«En attendant Godot», l’inventaire du président du tribunal de grande instance de Cayenne, en matière d’application des peines, de squats, de malaise chez les greffiers, de budget de la justice…
Puis le juge Chevrier d’aborder ce 28 janvier dernier le point névralgique des occupations et constructions illégales en Guyane : «Les référés ont aussi été impactés par les orientations nouvelles d’opérateurs tels que les collectivités territoriales. Ainsi, nous assistons à une explosion du nombre de saisines en expulsion de parcelles occupées le plus souvent illicitement. Le nombre de saisines des référés est aussi passé de moins de 200 affaires jusqu’en 2016 à plus de 300, voire 350 en 2018. », aura-t-il encore dévoilé au cours de l’audience solennelle. «Ce sujet est devenu très sensible depuis quelques mois avec des mouvements sociaux…
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3 commentaires
Remarquable article, décrivant avec précision la somme des dysfonctionnements d’une institution majeure, la justice.
Et au final une conclusion relative à la patience seul remède possible comme une résilience alors que la solution n’est pas dans les missions qui se succèdent, les réunions, mais plutôt dans l’octroi de budgets jamais obtenus et qui s’envolent au fil du temps.
Ce reportage vient d’être réactualisé. Principalement page 6, de quelques illustrations que nous avions demandées au président du TGI sur cette partie de son discours du 28 janvier dernier relative à «l’amélioration des conditions de travail au TGI».
Le juge y indiquant alors : «de nombreux leviers ont été actionnés, parfois vainement. Mais d’autres ont eu un effet.»
Godot et Kafka.
Excellente dissection de la culture du pouvoir tel qu’il est en France. Trop riche pour le bac philo mais beu défi pour des juristes en fin d’étude.