Comme tous les 15 jours maintenant, la Cellule interministérielle de crise s’est réunie ce jeudi matin en préfecture. À l’issue des échanges, le préfet Thierry Queffelec s’est montré rassurant, faisant état d’une situation sanitaire « stabilisée » en Guyane face à l’épidémie de Covid-19.
Rapide. La réunion de la Cellule interministérielle de crise (CIC) n’a duré qu’une trentaine de minutes ce jeudi 7 juillet. À la sortie, le point presse avec le préfet l’a été tout autant.
Thierry Queffélec a fait état d’une situation sanitaire pour la Guyane « relativement stable » avec un taux d’incidence inférieur à 500 cas pour 100 000 habitants.
Un « point positif » d’après le préfet de Guyane qui explique cette stabilité des contaminations par les vacances et la fin de l’année scolaire, amenant « les gens à moins se mélanger dans le schéma que nous connaissions habituellement. Pour autant, d’autres schémas se font donc nous sommes toujours très prudents sur des taux d’incidence qui pourraient peut-être monter en rapport avec les nouveaux rapports sociaux » estivaux.
Côté variant, le BA.5 « s’installe dans le département comme un peu partout« . Les personnes touchées actuellement par le Covid le sont à 65% par ce nouveau variant, mois létal selon le préfet. « Ces taux d’incidence autour de 500, il y a encore quelques mois avec les variants Delta, Gamma ou autre étaient mortifères. Actuellement, nous avons 402 morts en Guyane depuis le début de la crise et l’on voit que leur nombre augmente heureusement très lentement.«
Autre point évoqué, la situation sanitaire de nos voisins. La préfecture garde un œil sur le Brésil « qui monte un peu avec des urgences Covid lourdes dans le comté de l’Amapa » et le Suriname où la situation sanitaire « s’équilibre« , à l’instar de la Guyane.
La prochaine réunion de la Cellule interministérielle de crise s’effectuera dans 15 jours, signe que la pression sur l’hôpital est moins forte qu’auparavant. La préfecture suit tout de même de près la situation du Centre hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog), affaibli par un manque d’effectif, et contraint depuis la semaine dernière de réguler l’accès à son service d’urgences la nuit.
Le préfet a confirmé avoir effectué « une demande de renfort, de réservistes » auprès de Paris pour compléter les effectifs de plusieurs services et pas seulement des urgences : « pédiatrie, réanimation, périnatalité« . Cinquante à soixante soignants sont attendus dans les prochaines semaines.
Photo d’archive à la Une : le préfet Thierry Queffelec @KLS/GUYAWEB
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