Le directeur de La Croix Rouge en Guyane : «nous avons des difficultés parfois à trouver des logements (…) lorsque l’on spécifie que c’est pour un demandeur d’asile, on essuie un refus catégorique»
Après une ordonnance (1) de référé «mesures utiles» (voir notre article précédent) rendue vendredi dernier par la justice administrative, enjoignant à 40 personnes de nationalité étrangère habitant toujours dans un campement de la Pointe Buzaré de quitter les lieux, le directeur territorial de La Croix Rouge Benoit Renollet s’est entretenu mardi après-midi avec Frédéric Farine. La veille, la préfecture ayant décidé, sans attendre, un recours à la force publique, assistée dans l’opération par la mairie de Cayenne (2), avait procédé à l’expulsion des 40 habitants d’un site qui avait jusque là fait l’objet d’une évacuation tacite et progressive de 241…
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2 commentaires
C’est une triste situation, mais le détournement de procédure des réfugiés économiques qui se sont fait passer pour des réfugiés politiques ont fait disjoncter le mécanisme.
Sans compter l’accès au foncier et à l’emploi qui est déjà difficile pour les personnes en règles. A moins de se faire exploiter tout en logeant dans des trous à rats, il y a peu d’espoir pour les autres…
C’est un problème typique de la Guyane qui n’a pas de solution miracle.
Rien de typique à la Guyane… C’est pareil, voire bien pire sur Paris…
https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-situation-explosive-dans-le-bidonville-de-la-honte-17-01-2020-8238591.php
Des solutions miracles non… Mais des approches intermédiaires plus efficaces oui. Multiplier les structures d’urgences par exemple, au moins pour ceux qui ne comptent pas s’éterniser en Guyane (le cas ses Syriens par exemple). Et de fait, c’est ce que la Croix Rouge a fait en ouvrant sa structure « provisoire » à Galmot. Pas le choix… Le schéma risquant de se répéter, péréniser ce genre de solutions d’hébergement d’urgence semble indispensable.