Samedi 20 Avril

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Le squat de la rue madame Payé évacué sous la pression populaire à Cayenne…

Le squat de la rue madame Payé évacué sous la pression populaire à Cayenne…

Le squat où vivaient des personnes de nationalité étrangère et également des mineurs a été évacué en plein centre ville de Cayenne sous la pression populaire lundi soir a constaté Guyaweb. Ce squat situé au 53 de la rue madame Payé, une rue où l’on trouve aussi le musée des cultures guyanaises, avait déjà été l’objet le 5 septembre dernier, selon le procureur de la République Eric Vaillant, d’ « un saccage » commis alors selon le procureur (s’exprimant dans un communiqué à l’époque) par  » une bande d’individus encagoulés et détenteurs d’armes blanches » Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux mettaient…

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28 commentaires

  • Visiteur.
    25 septembre 2018

    « Le squat de la rue madame Payé évacué sous la pression populaire à Cayenne… » : Ce titre pourrait faire croire que la majorité des Cayennais se sont retrouvés pour déloger les Squatteurs. En lisant l’article, je n’ai pas cette impression. Même si ce sont les mots de la maire de Cayenne. La pauvreté et la précarité ne se règlent pas avec des démonstrations de force. En agissant ainsi on ne fait que déplacer le problème et créer de l’injustice.

  • Celeri
    25 septembre 2018

    Question toute bête, on nous a dit que dans ce dossier ce sont les riverains qui ont porté plainte chose normale! Mais où sont les propriétaires du bien? Et pourquoi tant d’années? Avaient-ils lancé des procédures?

  • Jmc
    25 septembre 2018

    La pression populaire s’est exercé du fait de l’exaspération des riverains due aux nuisances de ce squat ( trafic en tout genre et menaces )
    Les riverains ont aussi porté plainte de nombreuses fois sans résultat tangibles tant les procédures sont longues et compliquées. Le citoyen a le sentiment d’être abandonné par les autorités, ce qui conduit à une révolte et à des actions qui c’est vrai sur le fonds ne devrait pas se faire dans un Etat de droit, mais qui se comprennent cependant.
    La précarité a aussi bon dos. Beaucoup de personnes pauvres et précaires respectent parfaitement les lois. Il ne faut pas confondre la précarité et la facilité, l’absence de morale pour tout excuser. A Rome, on fait comme les Romains ….

  • CEPEROU
    25 septembre 2018

    Article 226-4-2 du Code pénal

    Le fait de forcer un tiers à quitter le lieu qu’il habite sans avoir obtenu le concours de l’Etat dans les conditions prévues à l’article L. 153-1 du code des procédures civiles d’exécution, à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contraintes, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

  • Stiwi973
    25 septembre 2018

    Ces gens (500 frères, grands frères, trop violence…) me font peur : On oblige des commerçants à fermer, on interdit au gens de se déplacer, et maintenant on déloge des squatteurs dans une « ambiance » malsaine et nauséabonde. On est pas loin de la pensée et de l’action dictatoriale !

    Je comprends l’agacement des riverains, mais rien, absolument rien ne justifie ces méthodes qui – en plus de nourrir des sentiments haineux, racistes, fascistes et violent – finiront mal. Ce n’est qu’une question de temps.

  • Alessandro de Sousa Alencar
    25 septembre 2018

    Quelle honte! Et la condition humaine?

  • PapaouT
    25 septembre 2018

    Je suis à 100% d’accord avec ce commentaire. Ces gens jouent d’intimidation pour faire passer leurs messages de xénophobie et de racisme, d’anti-pauvreté. Ils nous font croire qu’ils sont la solution de nos problèmes mais ne se gènent pas pour piétiner la loi (avec l’agrément de certains professionnels du droit). C’est triste…

  • palmito973
    25 septembre 2018

    a lire les commentaires, je vois le retour des aigris des mouvements de mars/avril 2016… Visiblement toujours en Guyane, cette dernière n’est pas si mauvaise que cela….

  • GZ
    25 septembre 2018

    Cépérou

    hiérarchiquement, le Code pénal est inopérant dans ce cas.

  • FF
    25 septembre 2018

    ?

  • Alessandro de Sousa Alencar
    26 septembre 2018

    Les masques tombent pour ces faux leaders? Moi, étant de nationalité étrangère, je ne me suis jamais trompé! L’ethnicité des barrages de l’an dernier était évidente! Ils oublient qui nous sommes une majorité maintenant! De plus en plus formé à les écarter du pouvoir s’ils ne dialoguent pas en équité et respect mutuel!

  • 26 septembre 2018

    en réponse à tous vos commentaires que je viens de lire j’écris:
    – que je trouve dommageable et condamnable le recours à la violence ou à l’intimidation
    – que je me demande un petit peu quand même si des gens qui payent un loyer sont des squatteurs ou des locataires
    – que je trouve le commentaire relatifs aux aigris du mouvement de mars avril un peu déplacé (à Maripasoula le dégrad a été « controlé » par des leaders locaux du mouvement qui ont saisis des pirogues à des amérindiens et qui les ont rendues contre monaie (rançon j’appelle ça) et qu’un jeune homme wayana s’est fait saisir le produit de sa pêche (saisir ça veut dire qu’on le lui a pris gratos) toujours par les mêmes personnes. Et ces longues semaines où il n’y avait pas de poste et aucun service a été une véritable catastrophe pour les toutes petites entreprises.
    – que le monsieur qui dit être de nationalité étrangère a parfaitement raison. J’ai moi même attiré l’attention des élus (dont j’étais il y a déjà quelques années) sur le fait que (chiffre de l’insee à l’appui) la population d’origine étrangère représentait 49% de la population communale, ce qui faisaient de nous les élus des gens pas si représentatifs que ça de la population communale que nous étions censés représenter (quand je dis d’origine étrangère je ne dis absolument pas population clandestine (parce que déclaration de nationalité française pour les enfants, titres de séjour, naturalisation…également travail clandestin ingrat pénible et sous payé, et loyers payés de la main à la mains…).
    – que ce passe en ce moment ne sent pas très bon et je vous livre le SMS du jour (France Guyane du 26 septembre 2018) : » Mais pour qui se prennent-ils? La Guyane ne peut accepter toute la misère haï tienne… » (vous noterez l’espace qu’il y a entre haï et tienne, est-ce vraiment une exhortation à la haine? Cela peut-il avoir sa place dans un journal? Cela me fait un peu peur.

  • Stiwi973
    26 septembre 2018

    Et j’ajouterais à votre commentaire qu’il est malvenu que ceux qui poussent à la haine et au racisme soient souvent les mêmes qui louent des cases à prix d’or aux sans papier, font construire leur carbet à ces immigrés, les font travailler dans leur PME pour une misère… bref profite financièrement de ces gens d’une manière ou d’une autre sans aucun scrupule !

  • FF
    26 septembre 2018

    Alessandro, attention à ne pas se prévaloir de ses propres turpitudes même sous le coup de l’émotion. Votes-tu ? Si oui tu es de nationalité française dès lors. En tout cas les gens qui votent le sont. Pourquoi dès lors parler d’une « majorité » sous-entendu d’étrangers qui peuvent très bien faire un choix pas très républicain dans les urnes ? Cela ne reviendrait-il pas à adopter l’attitude que tu sembles reprocher aux évacuateurs civils de lundi soir ?

  • Monnerville
    27 septembre 2018

    Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi les mêmes gens qui organisent ce « décasage » de présumés squatteurs, voulaient en décembre dernier empêcher la force publique d’exécuter un jugement d’expulsion en bonne et due forme rendu par la Cour de Cassation?

    http://www.franceguyane.mobi/actualite/faitsdivers/la-famille-soudine-expulsee-apres-de-longues-procedures-379291.php

  • Stiwi973
    27 septembre 2018

    Bien vu ! Et ce n’est pas le seul cas. Les milices et autres esprits totalitaires ont souvent des principes à géométries variables !

  • GZ
    27 septembre 2018

    Pour la même raison qui fait que l’un est en prison mais pas vous (ou pas encore…)

  • Orpailleur
    28 septembre 2018

    La Guyane est un département français sous développé d’Amérique du sud.
    Les lois françaises sont parfaitement inadaptées ici, elles ne servent qu’à justifier la présence et les salaires des fonctionnaires supposés les faire appliquer et qui par ailleurs se foutent totalement de la situation locale.
    Nos migrants n’ont reçu aucune éducation et ce n’est pas leur faute, ils viennent de pays et de sociétés où règnent la loi du plus fort. Croire qu’ils respecteront ou remercieront les gens qui les ont accueillis relève d’une naïveté dangereuse.

  • FF
    30 septembre 2018

    En même temps orpailleur sur les sites aurifères légaux, la main d’œuvre est en ultra-majorité brésilienne, non ?

  • Orpailleur

    40% brésiliens, 40% surinamais, 20% français. En quoi cela change-t-il ce que j’ai dit plus haut ?

  • FF

    Si l’on se limite aux ouvriers et petites mains des sites le pourcentage n’est pas le même

  • Orpailleur

    Vous avez raison FF, sur certains sites cela doit pouvoir arriver à 100% d’employés d’origine brésilienne, cela dépend de la main d’œuvre localement disponible.
    Dans tout milieu professionnel, le rapport entreprise/employé est un échange, un salaire juste pour un travail bien fait, indépendamment d’autres critères qui seraient discriminatoires.
    Je n’ai toujours pas saisi votre cheminement ?

  • FF

    Il est pourtant clair. Il y a quelque chose qui ne colle pas tout à fait à décrire  » l’absence d’éducation » de l’étranger et à en faire sa main d’œuvre principale sur site aurifère. Il sera ardu de convaincre que cela se résume au rapport employeur/caissière de Carrefour. Historiquement -et je ne pense pas au 19ème siècle- l’un des appels d’air est là…

  • Orpailleur

    Qui voulez vous que je convainque ? et de quoi FF ?
    Vous montez un tribunal ?

  • FF

    Pourquoi subitement s’énerver ? Simple constat.

  • Orpailleur

    Pas d’énervement, je vous demande juste de quoi je dois convaincre ?
    Restons en là FF, une tribune mérite mieux que ça.

  • FF

    Fustiger l’étranger auquel on a (et on a eu) recours et dont on a encouragé la venue très notablement depuis les années 90 sur les sites miniers, je dis juste que se draper dans sa dignité ne colle pas en la matière…

  • Orpailleur

    Les étrangers entrés dans les années 90 pour travailler dans le secteur minier sont venus légalement par le biais de l’IMOE (Introduction de Main d’œuvre Étrangère), procédure légale qui ne passe pas par le squat et qui est utilisée par les entreprises lorsqu’elles sont confrontées à un manque local.
    L’étranger qui postule le fait, à mon sens, pour des raisons purement économique, rarement pour chanter la Marseillaise tous les matins.
    D’après vous, le fait d’avoir recours à la main d’œuvre étrangère devrait donc nous interdire toute critique ?

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