Dimanche 28 Avril

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Le Salon du Tourisme boycotté par les opérateurs du fleuve Kourou

Le Salon du Tourisme boycotté par les opérateurs du fleuve Kourou

Incontournables sur le fleuve Kourou, plusieurs opérateurs touristiques ainsi que l’association de la Compagnie des Guides de Guyane (CGG) brilleront par leur absence lors de la 21e édition du Salon du tourisme et des loisirs qui s’ouvre ce vendredi 12 avril et durera jusqu’au dimanche 14 au Progt. En cause, l’affaire de l’AEX Nelson qui avait déjà provoqué une action de protestation l’an passé lors du précédent Salon. “8500 visiteurs” attendus Affiché comme “le plus grand salon évènementiel de notre région” par son organisateur, le Comité du Tourisme de Guyane (CTG), le Salon du tourisme et des loisirs dont l’objectif…

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33 commentaires

  • Celeri

    Et comme si on perdait quelque chose? Franchement vu les tarifs et la qualité ce n’est pas une grande perte! Guide au nom de quoi sinon?

  • benoit

    « guide de guyane » ca ne veut rien dire….. Le nom qu ils ont choisi pour leur association ne leurs donne aucune legitimite sur les connaissances des milieux equatoriaux et sur la foret guyanaise.
    Et encore moins sur l avenir economique de la Guyane.

  • Parler d’avenir économique au sujet d’une ressource non renouvelable est ambitieux…
    Les camps touristiques sur le Kourou, c’est 10 000 visiteurs, 2 millions d’euros de chiffre d’affaire par an, 60 emplois directs durables avec un impact limité sur l’environnement !
    https://wejustice.com/causes/defense-de-l-eau-potable-a-kourou?show=temoignages

  • ModjaBada

    Ils sont sans doute plus « Guide » que vous… Il faudra m’expliquer à quoi sert véritablement cet or qui sera extrait plus haut, à qui il est destiné. A t on véritablement besoin de mettre des mines sur le fleuve où il y a le plus de camps « touristiques » même si leurs prix sont élevés.
    Pour rappel c’est également sur le fleuve Kourou que l’eau « potable » de la même ville est puisé… Les eaux de Guyane sont assez polluées comme ça, pas la peine de rajouter des risques… Non ?!

  • Jmc

    Quelle sévérité dans les commentaires de Celeri et Benoit !!
    A mon sens il me semble que ce boycott peut se justifier de part la position prise par le comité du Tourisme de la Guyane lors de l’attribution de l’AEX Nelson sur le fleuve Kourou. Cela s’est joué à une voie prés… d’où la rancœur compréhensible des Guides.
    Après si l’on considère que le comité du tourisme de la Guyane est une antenne de la collectivité territoriale de Guyane la décision de voter pour l’AEX n’est pas surprenante lorsque on sait que la collectivité est favorable à l’orpaillage vu comme une source de revenus au mépris des risques ou autres activités jugées moins rentables.
    Les ordres étant les ordres et les places somme toutes agréables, on s’exécute sans honte.

  • moibeni

    Guide ou pas guide, exposant public ou privé, le Comité investit 150 000 euros (source Guyane 1ere) pour ce Salon.
    Je ne savais pas que la location du PROGT était aussi chère ! L’argent n’a pas d’odeur pour ceux qui savent faire.

  • Attention à ne pas confondre CTG et CTG : sur le dossier de la crique Nelson, LA CTG s’était prononcée contre le projet et LE CTG pour…

  • GZ

    Jmc

    Précisons que la rentabilité de l’orpaillage en tant que « source de revenus » pour la collectivité – que le CTG est censé de représenter – reste à démontrer … avec son imposition marginale et l’impossibilité de tout contrôle crédible de la production, sans parler des faveurs comme carburant détaxé etc…

    Ou, plutôt, reste à démontrer le caractère infondé de toute suspicion de corruption autour de la favorizasyon indéfendable de cette activité.

    A regarder de près, l’orpaillage c’est est comme la banque : les bénéfices pour les dirigeants et leurs cours politicards, les pertes et dégâts pour la plèbe.
    Enfin, c’est elle qui a voté pour et en connaissance de cause.

  • Johann

    Il faut savoir que la personne représentant le comité du tourisme lors du vote avait pour consigne de voté contre l’AEX. C’est cette voix qui était décisive.

    La question est : pourquoi la représentante du CTG qui avait pour consigne de voter contre a voté pour ?

    Pourquoi le CTG refuse de donner des explications sur cette grave faute professionnelle ? Pourquoi cette personne est toujours en place, pas inquiétée pour un sou ?

    Parce que la Guyane est corrompue à tous les étages et que tout le monde s’en fout. Il ne faut surtout pas le dire, surtout pas critiquer ce fait, car en parler, c’est s’attaquer à la Guyane. Du moins, c’est le discours de ceux à qui profite le crime.

    Alors quand on me parle de donner plus d’autonomie sous forme d’article 74 ou autre, je me dis, malheur, c’est donner plus de marge de manœuvre aux corrompus et au copinage de toute sorte. Et c’est bien dommage, car la Guyane aurait vraiment besoin de plus d’autonomie économique et sociale.

  • GZ

    « c’est donner plus de marge de manœuvre aux corrompus et au copinage de toute sorte »

    Qui vous a dit ça ? Ou vous inventez ?

  • Morvandiau

    Il parait évident qu’une augmentation des pouvoirs au niveau local ne va pas contrarier la favorizasyon dont vous parlez à juste titre, bien au contraire. Comment en serait-il autrement ?
    Il suffit de voir le cirque du projet Guyane pour se dire que le moment d’assumer plus de responsabilités est encore très très loin.

  • Dubord

    « c’est donner plus de marge de manœuvre aux corrompus et au copinage de toute sorte »
    C’est une évidence, tout le monde sait ça.
    Il n’y a aucun tabou à ce sujet.

  • Morvandiau

    Il faut quand même noter que la Compagnie des Guides est quand même bien seule depuis le début de cette affaire. Le bien fondé de leurs arguments est évident et on aurait pu s’attendre à une union sacrée d’associations et d’élus vent debout contre cette AEX. Je pense à Or de Question par exemple, qui oppose pourtant la protection de l’environnement aux projets miniers (à moins que d’autres critères plus obscurs déterminent son action ?) mais aussi le député Gabriel Serville qui s’est engagé contre le projet Mine d’Or en raison de son impact environnemental, mais qui ne semble pas préoccupé le moins du monde par toute une série d’AEX en amont d’un captage d’eau potable pour Macouria et Kourou.

  • Maiouri Nature Guyane

    Pour répondre à Morvandiau, il faut rappeler que « Or de Question » est un Collectif qui regroupe 33 organisations Guyanaises qui se sont unis en juillet 2016, comme tout collectif, sous un seul mot d’ordre à savoir : « Non à l’implantation de l’industrie minière en Guyane », qu’elle s’appelle Montagne d’or, Auplata, Iamgold, Takari Mining, Au Forage, Newmont ou tout autre multinationale aurifère !
    La pitoyable et regrettable affaire de la crique Nelson relève de l’activité alluvionnaire artisanale, donc hors du champ d’action de « Or de Question ». Tout le monde comprendra que dans un souci de cohésion, qu’on ne puisse changer d’objet une fois un collectif créé.
    En revanche, l’ONG « Maiouri Nature Guyane », membre du collectif précité, approuve l’action des opérateurs touristiques du fleuve Kourou sur ce dossier.

  • GZ

    Morvandiau

    Il ne paraît pas seulement évident mais il est signé d’avance qu’une augmentation des pouvoirs au niveau local accélérerait l’ayitizasyon de la Guyane. Je dirais que le peyi frôlerait le cannibalisme à court terme.

    Oui. Naturellement et maintes fois prouvé et tous les jours et jusqu’à malaise. Ce cirque en est devenu méprisable. Plus vous comprenez leurs numéros, plus vous méprisez ses acteurs.
    Oui, si vous pataugez dans l’article 73 ou 74 ou tout autre (article), comme se limitent Johan et Dubord. Faudrait élargir les horizons, amigos. Et c’est là, votre limite.

    Pour vous paraphraser, il suffit de voir le cirque « colonie puis départementalisation » (hihi) pour entrevoir de cruels lendemains.

  • Morvandiau

    @Maiouri Nature Guyane
    Merci pour vos précisions.
    Artisanal ou industriel, les atteintes à l’environnement sont pourtant les mêmes !
    Empêcher l’installation d’une mine industrielle, oui, mais fermer les yeux sur 30 AEX artisanales qui font autant voir plus de dégâts, en plus d’attirer avec ou sans complicités les clandos et leur mercure, je suis pas certain que la pertinence du combat saute au yeux.
    Le chemin est encore long en Guyane pour une véritable conscience environnementale.

  • le Jaguar

    Ce sont les élus et ceux qui voudraient prendre leur place qui limitent la discussion à un choix entre articles 73 et 74. Je n’ai pas l’impression que grand monde propose un degré d’autonomie plus extrême, même les adeptes de la cagoule ! et quand on pense que ce petit commencement de début d’autonomie que constitue le passage audacieux à l’article 74 a été refusé par la population il y 10 ans, la pataugeoire semble convenir à tout le monde.

  • GZ

    Cette pataugeoire fétide convient à merveille aux médiocres, encore mieux quand ils sont aux commandes. Rien à attendre d’eux, rien à en tirer. D’autant moins que la trajectoire est déjà tracée et définitivement minée.
    Il est seulement ennuyant de voir tous ces scripteurs Gw/Blada pleurnicher sur les effets directs d’un système mortifère (dont certains admettent portant l’incongruité) – tout en râlant contre l’idée même d’un chgt institutionnel dont ils ne comprennent ni le pourquoi ni le but et encore moins les contours.
    C’est ce que l’on appelle une impasse.

  • le Jaguar

    Et quel changement institutionnel miracle préconisez vous donc ?

  • GZ

    C’est une question à combien ?

  • le Jaguar

    Difficile de reprocher à des gens de ne comprendre ni le pourquoi ni le but ni les contours d’un changement institutionnel en restant aussi abscons au sujet de son contenu.

  • Morvandiau

    @GZ
    J’avoue que comme Jaguar, je suis tout ouïe concernant un changement institutionnel qui casserait la situation perverse actuelle, instaurerait une juste représentativité de la population Guyanaise sans la domination-héritage-capitalisation de la colonisation qui est la règle actuelle, tout en respectant également les droits humains, comme ceux des peuples autochtones par exemple.
    Sans guerre civile si possible.

  • Loic

    Mais quelle est la légitimé de la compagnie des guides pour décider du développement sur l’ensemble du territoire.
    Parce qu’un projet ne leur convient pas, il faut tout bloquer.
    Mais c’est du délire !
    Plusieurs décisions de justice valident cette autorisation, donc c’est en Guyane seulement qu’il faut appliquer un principe de précaution renforcé ?
    Des études ont été réalisées, des enquêtes alors pourquoi avoir un positionnement aussi déraisonné ?
    La foret en Guyane a une multifonctionnalité, elle est accessible à tous pas à une minorité.
    Par contre, je serais curieux de connaitre les conditions d’exploitation de ces entreprise touristiques : assainissement des eaux usés ? Gestion des déchets ? Ils utilisent sans doute des moteurs hors-bord électriques ? Ils ont des groupes électrogènes ? Comment ils transportent leur carburant, si un bidon se renverse dans le fleuve, quelles directives ? Et pourtant, ils sont bien proches du captage d’eau…
    Hypocrisie, quand tu nous tient !

  • GZ

    Allons allons Jaguar, il n’y a aucun rapport entre ma pérorasyon (dixit FFarine) et la perdition des esprits qui pleurent sur les résultats d’un système qu’ils ne veulent surtout pas changer…
    en mire du rappel à l’ordre de Bossuet…
    Leur impasse est objective, sans rapport avec moi.

  • GZ

    Question à combien, Morvandiau ?
    La proposition du chgt sur mesure, sans 74 ou d’autres menottes, n’est pas assez ? Pourtant déjà reprise par qq uns… Yak àttendre ce que RAlexandre mettra dans « son » sui generis – je suis tout aussi ouïe que vous…
    (Ca va être dans le style FHollande pour qui la réforme constitutionnelle consisterait du bétonnage du président de la R, interdisant même la subatomique et déjà inapplicable mesure de démission par le parlement… Pour votre seul bien-bien entendu)

    Où est mon intérêt à pérorer (FF) en détaille et gratis dans ce pays – ce qui serait aussi inutile, le système étant en opposition frontale à ce qui serait nécessaire et pour plusieurs raisons.

    Vous voulez dire le respect des droits fondamentaux, je présume. Je relève goguenard que l’on est encore là, au pays qui se définit par rapport… Allez, une ficelle : en demandant chose pareille, êtes-vous sûr que le pb est… guyanais ?

  • Morvandiau

    @GZ
    Moui…
    Je crois que votre perspective est quelque peu faussée.
    Un changement institutionnel n’aurait d’utilité et de pertinence que si il y avait les personnes capables de le porter.
    Pour l’instant, c’est le néant absolu.
    Entre les loyalistes républicains rentiers de la manne financière Franco Européenne et les soit disant indépendantistes, tout autant rentiers de cette même manne, mais avec une surcouche identitaire particulièrement repoussante, les perspectives sont extrêmement limitées.
    J’observe comme vous l’actuelle masturbation collective du projet Guyane, énième os à rongé donné aux agités du bocal, révolutionnaires-fonctionnaires, qui s’autorisent en petit comité de camarades à discuter de l’avenir selon leur vision à eux, et j’aimerai bien en rire si tout ce bordel ne monopolisait pas autant de temps, d’énergie et d’argent dilapidés qui auraient pu être mis à profit pour d’autres causes bien plus préoccupantes que la noblesse néocoloniale plus ou moins schizophrène du littoral se refuse à voir.
    Au lieu de s’inventer des Grands Hommes à tout bout de champ, la Guyane devrait déjà essayer d’en avoir. Je crois que ça va prendre encore un peu temps.

  • GZ

    Morvandiau
    Peut-être pas faussée, seulement d’un autre angle.
    D’accord avec votre observation. Seulement, dans le monde les choses ne tiennent pas seules et isolées, mais imbriquées.

    L’invention certes comique des « grands figures » (au prix d’ingratitude envers les constructeurs yankee de l’aéroport, construction jugée « impossible » par l’administration française) et la surcouche identitaire ne sont que les symptômes de l’absence d’identité. Et la population lokal, Métis comprise, n’y peut rien. Son absence est due à des causes objectives et à la récente immigration débridée que la Guyane a subie et nullement voulue. Rajoutez l’attitude parisienne et celle de l’administration étatique sur place, et vous relativiserez la gravité de certaines postures locales…
    Vous devez aussi comprendre le poids d’une absence d’identité. Il est grand.
    Je veux dire par là qu’un discours qui se limite à la moquerie de Métis se vide de tout sens et se remplit d’odeurs coloniales. C’est déjà pas bien, mais c’est surtout stérile.

    D’un côté, le régime actuel interdit l’avènement des capables qui risquent de remettre en question les choses. Ce mécanisme est implacable et omniprésent. C’est la même chose en agriculture aussi et fait dire dans FG qu’il « manque des cadres » en Guyane. Manque mon derrière, oui…
    D’un autre côté, ces (in)compétences locales sont secondaires, vu que la Guyane n’a aucune prise sur les chgt. Le peyi ne maîtrise rien de son évolution, c’est encore institutionnel. Déjà les communes métropolitaines se retrouvent républicainement bridées, alors une (post?)colonie…
    Il est donc doublement inutile d’attendre l’arrivée d’un Grand Homme local : il ne viendra pas et s’il venait, il risquerait mal finir…
    Si, un BON changement institutionnel serait en soi utile et pertinente. L’absence de personnes capables de le concevoir n’affecte en rien l’échec du système actuel ni les qualités d’une configuration meilleure.

  • Morvandiau

    « la surcouche identitaire ne sont que les symptômes de l’absence d’identité »
    Vous plaisantez ?
    Les identités sont bien là ! Vous confondez avec le paradigme de certains qui ne tolèrent qu’un seul peuple, qu’une seule langue, qu’une seule identité (« pour une même identité » comme le dit la chanson crypto-nationaliste).
    La surcouche identitaire n’a que pour unique but de supplanter les autres existantes (y compris autochtones) afin d’assoir cet idéal arriéré, siglé de l’étoile rouge.
    Ce n’est absolument pas le symptôme d’une absence d’identité.
    En tout cas, appeler de ses vœux un changement institutionnel sans même avoir une idée de son contenu et de ses contours, tout en étant paradoxalement convaincu qu’il sera forcément salutaire, me parait être justement la meilleure façon de ne pas y parvenir.
    Votre logique m’échappe.

  • GZ

    Ma foi, nous n’entendons pas la même chose par « identité ». Vous semblez considérer comme « identité » les postures et prétentions vides de sens, parfois usées pour marginaliser l’Autre (qui en a…) mais aussi de rattrape-tout.
    L’identité est qqchose de plus profonde et sérieuse. Elle n’est pas l’essentiel ici, vous vous focalisez là-dessus alors que le sujet est l’insidieux mécanisme politique.

    L’idéal arriéré n’a rien à voir avec une identité. Ce n’est qu’une référence issue de la contestation anti-colonialiste pendant le siècle précédent. Le risque qu’elle devienne un programme politique dans les mains des naïfs est une autre question… cf Chavez.

    Vous attribuez aux « crypto-nationalistes » le paradigme d’un seul peuple, d’une seule langue, d’une seule identité.
    Primo, « crypto-nationaliste » ne veut rien dire, à la différence du crypto-communiste que je vous ai traduit d’une autre langue… Faites-en bon usage, pas n’importe quoi.
    Secundo, ce paradigme n’est pas celui des nationalistes, ni d’ici ni d’ailleurs. Nationalisme se base sur identité et particularité… il reconnaît les autres et exige le sien. Par définition.
    L’exigence d’un seul peuple, d’une seule langue, d’une seule identité est celle du jacobinisme qui régit la RF…
    Vous semblez avoir oublier TFekl corrigant EBareigts quand celle-ci prononça son « peuple de Guyane ».. :-)
    Pour moi la « surcouche » identitaire est avant tout un appel de secours face à la négation des particularités et face au dédain séculaire de la Métropole. Un pis-aller, si vous voulez. (Comme certaines distinctions…:-) Que certains en dévient pour aller contre Ceux qui en ont… ce n’est pas beau, mais inévitable. Corrigez le tir avant de critiquer la flèche…

    Vous me permettez : je n’appelle pas au changement institutionnel, n’ayant aucune légitimité par zéro rôle public et aucun intérêt proprement dit.
    Ce qui ne signifie absolument pas que je manque d’idées, figurez-vous. Seulement qu’elles ne comptent pas : je ne me permettrait pas de dire à un pays entier que faire. Je n’ai pas le culot d’un politikar.
    Me contente de relever l’impasse et les contradictions dans la parole publique. D’abord parce que ça m’amuse, puis parce que la malhonnêteté qu’est le refus de la réalité trouve son extase dans le dénigrement systématique des victimes, le plus souvent des « Guyanais », entendons la population métisse. Et je m’y connais.
    Bon, j’arrête de pérorer.

  • Morvandiau

    Permettez moi de ne pas être convaincu.
    D’abord parce que votre approche repose sur une binarité convenue (Etat-Guyane) relevant de clichés faciles comme celui d’un État élevé au rang de personne physique forcement malveillante auprès de victimes permanentes que vous désignez volontairement sous le terme erroné de métisse (qui ressemble fichtrement à un cache sexe pour le mot créole qui a l’air de vous gêner).

    Pour ma part, cela fait bien longtemps que j’ai compris qu’en Guyane, les vraies victimes sont celles que l’on entend le moins.

    Et puis également parce qu’un constat biaisé ou déformé entraine fatalement des tentatives de solutions qui le seront également.
    Le travestissement de la réalité est bien plus préoccupant et malhonnête que son refus, puisque le premier entretien le cercle vicieux d’un système injuste et complaisant, où mérite et compétence sont des tares menaçant sa survie, tandis que le second arrive forcément un jour à un moment de rupture salvatrice pour l’intérêt collectif, pendant lequel s’opèrent les rééquilibrages attendus. Nous sommes en plein dans ce cercle vicieux, et y attribuer des causes externes, ne fait qu’alimenter la bête qui n’attend que ça d’ailleurs.
    Je m’arrête là, puisque vous vous y connaissez.

    Ah si, juste une question, pourquoi d’après vous tout le monde s’est empressé à croire que Bareigts a dit « peuple » au singulier plutôt qu’au pluriel alors que la tournure de sa phrase ne permettait aucune certitude ? J’aurais aimé que des esprits brillants et Guyanais si possible aient vertement fait cette remarque à l’époque, mais hélas…

  • GZ

    Je n’ai aucune prétention à convaincre, encore moins qqn qui sort un postulat fondateur du jacobinisme sectaire – pour en accuser les « crypto-nationalistes » métis guyanais.
    Vous constatez aussi l’absence d’idées chez les responsables politiks et adm quant au chgt inst .- pour m’accuser de ne pas en avoir.
    Là, vous finissez par me faire la leçon sur la nature de « l’Etat », oubliant peut-être que je sois le seul – probablement dans tout l’espace francophone- à l’écrire entre guillemets. Déjà je ne l’écris avec majuscule que pque la majorité ne le comprendrait pas…
    C’est comme jouez aux échec avec un pigeon.
    La binarité « Etat »-Guyane est tout aussi réelle que la binarité du monde physique, société comprise. C’est la culture politik française qui personnifie « l’Etat » par atavisme monarchique qui régit encore la société et les rapports sociétaux. Preuve en est majuscule…
    La définition de « l’Etat » lui ôte des les qualificatifs anthropomorphes. Il n’est pas « malveillant », mais mal fichu et source des pb. de plus en plus graves. Par contre, ses représentants peuvent être qualifiés, individuellement et précisément.

    Oui, je désigne volontairement les Métis comme métis. Ce n’est pas un cache sexe mais une précision : le mot Créole désigne les Blancs nés et bronzés aux tropiques. Vous ne le saviez pas ?
    EBareigts a parlé de toute évidence de « peuple de Guyane » au singulier. Mais ne vous en tracassez pas, cela n’a aucune importance, car « peuples » ou « peuple » signifient tous les deux la transgression du dogme jacobine vital pour le contrôle politik sur la Guyane – selon la haute administration en tous cas, tendance vision policière.

  • Morvandiau

    En Guyane, métis, c’est amérindien avec créole, européen ou bushinengué. Le mot créole est utilisé à juste titre par des personnes dont leurs aïeux sont européens en partie. Ce terme a été préféré au terme péjoratif de mulâtre. Au cas où cela vous aurait échappé, certains préfèrent utiliser le terme « guyanais » en lieu et place de « créole ». Utilisation volontairement ostracisante pour les autres groupes ethniques se retrouvant exclu dans cette nouvelle définition.
    Sinon, pour votre information, y-a-pas longtemps, la « haute administration jacobine » a bien mentionné « peuples autochtones » en la personne du premier ministre…
    Le pluriel peuples guyanais est donc bien plus évident, pertinent et justifié que vous ne le pensez, que ce soit historiquement ou culturellement. En tout cas, bien plus que son singulier, qui semble n’avoir comme seule fonction celle de nourrir un sentiment de persécution artificiel lorsqu’il n’est pas utilisé…

  • GZ

    Non. Créole est un blanc né et bronzé aux tropiques. Le mélange blanc/noir est métis (ou mulâtre), le mélange amérindien/noir est zambo.
    Tel est le sens des mots et faites attention aux phénomènes de mode qui le font perdre. L’assimilation des métis aux noirs est du même gabarit mensonger, car le métis n’est pas plus noir que blanc :-))
    Mais tout cela n’a aucune importance car les races n’existent plus n’est-ce pas, donc pas possible de parler de mélanges, n’est-ce pas.

    « a bien mentionné « peuples autochtones » ?
    Et ? Les peuples autochtones tressaillent d’émotion, je suppose…
    Et les terres ? Et les textes onusiens ? Et le concret ?
    Moi, je mentionne que le feu est chaud et l’eau est humide. Extasiez-vous.

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