé de l’association (1-3 Allée Paul-Claudel à Saint-Laurent).
Des rattrapages pour d’autres vaccins (fièvre jaune, ROR, méningocoques, pneumocoques, hépatite B, etc…) seront proposés au CPS « en fonction du schéma de chacun« , précise La Croix-Rouge.
Outre les femmes enceintes, les enfants en bas âge et les personnes susceptibles d’être en contact étroit avec le nourrisson durant ses six premiers mois de vie, la vaccination contre la coqueluche est recommandée pour les personnes immunodéprimées ou souffrant d’une maladie respiratoire chronique, les personnels soignants et les professionnels de la petite enfance.
Photo : une campagne de rattrapage vaccinal (photo d’illustration) est mise en place par l’ARS à Saint-Laurent pour lutter contre la recrudescence de la coqueluche © rawpixels.com
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