Déjà condamnée et prévenue dans deux futurs procès : Juliette Daniel, l’encombrante colistière de Rodolphe Alexandre
Convoquée par la justice afin de comparaître en tant que prévenue devant le tribunal correctionnel de Saint-Laurent du Maroni, le mardi 19 octobre prochain, des poursuites consacrées par le procureur de la République à l’issue de sa récente garde à vue de 48 heures, début juin, la seconde adjointe au maire de Maripasoula, Juliette Daniel, candidate éligible sur une liste de l’équipe Alexandre, n’en est pas à ses premiers ennuis avec la justice. Enquête et révélations. Début juin 2010, Juliette Danielle, créole guyanaise du fleuve Maroni, native de Grand Santi est auditionnée par la gendarmerie dans le cadre d’une enquête…
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10 commentaires
Petite correction sur l’article: Dominique Strauss-Kahn n’était pas alors venu en Guyane pour sa propre campagne, mais bien avant pour celle de Ségolène Royal, après avoir dû lui laisser la place de candidate à l’Élysée, face à Nicolas Sarkozy, donc probablement en 2007.
Oui mais il était déjà dans cette logique. J’y étais, l’ai entendu.
C’est facile de juger un cas qui n’est pas isolé dans le bassin du haut maroni.
Du point de vue français, Maripasoula c’est la France.
Mais pour les habitants de cette région, c’est le droit coutumier qui prime.
Côte Surinam, ce droit coutumier est reconnu et respecté par les autorités.
Côte français, on cherche à imposer le code de droit français, totalement décalé par rapport à la population, ses mœurs, ses coutumes.
Sur le haut maroni, la frontière entre les deux pays est une vue de l’esprit.
Des pays comme le Brésil et le Surinam ont reconnu et accepté l’idée que certains territoires soient gérés par ses coutumes ancestrale.
Il est dommage que la France impose la loi de la République uniforme et indivisible sur des territoires où les mœurs et coutumes sont trop différents pour les accepter.
Le cas de Juliette Daniel est un exemple typique de ce décalage, car si on voulait vraiment appliquer strictement le droit français dans cette région, il faudrait mettre en prison plus de la moitié de la population du haut maroni.
L état veut faire appliquer le droit pénal stricto sensu sur le haut Maroni pourquoi pas ?
Mais dans ce cas il faut que ses obligations régaliennes soient appliquées avec la même rigueur pour que cela fasse sens pour les citoyens du Lawa.
Droit a l égalité pour l’éducation, pour la sante, droit a l égalité du développement économique et sociale, droit a la continuée territoriale etc.etc
Bref être des citoyens a part entière et non pas des citoyen entièrement a part.
Pour qui connaît le haut Maroni, dans les années 90 il y avait deux « gran man » ce qui posait problème. Des habitants disaient deux grands mans = zéro gran man. Ce n’est pas si simple ou si angélique Matador…
Faux en 90 il y avait 3 gran man dont l’un était mitterrand, en ce moment il y a 2 gran man dont l’un s’appelle macron…
La question étant : avancer la « spécificité » est-il légitime ou un prétexte car ce mode de fonctionnement profite à une minorité. Prenez l’exemple de la pêche (et activités connexes) moins isolée et qui bénéficie régulièrement d’aide publique depuis des lustres : en tout cas les gros poissons. Un accord des plus illégaux cautionné lors d’une réunion en préfecture a permis aux patrons locaux de payer des employés en dessous du SMIC en Guyane. On ne peut pas dire que cela profite aux salariés pêcheurs locaux (de nationalité étrangère tiens donc). Alors est-ce la spécificité qu empêche sinon les entreprises de vivre ou est-ce un tour de passe-passe profitant à des privilégiés ? En tout cas cela a été dénoncé par un(e) magistrat(e) dans l’affaire judiciaire concernant la préfecture et des faiseurs de dossiers pour demandeurs de titres de séjour…
Les activités de Juliette Daniel relèvent-elles vraiment de pratiques coutumières ?
Il a bon dos le droit coutumier…
Si si pikiboy, tradition, debrouyé pa péché. Mâtiné de « juste » désirs d’autonomie.
Elue à la commission permanente de la nouvelle assemblée unique