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Remise du rapport sur l’étude de l’impact de la pêche illégale à l’occasion du déplacement en Guyane du DGAMPA, Eric Banel

Remise du rapport sur l’étude de l’impact de la pêche illégale à l’occasion du déplacement en Guyane du DGAMPA, Eric Banel

Très attendu, le rapport financé par la DGAMPA, élaboré par l’Ifremer, le WWF et le CRPMEM Guyane et intitulé « Estimation de la Pêche Illégale Étrangère en Guyane Française » sera rendu public ce lundi 16 septembre à l’occasion du déplacement en Guyane d’Eric Banel, directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA), du 16 au 20 septembre. Ce sera aussi l’opportunité pour le Comité des pêches de faire le point sur d’autres sujets prioritaires, notamment le suivi des annonces faites par Emmanuel Macron en Guyane, telles que la mise en place d’une structure des navires saisis dans la partie Ouest, le fonds CMA-CGM et le renouvellement de 25 bateaux pour accompagner la filière pêche guyanaise.

Alors qu’il datait de 2012, le rapport sur la pêche illégale financé par la DGAMPA, élaboré par l’Ifremer, le WWF et le CRPMEM Guyane, est remis au goût du jour. Il sera présenté ce lundi 16 septembre lors d’une séquence qui rythmera le déplacement en Guyane d’Eric Banel, directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculure (DGAMPA). Pour Léonard Raghnauth, président du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CRPMEM), c’est l’occasion de faire le point sur le suivi des annonces d’Emmanuel Macron lors de sa visite fin mars au Marché d’Intérêt Régional.

Le président de la République avait annoncé la mise en place d’une structure des navires saisis dans la partie Ouest. Six mois après, où-en-est-on ?

Les services de l’État sont à la recherche d’un terrain propice pour récupérer les bateaux à détruire, et justement à l’occasion du déplacement de la DGAMPA, il y a au programme la visite sur l’Ouest guyanais d’un site de casse de navire. On tient absolument à ce qu’il y ait des sites stratégiques de saisis de bateaux, ainsi nous proposons un site vers l’Ouest à Mana et un autre à Sinnamary. Mais pas un seul site comme annoncé par le président de la République.

Emmanuel Macron avait aussi annoncé le renouvellement de 25 bateaux avec le concours du fonds CMA-CGM et l’ouverture de guichet en septembre…

Le guichet unique est déjà lancé. Le Comité de pêche est en train d’élaborer des plans, mais bien qu’il y ait un accompagnement exceptionnel de l’État pour le renouvellement des 25 navires, il y a une contre-partie financière énorme qui reste à charge de l’armateur. Malheureusement, l’investisseur-armateur qui veut se lancer dans le renouvellement de la flotte n’a pas accès à des prêts bancaires. Ce que nous demanderons au DGAMPA, c’est l’investissement de l’État pour garantir le financement des parties restantes à la charge de l’armateur car ça coince dans le financement global des trois catégories de bateaux proposées par le président de la République.

Pouvez-vous préciser ?

Pour la 1ère catégorie à savoir les bateaux de moins de 9m, il y a 13 unités financées sur la règle des aides de minimis avec 30.000 euros d’aides publiques.

Pour la deuxième catégorie, ce sont 6 navires de moins de 12m mais en 3ème catégorie de pêche qui coûtent en moyenne 250.000 euros. Sur ce segment, la participation de l’État est de 30 % et de 30 % pour la CTG, le reste 40 % à charge pour l’armateur. Nous souhaitons que ces 40 % soient garantis par l’État.

Quant à la troisième catégorie, ce sont 6 bateaux de moins de 24m au prix de 2 à 3 millions d’euros, dédiés à la pêche hauturière. La contribution Etat/CTG est à hauteur de 50 %, mais sans garantie de l’État, on ne pourra pas accéder à des prêts bancaires pour financer ces bateaux.

Qu’en est-il du fonds de CMA-CGM ?

Le fonds de CMA-CGM de deux millions d’euros est dédié à l’accompagnement de la filière d’aller vers des navires différents pour diversifier la production telle que la pêche au thon, au marlin et d’autres produits appelés « le poisson bleu ». Nous sommes en train de le mobiliser.

Autres séquences d’Eric Banel en Guyane du 16 au 20 seprembre :

L’inauguration du CAP maritime, la première formation initiale maritime de Guyane, ouverte lors de la rentrée de septembre 2024. 

Par ailleurs, tout au long de la semaine, le directeur général des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture rencontrera les élus et les acteurs locaux « pour échanger sur les nombreux enjeux maritimes en Guyane » indique la préfecture.

A lire aussi : Suppression de la taxe douanière sur le vivaneau destiné à l’exportation

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1 commentaires

  • Bello973
    17 septembre 2024

    Trop balèze…Sur G1 hier soir… Après le constat calamiteux, carrément honteux, sur le manque de moyens de luttes…dressé par Laurent MAROT. Eric Banel, le directeur général des affaires maritimes, répond au présentateur Perdius, qui lui demande si compte tenu du constat accablant sur l’incapacité à protéger les eaux territoriales depuis trente ans, l’Etat n’a pas failli à son devoir de protection. Le directeur explique que non, qu’il faut voir les choses globalement …Que la pêche illégale est le résultat du manque de structuration de la filière pêche locale. « Il faut que les acteurs locaux se réapproprient la pêche guyanaise… ». Le type est totalement incapable d’admettre, que les moyens régaliens sont nettement insuffisants. Du pur Morvandiau en cravate… Splendide.

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