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Commission foncière importante pour deux anciens présidents de la chambre d’agriculture

Commission foncière importante pour deux anciens présidents de la chambre d’agriculture

La commission d’attribution foncière du lundi 14 décembre est décisive pour un gros dossier de demande de bail emphytéotique qui intéresse un ancien président de la chambre d’agriculture, Jean-Pierre Drelin, et par ricochet un de ses successeurs, l’ancien président Patrick Labranche. La commission va étudier une demande de « 150 hectares* » de terres forestières et agricoles  à Banane (Montsinéry) introduite en 2019 par la famille Drelin. C’est un moment important pour la société Palm production, co-détenue notamment par Jean-Pierre Drelin, ancien président – éphémère – de la chambre d’agriculture (dont l’élection en 1983 avait été annulée aussi sec). Une demande de…

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9 commentaires

  • Francois
    12 décembre 2020

    euh – de qui se moque t’on ? Quand je lis « planter majoritairement en culture associée, des wassai après la coupe de la forêt existante. Ce système présenté par Yana Wassai comme de la « culture agro-forestière » « garantissant la sauvegarde de la biodiversité amazonienne et l’équilibre de notre forêt tropicale » , je dis NON, NON, NON ! Si tu coupes la forêt existante , et que tu mets des wassai à la place, tu PERDS de la biodiversité amazonienne ! Y-a encore des teubés dans les services de l’Etat qui se sont fait avoir ….

  • Pagainnom
    12 décembre 2020

    Bien sûr que l’on perd la biodiversité
    C’est le cas pour presque toutes les productions agricoles. On sacrifie la forêt pour une production alimentaire.

  • bilo
    12 décembre 2020

    Deforester des surfaces dans le but de développer une souverainete alimentaire est une idee qui peut se defendre. Lorsqu il s agit d’en exporter la production cela revient a transformer la foret et le vivant qu elle abrite (richesses dont la valeur est indispensable a la vie sur terre) en vil monnaie. Plus prosaïquement le rendement des usines biomasse reste extremement faible. Tout ce que dit cette article illustre la visionclimatosceptique qui anime en profondeur la pensée économique qui prevaut en Guyane.

  • philp.thibault@gmail.com
    13 décembre 2020

    Bel article au coeur du débat concernant un modèle de développement soutenable de la Guyane. En revanche, quelques chiffres socio-eco-environnementaux en plus apporteraient du contraste au contenu qui chiffre surtout l’empreinte au sol : quelles sont les retombées réelles de ces projets à court et moyen-terme? Combien d’emplois créés? Quel est le coût du financement public associé à ces projets? Quel est le % de maintien de la biodiversité associé à la plantation de Wassai? Afin de comprendre les enjeux réels de ces projets. Merci

  • Morvandiau
    13 décembre 2020

    Demander du foncier agricole -> demander des subventions pour déboiser -> déboiser -> demander des subventions pour planter -> planter -> demander des subventions pour la transformation sur wassaï -> 5 ans plus tard, mise en vente sur le marché local de wassaï subventionné à 6,90 euros/litre à la place des 7 euros actuels, produits par des dizaines de petits producteurs artisanaux qui récoltent le wassaï directement en forêt où il est déjà présent en abondance.
    Que dire ?

  • le Jaguar
    13 décembre 2020

    Article assez édifiant. Ce pouvoir d’appréciation au « cas par cas » octroyé au préfet de région me semble largement critiquable.

  • GZ
    13 décembre 2020

    Là, Morvandiau, vous l’avez bien vu :-)
    C’est ainsi, Matou. Arbitraire sur arbitraire.

  • Kayensis
    13 décembre 2020

    Déboiser de façon raisonnée pour accroître notre indépendance alimentaire, tout à fait d’accord.
    S’il s’agit de porter atteinte à notre précieuse forêt pour exporter les cultures, attention danger. En effet, quelle serait la valeur d’un label « Bio » pour un produit issu d’une déforestation engendrant une aussi grande perte en carbone et en biodiversité ? Dès lors le Wassaï made in Guyane serait mis en concurrence avec l’açaï brésilien et péruvien, c’est à dire écrasé par des prix beaucoup plus compétitifs. De solides garanties seront attendues pour pouvoir financer un tel projet!

  • GZ
    14 décembre 2020

    Tous ces questionnements ne mettent en cause qu’un seul élément : la maladive procédure d’attribution de chez les bisounours, ce fonctionnement qui se veut autoritaire-volontaire-administrativo-magnifikk, mais qui n’est que de la magouille.
    Pouvoir divin du préfet ou pas.

    Aucune valeur, Kayensis. et aucune garantie, sinon que l’opération consommera un pognon de dingue en subventions, que jamais la production locale n’arrivera à concurrencer qui que ce soit où que ce soit (la banane guyanaise ne peut concurrencer la banane surinamaise ou brésilienne sur le marché de Cayenne…), que la récolte de wassai en forêt est de la pure foutaise, que le foncier, bien public, passera privé sans bénéfice pour la société sous les cocorico de « l’intérêt général » jamais démontré en république.
    Tjs la même attitude stupide, volontariste sans connaissance et sans modestie, à concocter des projets grandioses visant les étoiles – avec le pieds dans la merde.
    Plan Vert, élevage bovin, canne à sucre … tjs la même mentalité depuis l’expédition de Kourou… Tout aussi stupide, tout aussi inefficace.
    Entre parenthèse, la parcelle de l’ami Gilbert à Wayabo fut aussi attribuée pour une exploitation de wassaï… à présent vouée à un dépôt d’ordure … mais labellisé Bio tout de même ! Tenez.

    Déjà par l’âge des bénéficiaires, cela ressemble à une transmission d’héritage. Il serait intéressant de connaître les superficies qu’ils possèdent déjà et les activités qu’ils y développent… y compris sur une ancienne exploitation aquatique, « débrouillée » autour de l’Euro symbolique… hein, les gars ?

    Quant aux sept exploitants en « agriculture raisonnée », s’ils l’étaient vraiment ils n’auraient pas un tel projet.
    Le tout dévoile le bisounoursland des caïmans, où la « contrepartie » peut être un « engagement » à réaliser, après coup, une « étude » comique qui n’obligera à rien… Ca a trait des fables antiques, avec loup, scorpion etc…

    On voit bien l’abandon des principes et du territoire après l’échec consommé des politiques post-coloniales périmées. Après l’intérieur avec l’or, c’est la littorale avec « l’agriculture » où certains ont le droit à tout tandis que d’autres n’ont droit à rien. Appelons cela administration.
    Allez, un bon cocorico sur les « valeurs républicaines » et tout ira bien…

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