Le tribunal des droits de la nature demande la suspension immédiate du projet de Montagne d’Or
Le tribunal international des droits de la nature qui a examiné le cas de la Montagne d’or à Bonn lors de la COP23 a recommandé la suspension du projet minier. Des associations opposés au projet minier, Maiouri Nature, La jeunesse autochtone et France-Libertés avaient saisi cette instance citoyenne pour lui demander d’examiner le cas de Montagne d’or lors de sa quatrième édition à la COP23. Le 8 décembre, des membres de ces associations avaient présenté le cas devant un jury composés de huit défenseurs de l’environnement et des droits humains. Le jugement du tribunal international des droits de la nature …
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
3 commentaires
En dépit de n’avoir pas de poids contraignant, ce tribunal ne perd pas en importance. La plupart des personnes n’ont toujours pas saisi à quel point nous sommes liées et beaucoup plus loin que ça, dépendants même, d’une nature équilibrée. Cette équilibre fragile qu’est aussi le notre signifie un terre habitable pour les prochaines générations, mais à la vitesse actuelle laquelle ces violences contre la nature s’accumulent, il s’agit de assurer la survie de cette génération contemporaine. Mais avant tout c’est un affaire social. Oui puisque L’Écologie comprend l’étude des conditions de milieu et des adaptations des espèces , soit prises isolément − Autécologie −, soit réunies en associations − Synécologie, ou étude des formations −). Les souci est que nous perdons, en tant qu’espèce notre capacité d’adaptation au milieu… Bref, nous devenons bêtes. Malheureusement d’autres bêtes moins bêtes resteront et l’être humain … nous ne sommes pas surs de notre route.
il faut vraiment que les politiciens de la CTG et de notre péyi réalisent la sagesse des recommendations du « Tribunal des Droits de la Nature » – je demande à R. Alexandre, L. Bertrand, G. Serville, D. Riché, et à leurs consorts de penser à leurs petits-enfants et à l’environnement dans lequel ceux-ci vivront ! S’enrichir un peu pendant 15 à 20 ans pour regretter ensuite la destruction pendant bien plus longtemps: il faut choisir !
Que l’on soit pour ou contre le projet est une chose, mais lorsque l’on parle de « tribunal » ou de « jugement », on s’attend à des audiences contradictoires et des juges impartiaux. Mais derrière le tribunal de la nature, on trouve avant tout des militants de défense de l’environnement , et donc engagés sur une certaine logique : on devrait plutôt appeler cet organisme « les avocats de la nature » plutôt que de parler de « tribunal » dans lequel la notion de débat contradictoire fait défaut.
Ceci dit ils apportent leur pierre à l’édifice dans l’analyse du projet, mais l’utilisation du terme de tribunal est presque usurpatoire dans ce cas précis.