Vendredi 26 Avril

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Le faux départ du village des trois nations

Le faux départ du village des trois nations

La démarche collective et fondamentale lancée par des familles amérindiennes de l’Oyapock et du Litany de créer le premier village-relais toutes nations du centre littoral a sombré dans l’impasse. Des plaintes ont depuis été déposées notamment par la préfecture pour « occupation illégale ». C’est parce que ni les internats ni les familles d’accueil n’apparaissent à leurs yeux comme des garants de la dignité et de la sécurité de leurs enfants, que fin 2020 « vingt-deux familles » amérindiennes originaires du Moyen et Haut Oyapock et du Litany décidaient d’agir par elles-mêmes pour encadrer et accompagner leurs fils et filles…

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6 commentaires

  • simplet

    inventaire à la Prévert :

    vingt deux familles doivent être délogées alors que leur démarche est légitime , courageuse
    cinq cent squats sur propriété privée par des illégaux sur la même commune et rien ne bouge (reportage Guyane soir )
    une cité scolaire faramineuse à St Georges en partie pour scolariser les élèves d’ Oyapoké
    Des futurs enseignants qui seront contraints d’être logés au Brésil
    Liaison aérienne de Camopi non assurée, celle de St Georges oubliée
    C’est a n’y comprendre rien !!!!!!
    PS: si la nature à une haute valeur patrimoniale ( SAR ), les biens patrimoniaux que l’on tient de ses ancêtres c’est quoi ?

  • benoit

    A Matoury les maires passent mais la mairie et tous ces travers restent.
    Qui se souvient des debuts de Cogneau Lamirande entre 95 et 02 ? Ou des conseilles municipaux (voir le maire de lui meme) montraient les emplacements a occupes.
    Ou les envoyes du maire de l epoque allumaient la meche pour que des terrains soient rapidement squattes afin que des proprietaire de parcelles qui ne voulaiznt pas vendre ou pas au bon prix les cedent rapidement.

    Je parierai (peu etre) un kopeck que maintenant que la parcelle a ete impacte, elle sera ( peu etre) d eclasse et un projet de la mairie pourrai (peu etre) y voir le jour.

    Sauf si un nouveau maire fasse de matoury une nouvelle mairie (peut etre).

  • Morvandiau

    @Benoit
    On se souviendra également d' »associations foncières » dont les membres du bureau étaient des proches ou même des conseillers municipaux, qui attribuaient des parcelles illégalement sur la bande littoral entre Cayenne et Kourou, à Montsinery également.
    Le but : augmenter rapidement la population recensée sur le territoire communal.
    Pourquoi ? : les indemnités de fonction des maires et conseillers sont calculés en fonction de la strate démographique de leur territoire communal.
    Plus la population est nombreuse, plus leurs indemnités augmentent.
    Il en est de même des dotations publiques, et tout le monde sait bien qu’en Guyane comment sont utilisés les fonds versés aux collectivités comme en attestent les nombreux rapports de la cour des comptes depuis des décennies.

  • Bello973

    Dénoncer le clientélisme ou l’opportunisme des élus, ne règle absolument pas la question première et de fond, qu’est la réelle difficulté d’accés au logement, pour une grande partie de la population, en particulier immigrée, vivant notamment dans les squats.

    L’immigration étant une réalité, humainement et faute de solutions institutionnelles, il semble donc préférable que des maires « octroient » illégalement du foncier dans des endroits officiels, plutôt que de laisser fleurir des squats n’importe oú…

    https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-situation-explosive-dans-le-bidonville-de-la-honte-17-01-2020-8238591.php

    Alors tant pis si certains (maires) le font peut-être aussi par simple avidité mesquine (la hausse de leurs indemnités) du moment que ces populations bénéficient ainsi d’un espace pour vivre, qui soit un peu plus décent et « confortable » qu’un trottoir en bord de route.

  • Morvandiau

    @Bello973
    Bien d’accord avec vous, mais c’est justement le clientélisme et l’opportunisme des élus qui nourri le problème de fond du logement. Ces associations, ont donc ouverts et maintenu ouvertes les vannes de l’immigration en favorisant l’installation illégale des étrangers en situation irrégulière.
    De toute manière, où est l’intérêt ou la pertinence de favoriser le mal logement ou alors le « bon logement » (social) dans un territoire sans aucune perspective économique, hormis les minima sociaux ?
    L’opposition de l’État et de la mairie envers l’installation de familles amérindiennes sur ces terres est surprenante.
    Elle se fait au mépris du droit international que la France a reconnu (Déclaration internationale des droits des peuples autochtones de l’ONU en 2007) qui consacre aux peuples autochtones le droit de revendiquer et occuper les terres sur lesquelles ils vivaient avant la colonisation.

  • Bello973

    En principe, les ressorts principaux de l’immigration, ce sont d’abord la misère et l’absence d’espoir dans le pays d’origine. Et pour info, en Guyane les immigrés occupent bien l’essentiel des emplois du secteur du btp et de l’éconnomie de services informelle. On est donc trés loin de l’absence de perspective économique, pour qui vient d’un un pays en proie à une misère extrême. Une immense partie du patronat et de la population la plus aisée (employant au black femme de ménage et/ou jardinier) sont donc tout aussi facilitateurs que ces associations que vous pointez, seules, du doigt. Mais sinon, vous avez raison, les conditions d’accueil et les perspectives d’intégration, pèsent forcément dans le choix du pays de destination. Or renoncer à être accueillant, ça n’est jamais si simple.

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