Merci qui ?
Rodolphe Alexandre est décidément partout. Le président du conseil régional tire les oreilles des journalistes (Guyaweb du 07/10/15) comme il distribue les bons points. Et dans ces cas-là, il dépasse souvent les bornes. C’est ce qui s’est passé samedi 31 octobre, lorsqu’il a remis à Yannick Théolade, fondateur du djokan, « un diplôme reconnaissant l’art martial amazonien comme partie intégrante du patrimoine immatériel Guyanais ». Une incongruité qui n’a pas interpellé la presse mais qui pourtant relève d’un joli effet de manche. Puisque la dénomination « patrimoine immatériel » relève des Nations unies. C’est pourquoi le cabinet du conseil régional précise bien qu’il s’agit d’un…
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12 commentaires
Notre patrimoine le plus important, ne serait-ce pas avant tout notre forêt avec sa faune et sa flore ?
La forêt présente sa candidature au patrimoine mondial de l’Unesco …
On parle bien sur de la forêt de Fontainebleau !
» Il faudra certainement ensuite plusieurs années afin que le projet aboutisse. » comme le souligne le maire de la cité impériale.
C’est plus payant, moins coûteux et plus facile, de décréter (à partir de quels critères? de quels « juges » ?) que le Djokan est au « patrimoine immatériel Guyanais ».
D’ailleurs, le Djokan a-t-il déposé un dossier auprès du conseil régional ou était-ce par le fait du prince que cet art martial a été décrété au « patrimoine immatériel Guyanais » ?
Dénomination certes incongrue et inadaptée, mais cette création de Yannick Théolade, pour laquelle il se bat depuis des années vaut bien d être reconnue également localement.
Bravo Yannick, continuez à diffuser ce bel art martial. Il vaut bien un « diplôme » quelle que soit sa dénomination, quitte à en sourire !
ça ressemble bien à une fausse info, un faux débat, un faux problème. Que la région souhaite valoriser le Djokan ne me choque absolument pas… je ne vois ici personne qui a cherché à l’intégrer au patrimoine immatériel national, ni même de l’Humanité ! notre patrimoine guyanais est composé d’objets matériels ou d’éléments immatériels et c’est la seule chose que je retiens là. Une belle valorisation.
Bel article ! Il s’agit la de duper les gens. C’est de l’escroquerie intellectuelle !
très bon article. il faut arrêté du se moquer des gens. élection ka rivé tout bagay bon pou fè cinéma.
« Depuis 2010, le maraké wayana-apalaï est candidat sur la liste de sauvegarde urgente, il est déjà inscrit à l’inventaire national, et a essuyé un premier refus de l’Unesco. » Cette démarche n’a jamais reçu un quelconque appui de la Région, alors qu’il s’agit d’une pratique culturelle forte émanant d’un peuple autochtone qui a pris et continue d’en prendre plein la gueule depuis l’arrivée des européens sur ce continent.
« Depuis la mi-2015, c’est le touloulou qui fait les yeux doux à l’Unesco » et la Région vient de décider d’aider cette opération en acceptant de mettre à la disposition des porteurs de ce projets, des moyens humains, matériels et financiers pour les appuyer dans leur démarche. Il est clair que pour certains, et singulièrement en période électorale, la Guyane se résume à sa composante créole du littoral…..
N’y aurait-il pas d’autres sujets à débattre que de monter en épingle une activité « guerrière » qui n’est qu’un bébé par rapport effectivement au maraké wayana-apalaï qui lui peut vraiment revendiquer son ancienneté. Je pense que l’Unesco, si ce projet lui arrive un jour, va bien rigoler…. Mr Alexandre vous finissez par devenir désolant.
Est-ce que la Guyane va finir par sortir un jour du grand n’importe quoi, ballottée entre ces syndicats d’une autre époque et ces politiques qui se conduisent comme des bleus pour obtenir le trône et ses prérogatives.
Quand allons- nous enfin bouger, nous les Guyanais de base, et faire comprendre à toute cette clique syndicale et politique que la récré est terminée et qu’il faut avancer si on ne veut pas se faire bouffer encore un peu plus.
Il faudrait arrêter de prendre la grosse tête à chaque fois qu’un Guyanais parait à l’affiche. Le Djokan est un bel art martial et Mr Théolade mérite notre reconnaissance pour son travail. De là à en faire un patrimoine, attendons quelques années encore. De la même manière, dès que quelqu’un se met à chanter, ou peindre, ou faire des blagues bidons, il se prend pour un Artiste, avec un grand A. Nous avons encore du chemin à faire, plus d’humilité ne nous ferait pas de mal. Encourageons ceux qui se battent pour la qualité mais n’encensons pas les nuls qui se prennent pour le nombril de la Guyane et nous discréditent aux yeux de tous.
A force de bouffer à tous les râteliers…
Pour une reconnaissance dans le patrimoine immatériel, il faut une pratique par un grand nombre d’habitants du pays.
Je propose que le sirotage et les dominos soient reconnus comme des pratiques ancestrales guyanaises,notamment par les syndicats au cours de leurs nombreux jours de grève et de réunions.
Allez la Guyane!
Alors là, trop fort! Au moins une bonne occase de rigoler et de voir les choses comme elles sont.. moi après bidonnage, j’ai envie de rajouter « courses à la nana », ça aussi ça pourrait peut-être faire l’objet d’une demande à l’UNESCO, parce que c’est aussi du patrimoine .
Allez la Guyane comme vous dites, encore un petit effort et bravo à vous, parce que fallait oser le dire quand même