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Montagne d’Or : Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, en Guyane

Montagne d’Or : Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, en Guyane

Outre les visites officielles des ministres des Outre-mer et de la Justice, Annick Girardin et Nicole Belloubet, programmées du 1er au 4 septembre, le déplacement de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), fait aussi partie de l’agenda de rentrée. En Guyane le 7 septembre, Chantal Jouanno sera accompagnée de Roland Peylet, président de la Commission particulière du débat public sur le projet de la Montagne d’Or qui s’est déroulé du 7 mars au 7 juillet. Ancienne sénatrice de Paris, Chantal Jouanno a cumulé plusieurs casquettes avant d’être nommée très récemment (mars 2018) à la présidence…

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10 commentaires

  • Francois

    que ces « personnalités » (Annick Girardin; Nicole Belloubet; Chantal Jouanno) soient les bienvenues en Guyane, et qu’elles aient l’occasion (et le bon sens … ) de rencontrer les représentants des peuples autochtones et des bushinengués. De préference en allant leur rendre visite, sans subir les influences de tel ou tel personnage politique lokal !

  • Bello973

    Espérons qu’elle échaperont aussi à l’influence du sous-préfet de Saint-Laurent, qui quitte une cérémonie au prétexte que des autochtones aient osé remplacer le drapeau tricolore par le leur… En écrivant « lokal » avec un « k » et en suggérant ainsi que cette influence serait surtout créole, vous esquissez donc vous même une lecture simpliste et caricaturale de la situation. Car les autorités ministérielles ne sont pas aussi candides que cela… Ce n’est certainement pas le président de la CTG qui les influence à un point tel qu’elles refusent depuis des décénies de reconnaitre officiellement certains droits aux populations autochtones (refus de signer la convention 169 de l’OIT notament). La négligence des droits des peuples premiers est donc une problématique et une doctrine fondamentalement nationale. Mettre en exergue si subtilement un petit « k » en guise de désignation un brin sournoise (puisque non-assumée clairement) d’un bouc émissaire « lokal » bien commode, qui influencerait et pervertirait donc la bienveillence de l’autorité gouvernementale qui débarquerait si naïvement, c’est aussi mettre un voile sur cette responsabilité politique bien plus étendue et en principe sans coloration particulière. Une autre façon d’influencer en ne désignant que les seuls coupables affublés d’un « k »… qui pour certains s’inscrivent il est vrai pleinement dans le droit fil de la politique nationale, en matière de négation des droits des peuples autochtones.

  • KouK

    *Violons*
    Oh. Quelqu’un a voulu « sournoisement » attaquer la majorité créole au pouvoir en mettant un k dans un mot. Et paf ! La traditionnelle susceptibilité « lokale » revient au galop.
    Du coup, cette susceptibilité est-elle « kréole » ou « lokale » ? Tant de questions sans réponses qui ne font avancer en rien un schmilblick voué à faire du sur-place.

  • Bello973

    Un « brin sournoisement » seulement… Le don de l’éxagéation? Kouk que Kouk?

  • Bello973

    Mais en effet on avancerait vraiment si la reconaissance de la convention169 de l’OIT par la France devenait une réalité. C’est trés concrètement la toute première revendication des communautées autochtones. Alors éluder le sujet en déclamant: « tant de questions sans réponses »… ou en pointant du doigt la succeptibilité pourtant si franchouillarde des petits « k »… C’est bien cela faire du surplace.

  • KouK

    Là dessus nous sommes d’accord. Il faudrait avancer sur ce sujet comme sur tant d’autres.
    Quoique… à mon humble avis, la ratification de la convention 169 de l’OIT ne fera pas dékoler la Guyane. (on continue dans les « k ») En attendant, on s’échine à défendre nos petites spécificités locales, et on continue d’espérer que tout tombe du ciel pour, et c’est là le grand paradoxe, ressembler au reste du monde.

  • Bello973

    Problème de maturité du corps politique (élus comme électeurs) pas si étonnant que cela vu l’échelle et le contexte de subordination constant si sécurisant. En cela l’émergence d’une contestation politique parmi les jeunes amérindiens, entre autres, donne à espérer. La ratification de la convention leur, et donc nous, octroierait en principe plus de pouvoir sur le devenir du territoire, en particulier sur certains sujets d’actualités tels que ce projet de mine d’or. Ce ne serait pas forcément démocratique (c’est l’argument de la France « une et indivisible » pour refuser de la signer) mais cela contribuerait à une forme de retournement de l’histoire, en rebattant les cartes du pouvoir politique local. Car il faut quand même vous rendre compte que ce « pouvoir majoritairement créole » demeure un pouvoir singulièrement franchouillard avec tout ce que cela implique comme compromission et d’attirance envers tout ce qui brille

  • Francois

    bonjour Bello973 – je vois que mon petit « k » a fait mouche – et j’en suis ravi, car je persiste et signe ! D’ailleurs vous même ètes arrivés à exprimer différemment ce à quoi je fais allusion, quand vous écrivez :  » ce « pouvoir majoritairement kréole » demeure un pouvoir singulièrement franchouillard avec tout ce que cela implique comme compromission et d’attirance envers tout ce qui brille « .

  • Bello973

    Sur la forme, j’ai il est vrai un petit doute sur l’efficacité et accessoirement le degré de politesse de ce genre de sous-entendu orthographique à connotation plus ou moins ethnique, au service de l’échange d’idées. Et-ce vraiment si subtile? Car même si je ne partage pas vraiment l’idée d’une influence là ou selon moi il y aurait plutôt une forme d’osmose bien franchouillarde, et qui plus est nous semblons plutôt d’accord là-dessus, vous pouvez parfaitement mettre en cause l’attitude ou l’action du pouvoir politique local majoritairement créole, sans avoir recours à l’insinuation. Pourquoi ce manque de franchise? Du genre « je ne dis pas Ki mais on les aura reKonnu »… A quoi bon recourir à demi-mot à ce genre de pseudo-étiquetage subliminal? Et sur le fond ma remarque reste là même, quid de l’influence du pouvoir politique de l’administration d’Etat locale que le drapeau amérindien insupporte visiblement beaucoup en certaines occasions? Quid du refus des gouvernements successifs refusant de ratifier depuis des décennies la convention 169, un geste qui risquerait d’ailleurs de n’être que symbolique? Dans ce cas aussi vous persistez vraiment à n’y voir aucune forme de dogmatisme échappant à une quelconque influence locale?

  • Francois

    re-bonjour Bello973 – alors nous allons nous retrouver une fois de plus, car je partage avec vous la même sous-estime des gouvernements (nationaux) successifs et de leur insoutenable comportement vis-à-vis des Amérindiens et des Bushinengué (et sur ce coup, je ne suis pas subliminal !). Arrètons ici, je crois que notre analyse converge et ce sont les habitants de Guyane qui sont les grands perdants !
    PS: pas un seul « k » dans mon post ci-dessus !

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