Les racines de « la mobilisation » de mars-avril 2017 en Guyane (S. Mam Lam Fouck & J. Moomou)
Les historiens Serge Mam Lam Fouck et Jean Moomou inscrivent la mobilisation de mars-avril 2017 dans le temps long de l’histoire guyanaise. Ils nous livrent ici un texte analysant les « racines » de cette mobilisation historique. Pour reprendre l’expression utilisée pour désigner les événements de mars-avril 2017, « la mobilisation » a pris la forme d’une fédération des protestations et des revendications guyanaises, portées par des « collectifs », à l’échelle de toute la Guyane, dans toutes les classes sociales et toutes les composantes socioculturelles, sous la bannière de la lutte contre l’insécurité. Les protestations contre la situation où se…
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6 commentaires
Le mouvement du 28 mars à été initié par les 500 qui ont su galvaniser autour d’eux tous les mécontentements des populations. Apolitiques le 28 mars, ils ont montré leur vrai visage ensuite, détournant les revendications légitimes du peuple vers des dérives idéologiques extremistes, proches du FN…
À fuir!
Les indépendantistes n’ont pas intérêt à ce que la Guyane se relève. Tant qu’elle va mal, cela ne fait que justifier leurs revendications et leur objectif.
« de l’énergie à mettre au service de la poursuite des initiatives visant le développement du territoire », pas de l’énergie pour mettre la Guyane à genoux. Pourquoi continuer ces grèves, notamment EDF/UTG et ses coupures tournantes, sachant que le nouveau gouvernement n’est pas encore élu et qu’il lui faudra un certain délai pour agir.
On parle sans arrêt de nos spécificités guyanaises mais elles ne sont pas pensées, simplement revendiquées. Il est temps d’inverser notre mode de fonctionnement et réfléchir avant d’agir. Si le mouvement du 28 Mars a au moins servi à ça, c’est un bon début. Ne le gâchons pas en agissant en dépit du bon sens
Ce genre de récapitulatif historicisant revient à chaque grogne, sans aboutir à autre chose qu’au rallongement de l’énumération qui termine toujours avec les mêmes vœux pieux.
S’il est certain que les changements ne viendront pas de ces mesures « actées » (d’autant plus qu’il ne s’agit pas de « mesures » mais d’un très partielrattrapage pécunier à réalité encore incertaine), les auteurs se bornent aux incantations de l’action des « hommes et des femmes », sans voir la vacuité des « moyens déployés » dont ils économisent la présentation…
Toujours le même discours rond et convenu.
« Simultanément, durant toute la période de revendication de « l’assimilation », les « hommes de couleur » ont procédé à l’exclusion des Amérindiens et des Bushinenge de leur manière de penser l’identité guyanaise »
exact , certaines choses sont immuables, le mépris du creole pour les « bosch » et les indiens .
avec tout le respect que j’ai pour le travail « historico-scientifique » de Jean Moomou et Serge Mam Lam Fouck, je dois dire qu’ici ils manquent de clairvoyance et n’ont pas su relever que la majorité des revendicateurs de mars-avril n’avaient que des « exigences » matérialistes et/ou sollicitaient des privilèges additionnels.
Oui pour rattrapper les retards et les manques en éducation et en santé, non pour inonder d’argent des catégories socio-professionnelles qui « exigent » des droits et n’ont jamais de devoirs !
…don’t ask what your country can do for you but what you can do for your country… (JF Kennedy, 20/01/1961)