Trois études pour définir l’avenir énergétique régional
L’avis d’appel public à la concurrence pour la réalisation d’ « Études d’opportunité pour la mise en place d’un second barrage en Guyane » est lancé par le Conseil régional. La fin de la consultation est fixée au 2 juin 2014. L’objectif général de ces études étant selon la collectivité de « consolider le besoin de production énergétique », « comparer » les modes d’approvisionnement et « identifier les potentiels hydrauliques notamment la Mana et l’Approuague ». Au troisième trimestre 2014, le prestataire retenu par le Conseil régional pour mener des études d’opportunité pour la mise en place d’un second…
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4 commentaires
Nous avons déja eu:
en 2012:
Les conclusions des débats sur l’électricité réalisés en 2012 et 2013 avaient été : développement d’un mix énergétique basé sur les renouvelables, accompagnement de l’efficacité énergétique, développement de l’accès à l’énergie.
La Région peut elle justifier son changement de cap ? Quel est l’intérêt pour les Guyanais ?
La Guyane se devait de jouer une carte « énergies douces », elle est en train de rater son virage qui nous enverra… dans la forêt !!!
Ce projet de grand barrage est étonnant.
Il n’est pas apparu dans les exercices du Schéma Régional Climat Air Energie adoptés par la Région et l’Etat en 2012, auxquels à participé EDF, et est sorti quelques mois plus tard.
L’étude prposée doit revoir les projections, les scénarios, etc. Mais ceux-ci ont déjà été étudiés il y a 2 ans. Ils montrent qu’avec une bonne volonté politique pour la maîtrise de l’énergie, il n’y a pas de besoin de ce barrage avant 2050.
Ils montrent que le besoin d’un second « grand » moyen de production ne se justifie, qu’à partir de 2030-2040, si on n’est pas bon sur les actions de maîtrise de l’énergie.
Hé oui, c’est plus difficile à faire. Mais c’est tellement moins coûteux, plus créateur d’emploi et sans impact sur l’environnement.
En attendant, il y a aussi du pain sur la planche pour faire avancer les « autres » énergies renouvelables, où des entreprises sont là, prêtes à créer des emplois et ont besoin d’un petit coup de pouce institutionnel.
Attelons-nous à ces chantiers dans l’ordre : faisons ce qui est possible aujourd’hui, très créateur d’emploi, observons et évaluons les besoins nouveaux régulièrement.
Ainsi, peut-être faudra-t-il étudier un second barrage, en fonction du développement du territoire, de la reprise ou de l’arrêt de l’immigration, de besoins miniers nouveaux. Mais pas avant 2020, car même au pire il n’y a pas de besoin n’est pas avant 2030. Une étude si prospective aujourd’hui sera déjà à réviser dans 5 ans.
L’arrêt de Dégrad des Cannes est programmé pour 2023 (les moteurs auraient déjà dû être arrêtés depuis longtemps, ils peinent à suivre les normes). On ne peut compenser l’aléa d’un barrage par un second barrage et hélas, avec les orientations actuelles, il n’y aura pas d’autres solutions que de remplacer ces moteurs par d’autres moteurs diesels. C’était déjà prévu en 2009 (4 moteurs de 18 MW). EDF, très malin, a maintenu l’ambiguité et entrainé la peur de manquer.
Comment gaspiller l’argent public… A moins, à moins, mais je n’ose pas y penser, comment maintenir un haut niveau de taxes perçues par les collectivités par une consommation énergétique à tout va ? Hé oui, diminuer les consommations, c’est diminuer les recettes…
Zut, si elles n’y avait pas pensé, j’ai donné là une bien mauvaise idée.