Les recours en justice pleuvent contre la décision du préfet de fermer les portes aux demandeurs d’asile
Il fallait s’y attendre et on peut presque s’étonner que la contestation de cette décision du préfet, devant la justice administrative, ait mis deux semaines à être formalisée. C’est désormais chose faite : dans l’après-midi de ce mardi 6 septembre, le tribunal administratif de Cayenne a enregistré le dépôt de plus d’une dizaine de recours en référé-liberté, 14 jours après la fermeture effective, en particulier du guichet d’accueil des demandeurs d’asile à Cayenne. On se souvient que le vendredi 19 août dernier, le préfet de Guyane Martin Jaeger avait convié les médias à un point presse sur le thème de « l’immigration »….
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19 commentaires
Le préfet a tout mon soutien. Ça fait au moins 1.
Le mien aussi, ça fait 2. On ne peut pas continuer d’accueillir toute la misère du monde et se plaindre ensuite des difficultés de plus en plus grave à vivre dans ce pays. Commençons donc par au moins essayer de traiter les cas de nos concitoyens, ensuite on accueille au fur et à mesure de nos possibilités
Ça coûte combien cette procédure ? Des autorités administratives qui font n’importe quoi !!!
On croit rêver, il était temps de cesser l’appel d’air.
Je rejoins Joko et Desijose dans leurs commentaires et soutien. Ça fait 3
Il s’agit d’une décision de justice, pas d’un sondage d’opinions au café du commerce…
Oui il s’agit d’une décision de justice et NON il ne s’agit pas d’un sondage de café du commerce. Faites-vous partie de ces gens dont les moyens leur permettent de se tenir bien à l’écart de l’insécurité et des nuisances apportées par ces pauvres gens qui devraient pourtant se sentir bien heureux d’avoir échappé à leur misérable condition (mais qui leur paient les frais des passeurs ???, il est quasiment prouvé que ceux qui émigrent sont parmi les plus nantis). Ils devraient donc avoir en reconnaissance un comportement à défaut d’être respectueux, au moins un minimum correct envers une population autochtone déjà à bout de souffle sur pas mal de sujets.
Oui donc le préfet a raison sur cette décision prise
Je persiste et signe : une forte propension à vouloir enfermer ses interlocuteurs dans des caricatures, une haine non dissimulée pour tout ce qui a trait à l’argent et enfin un discours de fond approximatif et stéréotypé.
Tous les ingrédients du café du commerce.
« Ceux qui émigrent figurent parmi les plus nantis » mais vous précisez « il est quasiment prouvé » donc vous ne le savez pas. Avez-vous enquêté sur la question ? Pouvez-vous étayer ?
À fond pour le soutien de la décision de Mr le Préfet.
Il y a trop d’abus dans les demandes d’asile. On sature et à un moment il est bon de stopper !
De prochaines décisions de justice…
De la même manière qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, ne confondons pas justice et justesse. C’est un constat de tous les jours…
En faisant état de « vitesse et précipitation » Joko, faites-vous allusion à la décision du préfet ?
On ne peut pas parler de précipitation dans la décision du préfet étant donné que cela fait des années que ça dure.
On ne peut pas se réfugier derrière les décisions de justice uniquement dans un sens. 90 % des demandeurs d’asile sont déboutés, une majorité reste sur le territoire, qui vérifie la bonne exécution de l’ordonnance de quitter le territoire ? personne….
Peut-être faudrait-il créer des associations qui veillent à l’exécution de TOUTES les décisions de justice, dans un sens ou dans l’autre…
Question de Candide :pourquoi les étrangers soumis à une ordonnance de quitter le territoire ne sont-ils pas remis aux représentants consulaires de leur pays respectif (dans le cas où il y en a un) avec la charge de les rapatrier en toute sécurité. Je demande, ne me frappez pas à la tête.
Parce que les OQT se sont transformées en GDQT (gentilles demandes de quitter le territoire), qu’il n’y a plus de « clandestins » mais des « migrants », que les frontières sont des passoires, que les décisions de justice ne sont plus exécutées excepté à l’encontre du citoyen ordinaire qui craque, parce que la LDH, la LICRA, la pauvreté, la misère, la colonisation… la liste serait bien trop longue.
Possible ? pas possible ? … la décision de fermeture ? Celle-ci ou une autre . On peut s’en battre les … Ce sont les risques de l’Etat de Droit dont la France se targue d’être l’Icône Immaculée (!). Continuons donc à nous « tirer des balles dans nos propres orteils » et offusquons nous de ne plus « pouvoir marcher ». Il est déplorable que des associations (comme par exemple la CIMADE) soient détournées de leurs objectifs et contribuent à « brouiller les cartes » en matière d’immigration clandestine en Guyane. Ici, défendre aveuglément » les droits des personnes étrangères » en les incitant à déposer des recours et autres procédures administratives, c’est surtout renforcer les réseaux clandestins d’immigration. Bizarre que sur notre territoire tous ces philanthropes et activistes des « Droits de l’Homme » ne se sentent pas autant « instrumentalisés ». Alors qu’il y aurait tant à faire ailleurs …
Les photos d’illustration des articles montrent bien à quel point ces « réfugiés » et « demandeurs d’asile » soutenus par la CIMADE ont souffert et sont dans un état de détresse extrême .
Pourquoi ? Un demandeur d’asile est-il censé avoir un état physique particulier ? C’est assez délétère comme préjugé