«En attendant Godot», l’inventaire du président du tribunal de grande instance de Cayenne, en matière d’application des peines, de squats, de malaise chez les greffiers, de budget de la justice…
Puis le juge d’aborder le cas des services spécialisés du TGI : juge des enfants, tribunal pour enfants, juge d’applications des peines : «Les trois cabinets de juges des enfants n’ont pas été tous au complet pendant l’année 2018. Ainsi, le Cabinet n° 2 est resté vacant entre le mois de septembre 2017 et le mois de septembre 2018. Au cours de cette période, nous avons pu limiter les difficultés grâce à l’investissement de plusieurs magistrats qui ont tenté d’assurer, difficilement, la permanence du fonctionnement de ce cabinet en épargnant le plus possible les deux autres cabinets. » Sa greffière…
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3 commentaires
Remarquable article, décrivant avec précision la somme des dysfonctionnements d’une institution majeure, la justice.
Et au final une conclusion relative à la patience seul remède possible comme une résilience alors que la solution n’est pas dans les missions qui se succèdent, les réunions, mais plutôt dans l’octroi de budgets jamais obtenus et qui s’envolent au fil du temps.
Ce reportage vient d’être réactualisé. Principalement page 6, de quelques illustrations que nous avions demandées au président du TGI sur cette partie de son discours du 28 janvier dernier relative à «l’amélioration des conditions de travail au TGI».
Le juge y indiquant alors : «de nombreux leviers ont été actionnés, parfois vainement. Mais d’autres ont eu un effet.»
Godot et Kafka.
Excellente dissection de la culture du pouvoir tel qu’il est en France. Trop riche pour le bac philo mais beu défi pour des juristes en fin d’étude.