Jeudi 28 Mars

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Le barrage des grands sots

Le barrage des grands sots

En deux jours, un plaidoyer pour les grandes centrales hydrauliques a été tenu tour à tour par Edf, Rodolphe Alexandre et Hélène Sirder. Mardi, l’électricien national fêtait les deux décennies de Petit-Saut lors d’une conférence présentant le «  suivi écologique sur 20 ans  » du barrage hydroélectrique. Mercredi, le président du conseil régional et sa déléguée énergie maintenaient les vannes de la communication ouvertes. Petit-Saut fête ses vingt ans d’existence. Hormis dans le cabinet de l’exécutif régional, cet anniversaire fait peu de bruit, tout comme la classe politique guyanaise qui est aussi efficace dans le débat sur la transition énergétique…

Cet article est composé de plusieurs parties, lire la suite:

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22 commentaires

  • Maiouri Nature Guyane

    Notre majorité régionale a choisi de détruire des pans entiers de notre patrimoine naturel, l’une des dernières forêts anciennes en bonne santé de la planète : R. Alexandre souhaite brûler 40 000 ha de forêt pour faire de la biomasse à grande échelle (1), Héléne Sirder, déléguée à l’environnement, soutient le projet d’un second barrage, 3 fois plus étendu que celui de Petit-Saut, et enfin, Carol Ostorero déléguée aux ressources naturelles, pèse de toute son influence pour que notre économie soit prise en mains par des multinationales minières (Auplata détient déjà 75 000 ha de permis et titres miniers, 100 000 ha pour Newmont, Colombus 19 000 ha, Iamgold…

    Quid du second barrage : R. Alexandre semble vouloir créer l’affolement en annonçant 180 000 habitants en 2020 sur le littoral ! Il justifie ainsi ses projets insensés ! Or, ce barrage répond seulement à la demande en énergie des compagnies minières citées plus haut mais aussi aux contrats d’énergie avec le géant Eletrobras (2) au Brésil, qui ne peut plus, politiquement, imposer de barrages destructeurs dans son pays (Cf Belo Monte (3).

    En aucun cas, ces mega-projets ne viendront améliorer le quotidien des guyanais. Ce mardi, à la CCIG, les scientifiques d’EDF, indépendants (sic), ont avoué n’avoir pas pris en compte les changements climatiques annoncés par les climatologues du GIEC – (à savoir de longues saisons sèches et des pluviométries bien moindres sur l’Amazonie) !

    Pire encore ! On a pu apprendre à la conférence que les rejets en gaz à effet de serre (CO2) d’un tel barrage sont bien plus importants, à moyen terme, qu’une centrale thermique ! Ces rejets nocifs du barrage deviennent identiques seulement au delà de 72 ans de fonctionnement du barrage (par rapport à une centrale Fuel) !
    En d’autres termes, après 20 ans de fonctionnement, notre barrage est bien plus nocif pour la planète, qu’une centrale thermique même aussi obsolète que celle de Dégrad-des-Cannes, et le restera encore des dizaines d’années ! Nous sommes donc bien loin des schémas idéalistes que les lobbies de l’énergie ont bien voulu nous faire croire !

    Ce second projet de barrage en terme d’impact : c’est détruire plus de 100 000 ha de forêts primaires qui n’ont même pas été inventoriées en terme de biodiversité et de chimio-diversité, (diversité moléculaire, médicaments et cosmétiques, à forte valeur ajoutée), c’est accepter de voir disparaitre 100 000 ha de grumes valorisables par les 60 métiers de la filière bois, c’est voir disparaitre 100 000 ha de terres agricoles potentielles…

    Un barrage de ce type répond rarement à une problématique environnementale ou sociétale ; il s’agit en fait de ce qui est qualifié en Europe de « Grands Projets Inutiles et Imposés » (GPII) et dictés par les lobbies du BTP et de l’énergie. (4)

    Plutôt que de dépenser l’argent publique dans la création de barrages non adaptés au relief du pays, il faut orienter nos efforts vers des énergies renouvelables, dont il est prouvé qu’elles sont créatrices d’emplois pérennes et sans conséquences néfastes pour nos descendants.

    Dans l’urgence présumée, notre option énergétique est donc la construction d’une nouvelle centrale thermique optimisée, capable de nous faire gagner 15 à 20 ans ; le temps, espérons-le, de permettre à EDF et à une équipe responsable de la Région Guyane, de développer et offrir un avenir à sa jeunesse, via une économie raisonnée, durable et équitable.

    Il est inconcevable que la richesse de cette biodiversité, fruit de millénaires d’évolution, soit détruite en une génération, pour le seul profit d’une poignée « d’acteurs » !

    Maiouri Nature Guyane
    https://sites.google.com/site/maiourinature/

    (1) La biomasse, telle qu’elle est gérée dans l’usine de Kourou, a un bilan positif parce qu’elle est constituée de déchets de scierie, dégâts de coupe et déforestations agricoles. En effet, le CO2 produit par la combustion du bois est compensée par le CO2 absorbé par les arbres durant leur croissance. Par contre, il est gravement néfaste si l’on opte pour un approvisionnement des usines à partir de bois directement prélevés dans les forêts : la production de Co2 pour la coupe, le transport et le bilan écologique génèreraient un ratio alors défavorable. Mais surtout, quid de ces forêts primaires destinées à devenir du vulgaire combustible ?
    (2) – http://raoni.com/actualites-806.php
    (3) – http://multinationales.org/Bresil-Guyane-EDF-se-lance-dans
    (4) – http://multinationales.org/A-qui-profitent-les-grands

    • La Sobriete Heureuse

      Vous vous imaginez, si chaque nation de la planète devait noyer / détruire 1350 km2 de son pays pour satisfaire les besoins énergétiques de 320 000 habitants de sa population (350 km2 pour Petit saut et 1000 km2 pour l’hypothétique second barrage)… Il nous faudrait plusieurs planètes à ce rythme ! D’autant que ce ne sont pas des pâturages que l’on noie mais les dernières forêts anciennes !

      Notre voisin, La république du Guyana, deux fois et demi la surface de notre département, 800 000 habitants, une industrialisation bien plus importante, et une capitale Georgetown, bien plus énergivore que Cayenne et Kourou réunis (hormis le CSG),… le Guyana n’a pas encore cédé aux lobbies des bétonneurs, pour satisfaire ses besoins en énergie ! Etrange non ?

      Quant à la pollution du thermique, c’est bien le dernier soucis de nos décideurs et quand bien le serait-ce, on sait maintenant qu’un barrage tropical est bien plus impactant pour le climat, à court, moyen… et sans doute aussi à long terme !

      Mr jean Philippe Biava, directeur d’EDF Guyane, ne fait que suivre les consignes de sa direction en Europe qui consistent à signer, coûte que coûte (pour le contribuable), des Partenariat-Public-Privé (PPP), tel celui signé ce mois par le consortium « Quartier Prison Santé » qui regroupe le BTP Vinci, l’énergéticien GDF Suez) et les banquiers…

      Et nos élus, aveuglés par les généreux investisseurs, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, après s’être cru les Rois du Pétrole (en vain), se voient maintenant les futurs magnats de la finance internationale (or, énergie, BTP,…) pendant que les projets durables endogènes s’entassent à Suzini.
      Au fait, c’est quand les prochaines élections ?

  • Article intéressant et fouillé mais malheureusement beaucoup trop partisan pour être audible… et crédible. A moins que l’ordinateur de l’auteur, qui ne se déplace que sur un vélo en carton recyclé, ne fonctionne qu’au jus de carotte. Attention à ne pas tomber dans l’exact contraire de ceux que vous semblez combattre. La vérité est probablement au milieu. On ne peut pas saccager la Guyane, c’est vrai, mais on ne peut pas non plus la mettre sous cloche ! Quelle alternative y aurait-il eu à Petit Saut ? Surtout à l’époque ! Une nouvelle centrale thermique dévoreuse de pétrole et polluante ?

    • Laurent

      Bonjour,
      Pour le côté partisan, je vous conseille plutôt l’article de France Guyane, qui nous délivre une superbe partition de panégyrique à la gloire de la collectivité plongée dans l’auto-satisfecit.
      L’objet de l’article de Guyaweb est de poser les bonnes questions d’un débat sur la transition énergétique telle qu’il a été lancé par la Région en Mai 2013, à travers des consultations citoyennes totalement novatrices et très constructives. Une forme de démocratie nouvelle. Les résultats étaient d’ailleurs surprenants, puisque la solution d’un second barrage était balayée en majorité, en faveur de productions d’énergie plus diversifiées et mieux réparties sur le territoire, d’actions importantes sur la réduction des consommations d’électricité, et de mise en place de modes de transports « doux ». Le citoyen n’est donc pas le mouton qu’on veut nous faire croire qu’il est. Hélas, depuis, pour la Région, la transition énergétique (ou plutôt électrique, parce que la problématique des transports, pourtant ultra-prépondérante, est passée à la trappe) se résume à la construction d’un second barrage. Toute autre solution est, selon eux, une entrave à la fameuse croissance. En termes de pensée unique martelée à tout va, c’est pas mal. Donc, oui, ça fait du bien de lire autre chose.
      Pour rappel, comme le cite à chaque fois Guyaweb, la Région a pourtant voté en 2013 un plan pluriannuel énergétique (PRERURE), qui prônait le développement d’un panel d’actions de réductions des consommations électriques (et en prônant autre chose que le retour à la bougie, n’en déplaise aux détracteurs), et d’investissement dans un panache énergétique (éolien, biomasse durable, solaire, petite hydraulique), bien plus créateur d’emplois et plus sûr qu’un unique moyen de production massif. Il ne faut pas avoir fait Saint-Cyr pour savoir que la dépendance à un seul moyen de subsistance n’est pas gage d’une garantie d’approvisionnement de tous instants. Après, on pourra toujours faire comme en 2009, où l’on s’est mis à importer de toute urgence des groupes électrogènes pour faire face à une forte sécheresse.

  • Maiouri Nature Guyane

    Notre majorité régionale a choisi de détruire des pans entiers de notre patrimoine naturel, l’une des dernières forêts anciennes en bonne santé de la planète : R. Alexandre souhaite brûler 40 000 ha de forêt pour faire de la biomasse à grande échelle (1), Héléne Sirder, déléguée à l’environnement, soutient le projet d’un second barrage, 3 fois plus étendu que celui de Petit-Saut, et enfin, Carol Ostorero déléguée aux ressources naturelles, pèse de toute son influence pour que notre économie soit prise en mains par des multinationales minières (Auplata détient déjà 75 000 ha de permis et titres miniers, 100 000 ha pour Newmont, Colombus 19 000 ha, Iamgold…)

    Quid du second barrage : R. Alexandre semble vouloir créer l’affolement en annonçant 180 000 habitants en 2020 sur le littoral !  Il justifie ainsi ses projets insensés ! Or, ce barrage répond seulement à la demande en énergie des compagnies minières citées plus haut mais aussi aux contrats d’énergie avec le géant Eletrobras (2) au Brésil, qui ne peut plus, politiquement, imposer de barrages destructeurs dans son pays (Cf Belo Monte (3).

    En aucun cas, ces mega-projets ne viendront améliorer le quotidien des guyanais. Ce mardi, à la CCIG, les scientifiques d’EDF, indépendants (sic), ont avoué n’avoir pas pris en compte les changements climatiques annoncés par les climatologues du GIEC – (à savoir de longues saisons sèches et des pluviométries bien moindres sur l’Amazonie) !

    Pire encore !  On a pu apprendre à la conférence que les rejets en gaz à effet de serre (CO2)  d’un tel barrage sont bien plus importants, à moyen terme, qu’une centrale thermique ! Ces rejets nocifs du barrage deviennent identiques seulement au delà de 72 ans de fonctionnement  du barrage (par rapport  à une centrale Fuel) !
    En d’autres termes, après 20 ans de fonctionnement, notre barrage est bien plus nocif pour la planète, qu’une centrale thermique même aussi obsolète que celle de Dégrad-des-Cannes , et le restera encore des dizaines d’années  ! Nous sommes donc bien loin des schémas idéalistes que les lobbies de l’énergie ont bien voulu nous faire croire !

    Ce second projet de barrage en terme d’impact : c’est détruire plus de 100 000 ha de forêts primaires qui n’ont même pas été inventoriées en terme de biodiversité et de chimio-diversité, (diversité moléculaire, médicaments et cosmétiques, à forte valeur ajoutée), c’est accepter de voir disparaitre 100 000 ha de grumes valorisables par les 60 métiers de la filière bois, c’est voir disparaitre 100 000 ha de terres agricoles potentielles…

    Un barrage de ce type répond rarement à une problématique environnementale ou sociétale ; il s’agit en fait de ce qui est qualifié en Europe de « Grands Projets Inutiles et Imposés » (GPII) et dictés par les lobbies du BTP et de l’énergie. (4)

    Plutôt que de dépenser l’argent publique dans la création de barrages non adaptés au relief  du pays, il faut orienter nos efforts vers des énergies renouvelables, dont il est prouvé qu’elles sont créatrices d’emplois pérennes  et sans conséquences néfastes pour nos descendants.

    Dans l’urgence présumée, notre option énergétique est donc la construction d’une nouvelle  centrale thermique optimisée, capable de nous faire gagner 15 à 20 ans  ; le temps, espérons-le, de permettre à EDF et à une équipe responsable de la Région Guyane, de développer et offrir un avenir à sa jeunesse, via une économie raisonnée, durable et équitable.

    Il est inconcevable que la richesse de cette biodiversité, fruit de millénaires d’évolution, soit détruite en une génération, pour le seul profit d’une poignée « d’acteurs » !

    Maiouri Nature Guyane
    https://sites.google.com/site/maiourinature/

    (1) La biomasse, telle qu’elle est gérée dans l’usine de Kourou, a un bilan positif parce qu’elle est constituée de déchets de scierie, dégâts de coupe et déforestations agricoles. En effet, le CO2 produit par la combustion du bois est compensée par le CO2 absorbé par les arbres durant leur croissance. Par contre, il est gravement néfaste si l’on opte pour un approvisionnement des usines à partir de bois directement prélevés dans les forêts : la production de Co2 pour la coupe, le transport et le bilan écologique génèreraient un ratio alors défavorable. Mais surtout, quid de ces forêts primaires destinées à devenir du vulgaire combustible ?
    (2) – http://raoni.com/actualites-806.php
    (3) – http://multinationales.org/Bresil-Guyane-EDF-se-lance-dans
    (4) – http://multinationales.org/A-qui-profitent-les-grands

  • LEAURENT

    pour inventer son propre futur, il faut avoir des idées et les promouvoir…
    c’est plus facile (de convaincre le peuple comme les financeurs) de copier le vieux modèle européen même s’il est en crise…

    quels modes de vie épanouissants pouvons nous souhaiter et atteindre pour le plus grand nombre en Guyane?
    grandes villes + auto + maison béton + climatisation pour ceux qui en auront les moyens?

    ça vous dépasse? regardez autour de vous la Guyane qu’on vous construit…

  • Si on ne construit pas de barrages, on sera obligé de produire le l’énergie avec du pétrole. Il est marrant de voir les écolos locaux refuser la « transition énergétique » que leurs homologues de métropole réclament pour passer au « tout pétrole ».
    L’énergie, c’est ce qui permet de transformer la matière. Consommer moins d’énergie, c’est moins transformer, donc moins produire, donc baisser le niveau de vie des populations. Les séries longues nous montrent une parfaite corrélation entre niveau de vie et consommation d’énergie (http://www.manicore.com/documentation/petrole/petrole_economie.html).
    Enfin, concernant la filière biomasse, j’ai une information qui va étonner beaucoup d’écolos, mais lorsqu’on coupe un arbre dans une forêt, un autre repousse à sa place. C’est d’ailleurs pour ça que les arbres ont au maximum une centaine d’année et pas 3 milliards d’années. A terme, le bilan carbone est donc strictement nul, hors les énergies fossiles utilisées pour la coupe et le transport, qui sont assez négligeables par rapport à l’énergie produite in fine.

    • 01 décembre 2014

      Monsieur, je me pose quelques questions en rapport à vos affirmations, pouvez-vous donc répondre:
      Pourquoi est on obligé d’utiliser du pétrole si on n’utilise pas l’eau?
      Pourquoi, après la transition énergétique, qui justement a pour but de réduire la dépendance au pétrole, le niveau de vie des populations serait il encore lié au cours du pétrole?
      Enfin…pourquoi est-il plus intéressant d’importer du bois que d’utiliser celui de Guyane pour la construction?
      Je vous laisse répondre… par ailleurs, le site manicore de Mr Jancovici est particulièrement intéressant, encore faut-il savoir comprendre ce qu’il dit.

  • Si on veut faire l’écolo-moralisateur, il faut d’abord être propre sur soi. Le top de la sottise étant de se dire écolo et de rouler en scooter, un engin qui pollue beaucoup plus que l’auto à consommation comparable. Alors avant d’aller chercher la paille dans l’oeil d’EDF, il faudrait déjà traiter sa propre poutre…

    • 01 décembre 2014

      Nous avons tous nos petites contradictions…
      Par ailleurs, la plus grande urgence n’étant pas la réduction de gaz à effet de serre, mais bien la sauvegarde de la biodiversité, dont nous dépendons tous, c’est pourquoi ce barrage est une aberration pour notre avenir, si il doit permettre de détruire près de 1000km² de forêt. Par ailleurs, savez-vous quel sera le rendement énergétique par unité de surface pour ce barrage? 100MW / 1000km², soit 100 000 000 / 1 000 000 000 = 0,1 W / m², soit 1500 fois moins que des panneaux solaires, qui pourtant n’ont pas un rendement très élevé.

  • Un article effectivement beaucoup trop partisan, mais qui a le mérite de poser des questions auxquelles il n apporte pas de réponse.
    Puisque la journaliste en estime certains « grands sots », que propose t elle, en bonne intelligence, comme autres solutions, notamment dans son fameux sac fourre tout des « énergies renouvelables » ?
    L idée d un second barrage ne m emballe pas du tout, mais j aimerais que l on m expose ce que l on peut envisager.
    Un prochain article aussi fouillé sur ce point ?

    • MB

      Bonjour,
      Je vous invite à consulter la rubrique “L’urgence de la transition énergétique” (page d’accueil/onglet Thématiques) qui suit depuis mars 2013 le sujet. Vous trouverez les informations que vous cherchez.

    • Johann

      L’apostrophe se trouve sur la touche 4 et le séparatif sur la touche 6. CQFD.

  • Au final à part le problème des déchets qui seront traités, une centrale nucléaire serait la bienvenue. Pas de foret à noyer, possibilité de vendre de l’énergie au nord du brésil et au surinam, approvisionnement en uranium local (bin oui il y a de l’uranium en Guyane et ça fait parti du développement du secteur minier!).;; On pourra donc continuer à manger du lézard, de l’agouti, du pakira, du maypouri et toutes les entreprises auront la garantie d’avoir leur activité alimentée en énergie.
    Les écolos seront happy car on ne touchera plus notre forêt. Ensuite avec le bois tombé naturellement on pourra faire de la biomasse, on pourra mettre quelques éoliennes offshore sur le littoral. On sait tous que le solaire n’est pas si efficace que ça en Guyane et installer des milliers de panneaux solaires revient à occuper de grandes parcelles de terrains, à ce que je sache on n’ira pas les mettre perchés sur les arbres au coeur de la forêt donc Sa nou ka fè?
    Je dis donc qu’au final l’EPR à toute sa place dans cette réflexion surtout quand on constate qu’un barrage ne sera vraiment pas efficace et que nous ne maîtrisons pas encore notre démographie. Nous aurons besoin de ces terres un jour pour plus d’agriculture qui sait???
    En outre pour revenir à la biomasse si déjà, un particulier qui déboise son abati ou une entreprise BTP devant construire un lotissement avait le droit de vendre le bois coupé à une scierie je pense que déjà nous aurions fait une grande avancée? Mais pour le moment on brûle car on n’a tout simplement pas le droit de le faire. Donc messieurs les écolos essayez plutôt de démontrer que certaines lois sont incohérentes entre elles et déjà on avancerait!!

    Je dis ça je ne dis rien…. Comme dit Marabout que l’on m’expose ce que l’on peut envisager?

  • Cette conférence ressemble pourtant à une magnifique supercherie bien orchestrée par EDF, les représentants de la région, l’état, et derrière sûrement des grandes entreprises de construction.
    Le Bilan le voici : Le barrage de Petit Saut est le plus suivi et le plus étudié au monde. On a dépensé des fortunes pour mener des études et mettre en évidence que :
    – Le barrage est une véritable usine à gaz à effet de serre. Très intéressant. Alors que fait on pour remédier au problème : RIEN. On ne peut rien faire, mais merci quand même pour ces 20 années d’études.
    – Le barrage à noyé 370,00 km2 de forêt amazonienne vierge, entraînant une disparition importante, incalculable d’êtres vivants et certainement de biodiversité. Quelles possibilités d’y remédier : Aucune.
    – On nous vante les études menées sur les vertébrés, les poissons, mais concernant les impacts sur la microfaune aquatique dans le lac et en aval, on nous parle de baisse de la biodiversité, mais aucun chiffre n’apparaît : Normal, les résultats sont tellement alarmant qu’il vaut mieux les occulter, et surtout ne rappeler qu’une chose : toutes ces études on permis de recruter 20 doctorant, c’est bien non, financés par EDF s’il vous plaît, c’est formidable ?
    – Les taux d’imprégnations au mercure des habitants de Sinnamary sont normaux nous annonce t-on…. Les résultats d’analyse ont presque 8 ans ! Aujourd’hui qu’en est-il?
    – Le gaspillage énergétique en Guyane est flagrant : pas de construction de logements bio climatiques ( au contraire on construit mal des logements presque calqués sur des fours, pour amener les habitants à s’équiper de climatiseurs : il faut bien développer l’économie du commerce et de l’entretien des climatiseurs…), pas d’incitation à installer des chauffe eau solaire (le département de la Réunion le fait bien), taxer les consommateurs qui dépassent largement leurs besoins en énergie (grosses villas éclairées toute la nuit, clim tournant à plein régime tout le temps dans les administrations, portes ouvertes….)
    – Le barrage offre un potentiel éco-touristique énorme. C’est curieux, tous les investisseurs potentiels dans ce domaine, très intéressés et promenés sur le lac par les agents de la brigade nature pendant des années pour monter leurs projets, n’ont jamais pu réaliser quoi que ce soit : La route a été fermée à la circulation par l’état, on a laissé l’orpaillage clandestin se développer à outrance, la maison de la découverte a fermé ses portes, aucun projet de tourisme de découverte nature, d’activités nautique n’a vu le jour.
    – Edf n’a jamais été capable d’aménager son site pour organiser des visites de découverte de l’usine et du plus grand réservoir hydroélectrique de France (info de la chef de production EDF), devenu, par l’incompétence de l’état, le plus grand réservoir de braconnier de France, en témoigne encore la saisi ONCFS sur le lac publiée hier.
    – Et la liste est encore longue….
    Alors que l’on a entendu pendant 3 heures un plaidoyer favorable au projet par les élus, l’état et EDF, la réalité est toute autre citoyens, et ce projet de barrage est une nouvelle catastrophe, alors que les graves problèmes du 1er, le fameux Petit Saut, sont loin d’être résolus….
    Je ne suis évidemment pas spécialiste, mais il semble évident qu’il y a des alternatives !!!! On lance une étude de faisabilité pour un deuxième barrage, mais où sont les études de faisabilité pour l’hyrolien, les systèmes marée-motrice, l’utilisation des courants marins qui sont très fort le long des côtes de Guyane, l’éolien avec les alizés…. De telles solutions se développent ailleurs, pourquoi pas ici.

  • Guyaweb j’adore votre site, ainsi que son contenu, mais dès lors qu’il s’agit de sujet qui touche à la nature, vous tombez systématiquement dans la caricature, et vous perdez toute votre objectivité… A croire que vous êtes un media écolo… en tout ca.

    Votre article à charge ne donne pas de véritable alternative au barrage hydroélectrique, donc franchement, c’est fatiguant tout ça…
    Ne pas confondre journalisme et militantisme

    A bon entendeur , salut !

    • MB

      Bonjour,
      Je vous invite à consulter la rubrique « L’urgence de la transition énergétique » (page d’accueil/onglet Thématiques) qui suit depuis mars 2013 le sujet. Vous trouverez les informations que vous cherchez.

  • Bonjour,

    j’apprécie Guyaweb. Cependant, j’ai l’impression que votre site se transforme de plus en plus en medium d’investigation avec quelques fois le manque de distance que ce style impose (« grand sot »). Je ne lis plus France-Guyane, car ils se font le porte-voix de gens puissants (voulant modeler la société à leur avantage pour s’enrichir et de se maintenir au pouvoir). Les affaires doivent sortir dans les médias, les débats également. Mais il serait bien, que ces gens qui s’accaparent les richesses de la région ne s’accaparent pas également l’espace d’information. Bref, est-il possible d’éviter le bain de boue côtier quotidien ? De commencer à parler de la Guyane dans son ensemble, des initiatives, des idées, des réussites ?

    Merci pour votre travail.

  • …le manque de distance qui peut aller avec…

  • MB

    Ce commentaire envoyé à la rédaction par un « citoyen informé » :

    « Chaque acteur défend sa position et il est très facile et reposant de désigner qui est le « MECHANT » et qui est le « GENTIL ». Toute personne censée sait que la réalité n’est jamais aussi enfantine. Ainsi le débat doit prendre en compte toutes les contraintes qui pèsent sur chaque acteur afin de mieux le comprendre. Ce qui est écrit ci dessous essaie d’être non partisan mais aidera je l’espère à mieux peser chaque idée.

    Prenons le cas des principaux acteurs (cela bien-sûr n’engage que moi):

    EDF
    Garant de la distribution d’électricité, sous contrat avec l’état, EDF a l’obligation de proposer de l’électricité en continu à chaque français avec quelques exceptions pour les zones isolées (dérogations souvent propres a notre territoire). Cette obligation fait d’EDF le seul acteur
    responsable si un jour le courant n’arrive plus a votre maison, quand bien même si les moyens de production autres que ceux propres à EDF tombent en rade. EDF ayant réalisé il y a quelques années (2010-2011…) la gravité de la situation dans laquelle la Guyane se dirige suite aux
    différentes études et planifications menées (PRERURE, SRCAE), était d’abord attentif a la « bulle » des énergies renouvelables (solaire, hydro, biomasse, éolien, MDE). Après tout, si tous les moyens prévus et projets portés se réalisaient, cela tirerait une grosse épine du pied a l’opérateur.

    MAIS, le système français, dans son ensemble qui se comporte comme un mammouth impossible d’évoluer et de tirer dans un seul sens pour atteindre un objectif se retranche derrière x normes, x interdictions, x protections environnementales a court terme, x lenteurs, x régulation des tarifs centralisée a Paris, x choix éthiques, etc etc… Moralité …. Très peu de projets sortent… EDF sent alors que le vent tourne et que l’on ne peut pas compter sur ces projets qui se réalisent trop
    lentement… Reste entière la problématique « black out » en devenir 2025 ? 2030 ?… Pragmatique, la solution « barrage » est sortie du chapeau, après tout, c’est ce que sait très bien faire l’opérateur
    historique,surtout après l’expérience Petit Saut… EDF convainct alors les politiques de l’urgence de cette question. R. ALEXANDRE et son équipe écoute EDF qui se comporte comme un pompier prêt à d’éteindre le feu a venir.

    LA REGION
    Garant du développement économique, social et structurel de la Guyane, la Région est normalement attentive au discours de tout un chacun, mais se fait évidemment convaincre par celui qui a le plus de poids. EDF intervient donc auprès des élus pour les informer de la gravité de la situation et du manque de solution « sûre » pour parer au problème à venir. La région ne veut naturellement pas être responsable d’une absence de planification et d’un black out catastrophique qui serait la preuve gravissime d’une incompétence de nos élus. Elle soutient donc la position d’EDF tout en ménageant les porteurs de projets en énergies renouvelables qui pourront pourquoi pas ajouter une cerise de renouvelable très jolie mais pas suffisante. Le barrage c’est également de l’investissement massif, de l’emploi a court terme certes mais de l’emploi et des retombées fiscales pour la Guyane… pourquoi s’en priver ?

    LES ECOLOS (branche « faune et flore »)
    Garants de la protection faunistique et floristique de la Guyane.
    Initiés pour certains a la question énergétique, ils restent malheureusement souvent arqués sur des principes non pas scientifiques et encore moins pragmatiques mais plutôt sentimentaux. Avec les énergies renouvelables, cela donne ceci : « On ne coupera pas d’arbre pour en faire de la biomasse », « on ne montera pas d’éolienne pour protéger les oiseaux », « on ne fera pas de microcentrales hydroélectriques pour ne pas perturber les poissons », « on ne fera pas de solaire car la construction des panneaux en Chine est au final consommatrice en carbone (fabrication, transport…) et consommatrice d’espaces naturels. En effet, chaque solution nouvelle apporte un lot de nouveaux problèmes. Aucune solution n’est magique, ce qui créé une confusion et un brouillage des discours… les écolos ne soutiennent pas forcément les énergies renouvelables (pour preuve la solution thermique fuel prônée « en attendant » dans un commentaire ci dessus)… Le réchauffement climatique est et sera pourtant responsable d’une probable hécatombe de la biodiversité a moyen terme… (y compris humaine…).

    LES PROMOTEURS DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
    Convaincus du bien fondé des énergies renouvelables et de la Maitrise de l’énergie, leur discours est clair et a le mérité d’être très volontariste, mais … malheureusement utopiste. Dans certains pays, les forces vives se donnent la main pour aller tous dans le même sens lorsqu’il y a le feu. Ce n’est pas le cas en France. Chacun défend son petit « pré carré » à la manière de l’autruche, moralité leur discours est souvent vu comme éloigné de la réalité par les élus et par EDF. Bien souvent sociétés privées, elles écopent de surcroit d’une suspiscion de vouloir toucher le pactole avec les énergies renouvelables. Les énergies renouvelables sont très consommatrices de financement. Croire aux énergies renouvelables c’est également trouver des sommes très importantes pour réaliser les projets, or l’argent n’est jamais donné ou prêté gratuitement, les forces d’arrière plan (banques, fonds
    d’investissement, défiscalisateurs…) cherchent donc une rentabilité peu évidente à comprendre pour l’ETAT qui fixe les tarifs d’achat et de vente (en Guyane car seul EDF distribue de l’électricité)… et les écolos qui n’acceptent que rarement de mêler environnement et rentabilité, d’où des oppositions…

    L’ETAT
    Garant de la santé environnementale, économique, et sociale du pays tout entier (et non seulement de la Guyane). L’état subit des pressions régionales et nationales et essaie tant bien que mal de faire l’arbitre sous ces lobbys. Chose peu aisée, chaque avancée sur un sujet dessert un autre acteur… localement ou nationalement. Exemple l’ETAT fixe les tarifs d’achat de l’électricité par EDF aux opérateurs privés. Mais le fixer trop cher impacte chaque citoyen français car l’énergie produite en Guyane coute déjà deux fois plus cher que son prix de vente au guyanais (car l’énergie est distribuée au meme prix pour chaque français de métropole et d’outre mer). Promouvoir la solution la moins couteuse est donc souvent la première réponse. Le barrage est couteux en investissement et environnementalement mais peu en coût de production de l’électricité… Bercy soutiendra donc forcément le projet, c’est de l’investissement, des entreprises, des emplois, c’est également et surtout une source d’énergie peu couteuse.

    Coté réglementation, l’état croule sous les réglementations qui s’amoncèlent chaque jour, issues de retranscriptions françaises des normes européennes bien souvent augmentées en contraintes. Cet
    enchevêtrement crée un terrain particulièrement défavorables aux énergies renouvelables qui avec leurs aspects innovants rentrent difficilement dans les des cases. Le barrage aura également du fil a retordre de ce coté, mais les moyens d’EDF pour le défendre sont sans commune mesure avec les autres opérateurs du secteur. EDF a par exemple créé ex nihilo un bureau d’étude et de recherche dévolu a petit saut et financé des dizaines de thèses de doctorat sur les questions environnementales autour du barrage en zone équatoriale…

    LES CITOYENS
    Hantés par le syndrome « NYMBY » (Not In My BackYard = pas dans mon jardin) qui dit que tout est le monde est d’accord pour faire des efforts mais personne ne souhaite le faire dans son jardin, regarde souvent ces questions avec peu d’intérêt car au final, mon seul contact personnel avec l’électricité, c’est EDF sur qui je suis prêt a taper si jamais il y a un problème…

    La boucle est bouclée… rien ne bougera donc et les envolées lyriques de tout un chacun resteront contre productives… Ainsi tant que tous ces acteurs resteront sur leur position et ne prendront pas une posture pragmatique avec des concessions plus tranchées… avancera l’idée du deuxième barrage…

    J’entends le diable dire dans mon dos : « C’est bien fait, ils l’ont cherché ! »
    A bon entendeur… »

  • Une centrale nucléaire a Montjoly, voilà un projet intéressant.
    L’écologie ne se résume pas seulement aux militants écologistes, aux bureaucrates de l’environnement, c’est l’affaire de tous.
    Pour le reste, la France et la Guyane ne sont même pas capable de gérer la population, l’or, un barrage et surtout la forêt et ses fleuves, et vous croyez quelle va gérer l’énergie ? Cela va continuer a être un véritable foutage de gueule et de grand n’importe quoi dans une cocotte minute en argent massif ultra complexe…
    Souhaitons que la raison s’impose…

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