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Comment faire bouger les lignes au sein de l’Union européenne afin de dégager plus de financements publics de l’Etat pour la Guyane au nom de ses spécificités…

Comment faire bouger les lignes au sein de l’Union européenne afin de dégager plus de financements publics de l’Etat pour la Guyane au nom de ses spécificités…
Idée !

C’est l’idée d’un haut fonctionnaire en fonction dans un important ministère dont nous préserverons l’anonymat et que Guyaweb a contacté. Selon lui, l’une des réalités d’aujourd’hui en France, c’est que l’argent manque pour investir et que les promesses -même en cas de volonté politique ce qui reste à démontrer note-t-il – ne sont pas forcéent mises en oeuvre par manque d’argent disponible. En effet, parmi les critères européeens, souligne-t-il, la France est censée respecter un critère de 3% du PIB en matière de déficit public ce qui limite de fait ses investissements. Sauf que la France ainsi que l’Espagne et le Portugal au…

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5 commentaires

  • Jmc

    Idée séduisante mais purement technocratique. . Au final il faut retenir que notre État Français est complètement ruiné et c’est bien de le dire.
    Ses capacités d’investissements sont donc fortement réduites.
    Alors pour notre Guyane , le retard structurel est tellement important qu’il sera impossible de réunir les fonds nécessaires ne serait ce que pour rattrapper rapidement le niveau des Antilles. La France je n’en parle même pas.
    Alors on se contentera d’annonces de chiffres importants sur une période de 10 ou 15 ans, qui n’engageront que ceux qui les écoutent et, qui auront pour conséquence de sacrifier à minima une nouvelle génération dans ses espoirs, sa formation ou son éducation.

  • Mickael

    Mais si il y a de l’argent. Sachant qu’en plus, les impôts (octroi de mer, impôts sur les sociétés…) font qu’une grosse partie revient dans le circuit. Sans parler des dizaines d’employés de BTP payés très peu et qui ne mette pas d’argent en épargne.

    Ce sont les grands groupes qui commandes : EADS, DAssault…
    Au pire, on sait faire tourner la planche à billets.

  • GZ

    C’est tout ce qui reste comme idée ? Triste réalité.

    Voilà l’horizon que l’on a dans les hautes sphères publiques : la Guyane est une charge et la première idée qui vient à l’esprit c’est de demander l’autorisation d’endetter la France encore plus… Pfff. Mais où va-t-on.
    Proposition borderline pour les autres pays de l’Union et elle ne dit rien de l’essentiel. (De toute façon elle serait très hypothétique car dépendant des taux d’intérêts. Autant ne pas y songer.)

    Cette vision ignore, encore et encore, que le pb essentiel de la Guyane n’est pas le robinet de l’argent. Il le paraît à présent, mais uniquement à cause de l’accumulation simultanée du déficit de développement et des pb sociaux essentiellement importés.
    La relative faiblesse des transferts n’était qu’un élément qui n’est devenue une montagne qu’avec le temps.

    Le sous-développement n’est pas dû qu’à la faiblesse des transferts, mais à l’incapacité au développement. Cette incapacité au développement est due à la fois au paternalisme-collectivisme et à la fois au statut spécifique sur le plan légal – toujours imposés depuis la Métropole.
    Et la solution ne peut venir du problème lui-même. Amusez-vous bien autour de la table…

  • Ô grand GZ, puits de science et de sagesse, pourquoi n’es-tu pas autour de la table ???

    • GZ

      Ta question est plus pertinente que tu ne le crois :-)
      T’as raison, je prends des vacances. Ciao

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