Jeudi 28 Mars

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Une montagne d’or et de doutes

Une montagne d’or et de doutes

Guyaweb a enquêté sur le projet minier de la Montagne d’or mené par les Canadiens de Colombus et les Russes de Norgold. Les révélations sur cette aventure industrielle hors normes ne cessent d’interroger l’intérêt pour la Guyane de voir sa réalisation. « Les moyens d’extraction consommeront […] 20 tonnes d’explosif par jour ». Le chiffre donne le vertige. Il provient d’un document daté de février 2016 de la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) que s’est procuré Guyaweb. Les moyens d’extraction sont ceux de la compagnie minière Montagne d’or (Sotrapmag), qu’elle compte mettre en œuvre sur le site…

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56 commentaires

  • Pollius

    Je trouve sincèrement dommage que ce projet se fasse. La forêt va s’en trouver meurtrie.

  • Francois

    attention chers amis de Guyaweb – Nordgold a horreur de la critique, et son directeur (= Nikolai Zelensky) a clairement fait savoir, par un comm-presse daté du 23 février 2017, que [Nordgold] « se réserve le droit de réagir de manière ferme et proportionnée à toute mise en danger de sa réputation par des accusations mensongères, une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement. »
    Quant on sait que les Russes ont un certain sens de la « manière ferme » ….

  • FF

    En tant que journaliste professionnel cet article me gêne sur le plan de la déontologie.

    Un journaliste n’a pas de camp. Il n’est pas pour un projet ou contre un projet mais doit essayer d’y voir clair, c’est cela investiguer.

    Ce passage fait plus penser à un militantisme bien pensant qu’à du journalisme indépendant : « Face à cette injonction de la nature, que pèsent les 880 emplois directs et les 2500 emplois indirects promis ? C’est en partie à nous, habitants de la Guyane, d’y répondre lors des enquêtes publiques menées par la préfecture »

    Idem pour celui-ci : « Cette phase de présentation est cruciale pour la société minière. Seule la population peut bloquer la mine tant l’unanimité semble être faite dans le monde politique et économique »

    Je doute que notre rôle soit d’appeler à des lendemains cheguevaresques sur de grands chevaux sauvages voire à inviter la jeunesse à vivre de la contemplation d’une centaine d’espèces de grenouilles (pour parodier feu Ganteaume)…

    • Si un journaliste n’a pas de camp, essayer d’y voire clair quand tout est brouillé, c’est un peu choisir un camp. Et encore, cela dépend de la direction que prennent les éclaircissements. Ceci dit, totalement d’accord avec vous sur l’orientation de l’article. Le devoir de neutralité de la presse :-) La déontologie ;-) Il suffit de lire notre Pravda lokale et sa manière de gérer les commentaires. On peut se demander dans quelle école de journalistes ils ont été dé-formés.

      • FF

        Il s’agissait juste d’une boutade (qui monte au nez). Mais si l’on prétend enquêter, il faut enquêter jusqu’au bout. A l’époque du projet Iamgold à Kaw, des opposants s’étaient targués de pouvoir développer un projet écologique de substitution qui serait démesurément créateur d’emplois. Suite au véto présidentiel au projet minier, tout le monde avait plié les gaules, ce miroir aux alouettes n’avait pas vu le début de l’ébauche de la moindre mise en œuvre. Dans le quartier où j’habite, je vois des jeunes Guyanais au chômage à tous les étages, passant la journée à pianoter le smartphone et leurs nuits en palabres. Je n’affirme pas que les projets miniers sont la solution. Je dis que l’absence de propositions, de perspectives, d’avenir pour ces jeunes ne l’est pas davantage.

        • Exact. Si on veut que la Guyane soit un zoo doublé d’un jardin des plantes, formons les jeunes à la zoologie, au jardinage…Il existe plein de débouchés pour valoriser la flore, la faune. Mais il faudrait surtout faire payer un droit d’entrée et contrôler ces entrées.

    • lematourien

      Oui cet article me rappelle beaucoup ce qui s’était dit en 2007 pour IamGold..On on oublié toujours les populations locales et les emplois qui pourraient être créer! Est ce que les écologistes qui avaient lutté conte IamGold en 2007 sont ils encore en Guyane aujourd’hui! Où seront dans 5 ans tous ces militants écologistes ? Je ne suis vraiment pas un militant MDES/PSG…mais là pour le compte laissons les guyanais décider de comment ils veulent développer leurs territoires..La France a déjà des normes environnementales les plus contraignantes au monde, le projet se fera en prenant toutes les dispositions pour la protection de l’environnement..

    • La Sobriete Heureuse

      Dites-moi FF, vous ne seriez pas contre la liberté d’expression, … quand cela vous dérange ? Votre réaction envers votre nouveau confrère de rédaction, n’est pas sans me rappeler une réaction analogue ; au lendemain de la chute du géant canadien Iamgold. Là, un éminent fonctionnaire botaniste, curieusement ulcéré par cette décision, s’était aventuré à critiquer le rapport décisif de ses confrères du Muséum National (MNHN), leur reprochant, là aussi, leur « manque d’objectivité ». Vous aviez d’ailleurs publier sur ce stupéfiant épisode sur LSG.

      – Demander à un journaliste d’être neutre, c’est lui retirer son esprit critique et sa liberté de faire un choix éditorial ou citoyen. A tout moment un journaliste doit faire un choix, dans l’angle d’attaque du sujet, les domaines abordés, l’agencement des témoignages, la pertinence des arguments selon le ressenti des réseaux d’influences. Exiger qu’un rédacteur soit neutre c’est condamner la presse à devenir des compilateurs soporifiques de dépêches.

      – j’ai souvent loué la qualité de vos articles mais c’était, il y a longtemps, du temps où la presse « papier » imposait la nécessité d’être concis. Dès lors que la presse Web vous a ouvert son univers sans limite, j’avoue n’avoir jamais été capable que de survoler vos articles « fleuves », par excès de précaution d’être exhaustif et objectif, rentrant sans retenu dans le détail. Aussi, donner des leçons de journaliste à son confrère par messagerie interposée, mérite réflexion ?
      Les conf’ de rédac’ sont bénéfiques dans ce cas ! la presse web s’est-elle exonérée de ce salutaire rendez-vous hebdomadaire ?

      – Enfin et surtout, vous ne respectez même pas les principes que vous sermonnez : la neutralité ! En parodiant les propos du feu Ganteaume, fondateur de la Fedomg, (le lobby minier), on peut imaginer le camp miné sur lequel vous souhaitez nous amener ? Et quel pitoyable référence, des propos qui plus est, sortis de leur nauséabond contexte, dont vous ne pouvez méconnaître la complète et scandaleuse citation ? : je cite « [les opérateurs miniers doivent pouvoir] travailler partout où il y a de l’or », y compris sur la rivière Waki, au sud de Maripasoula, une zone (…) où vivent des Amérindiens : « Ces populations n’ont qu’à déménager. On ne va pas vivre de RMI, d’Assedic et de la CAF, dans un lieu de béatitude, en contemplant 100 espèces de grenouilles » (In La Croix du 27/04/2004 par Frédéric Farine).
      http://www.la-croix.com/Archives/2004-04-27/Des-chercheurs-d-or-dans-un-ecrin-de-verdure-guyanais-_NP_-2004-04-27-207285

  • FF

    Et je ne viens pas d’être enlevé par des Russes…

  • Flux

    FF, Autant je suis tout à fait d’accord avec vous sur le devoir de neutralité de la presse, qui est bafoué au point d’avoir des médias de droite, de gauche ou autre sans que ça ne choque personne, autant votre conclusion est elle même extrêmement orientée. Alors que vous annoncez vos propos par vos fonctions.
    Ca n’enlève rien à la singularité et à la qualité de vos investigations, mais votre neutralité en prend un coup. Sauf si j’ai mal compris, ce qui appellerait des excuses de ma part.

  • Monsieur FF, un journaliste est avant tout, et comme chacun de nous, un citoyen. A ce titre, il a le droit -et le devoir- d’informer la population chaque fois que, en tant que citoyen, il estime que l’opinion est manipulée. Ce qui m’autorise également, en tant qu’auteur et écrivain, à le faire savoir également. De ce point de vue, la réunion qui vient de se tenir à Saint-Laurent du Maroni en présence des « gens » de Columbus ressemblait à une partition de pipeau savamment dirigée.
    Et je ne viens pas, pour ma part, d’être séquestré par le collectif « Or de question ».

  • Pardon pour les répétitions dans mon commentaire, publié tard dans la nuit, sous l’emprise de l’agacement…

  • Bonsoir,
    j’ai beau relire l’article, je ne vois pas de militantisme. Je ne juge pas le projet.
    La phrase que met FF en exergue démontre justement que je m’attache aux faits. Le chiffre des emplois provient des miniers.
    En appeler à la population n’est pas révolutionnaire mais démocratique. … et prévu par la loi.
    Je ne suis absolument pas un militant écologiste et je n’ai rien contre l’économie productiviste, pt être est-ce là mon côté Guevara mais époque ministre de l’agriculture.
    Cet appel à la consultation populaire provient de certaines associations autochtones que je relaie.
    Et cela m’apparaît comme un fait que les acteurs économiques et politiques veulent la mine donc si des gens sont contre, ils n’ont pas d’autres choix que de se mobiliser. C’est une observation juste de la réalité. Je n’appelle pas à la mobilisation contre le projet.
    Dernier point, les recettes fiscales : je donne les chiffres de la deal, et de la CTG. C’est de la désinformation militante ?
    Je ne mentionne même pas l’exemple de la province nord calédonienne et de son usine de nikel qui lui rapporte 20 % des revenus et qui détient 51 % de la société d’exploitation.
    Pour FF, votre cours d’éthique sentait plus le procès d’intention que la stricte lecture des faits rapportés. Ce qui reste la base du journalisme. Les juges appartiennent à un autre corps de métier et prennent un peu plus de précaution avant de trancher.

  • FF

    Déjà sur les faits, c’est en 2008 que le projet Iamgold à Kaw a été refusé et pas en 2006, j’espère que le reste n’est pas à l’avenant.

    Je ne suis pas intervenu pour qu’on me vende des cravates en retour.

    Je persiste et signe : je déplore qu’aucun défenseur du projet ne s’exprime argument à l’appui dans cet article. Ce n’est nullement un « procès d’intention », c’est un constat indéniable.

    Les seules personnes qui s’expriment directement dans cet article sont des opposants au projet : toujours pas de procès d’intention, autre constat.

    Bref, je ne m’associe pas à cet article en l’état. Je ne le rejette pas dans son intégralité. Je considère qu’il aurait du être davantage creusé, sans jeu de mots, avant mise en ligne.

    • Nemo

      «Ce passage fait plus penser à un militantisme bien pensant qu’à du journalisme indépendant» : cela relève bel et bien du procès d’intention (militante) et du jugement de valeur de l’auteur (bien pensant) de cet article, tout en remettant en question la qualité professionnelle de celui-ci, qui, comme l’a justement souligné GZ, cite et varie ses sources, chiffres et faits à l’appui. Le capitalisme bien pensant ne vaut pas mieux, soit dit en passant, que le militantisme bien pensant. Il faudrait, dès lors, approfondir les raisons qui vous conduisent à rédiger un commentaire à charge contre un confrère qui, semble-t-il, à vos yeux, ne pourrait pas s’enorgueillir du titre de «journaliste professionnel». Il informe, autant que peut nous informer la très riche en citations gazette du palais à laquelle nous sommes régulièrement abonnée. Pour en revenir au sujet, prétendre que ce projet offrira des perspectives de travail aux nombreux jeunes Guyanais au chômage de votre quartier relève, au mieux, d’une certaine naïveté, au pire, d’une autre forme de déontologie et rigueur intellectuelle appelée démagogie. Car il n’est rien de moins sûr que ces emplois miniers leur profitent, leur soient destinés ou même qu’ils en veulent.
      Si brader le territoire à des multinationales étrangères qui éventreront la forêt guyanaise et la pollueront pour de nombreuses années est là l’avenir économique de la Guyane, je plains les générations futures et déplore le manque de courage, de créativité et d’innovation de nos décideurs, qui devraient plutôt soutenir et mieux structurer les filières agro-alimentaire (pêche, agriculture), sylvicole, pharmacologique, éco-touristique, dans un usage responsable et raisonné des ressources naturelles qui font la richesse de la biodiversité amazonienne en Guyane. Il y a là des niches d’emplois, à condition d’assurer les formations et de développer les structures qui vont de paire avec. De petites industries et entreprises, plus soucieuses de leur environnement, peuvent être créées, elles aussi pourvoyeuses d’emplois.
      Il serait plutôt intéressant de creuser à qui profitera réellement localement ce crime environnemental… car, en faisant un vilain jeu de mots, ce genre de projet c’est comme mettre le pied sur une mine ; c’est quand vous le retirer que ça explose. Mais quand on en sera là, il sera déjà trop tard.

  • GZ

    Bonjour FF

    L’auteur fournit des chiffres et extraits « officiels ». Il cite ses sources avec précision. Il étale le nombre d’emplois et les bénéfices attendus. Les arguments POUR sont là.

    Quant à votre reproche concernant l’absence d’interview avec un défenseur du projet, observez bien que l’Auteur n’a pas eu de retour à sa demande d’entretien avec la compagnie minière.
    Ce qui n’interdit nullement la rédaction d’un article et vous en savez quelque chose.

    Souligner l’unanimité officielle autour du projet n’est pas une violation de la déontologie. Opposer le nombre d’emplois aux atteintes écologiques n’en est non plus.

    Le seul élément qui peut être « reproché» est le passage « C’est en partie à nous… » où l’Auteur s’identifie comme « habitant de la Guyane », perdant à vos yeux son impartialité. Mais est-ce une faute à relever dès lors que l’Auteur EST un habitant de la Guyane … c’est comme l’exception de vérité en diffamation, voyez-vous…
    De plus, l’Auteur ne prend pas partie mais se borne à souligner que la population sera invitée à s’exprimer via l’enquête publique.

    Vous dites ne pas voir ce projet comme LA solution à l’inactivité que vous observez – ce qui est de la perspicacité. Votre reproche à la prétendue absence de propositions et de perspectives, notamment pour Kaw, laissent presqu’entendre le contraire…
    Je doute en effet que notre rôle soit d’appeler à des lendemains cheguevaresques sur de grands projets extractifs à bénéfice matériel incertain aux dégâts environnementaux assurés. Par contre, il est peut-être joyeusement cheguevaresque que de visionner une Guyane où la jeunesse comme la vieillesse vivront, en partie, de la contemplation d’une centaine d’espèces de grenouilles au sein d’un environnement exceptionnel et exceptionnellement préservé. On peut encore y rêver.
    Vous proposez d’enquêter sur le devenir des arguments des opposants au projet Iamgold à Kaw, afin de peser leur juste valeur face à l’actualité. Creusez donc, ça nous changera des faits divers.

    Mais alors, creusez jusqu’au bed rock. C’est là que l’or s’accumule…Vous y trouverez des « projets écologiques de substitution », notamment le projet complet et chiffré d’un certain Joël D.
    Vous ne l’avez peut-être pas connu… l’ancien agent de l’ONF, dégoûté, devenu armurier à St Laurent, banni de Blada pour sa personnalité, parti ailleurs. Guyanecho.com (l’ancien) vous dit quelque chose ?
    Cet homme a couché sur papier un circuit touristique en forêt, entre Cayenne et le Maroni. Layon forestier, sites répertoriés, cabanes refuges prévus, plan d’exploitation etc.
    Yaka le fèr.
    Ca fait un quart de siècle, en gros.

    Creusez donc pour savoir pourquoi ce projet intelligent, présenté à l’administration comme à la Région de l’époque n’a connu le moindre écho. Je parie que 1 Guyanais sur 10000 n’en a jamais entendu parler…
    Vous finirez par nous dire pour quelle raison la Guyane se trouve sans perspectives et réduite à croire en une telle activité extractive.

    • FF

      J’ai quelques réponses mais hors sujet : qu’est-il advenu du projet écologique fumeux qui devait accoucher de centaines d’emplois sur Kaw-Roura ? En lieu et place du projet minier ?

      Simplement lorsque l’on prétend enquêter on ne pratique pas l’indignation sélective

      Et lorsqu’on pose des questions dérangeantes, c’est pour tout le monde. L’idée étant de ne surtout pas avoir de camp. Mais par expérience, pour chacun des deux camps, lorsqu’un journaliste n’est le copain d’aucune partie, il est du camp de l’autre…

      • GZ

        La perception de « pas mon copain, donc celui de l’autre » ne concerne pas que les journalistes. Mais vous et moi, nous n’en sommes pas concernés.

        La projet de Joël D. N’est pas hors sujet par rapport à Kaw : comprenez bien que ce projet fut plus qu’un circuit pédestre entre Cayenne et la Maroni. Ce fut toute une vision de l’usage intelligent de la forêt. Si ce projet avait vu le jour, Kaw aurait déjà une réalité similaire… et votre question n’existerait pas.

        Vous insistez sur le « projet écologique fumeux qui devait accoucher de centaines d’emplois sur Kaw-Roura, en lieu et place du projet minier », estimant que cette enquête doit faire partie de l’estimation objective de la mine projetée.

        Les circonstances sont inappropriées pour une telle question. Attardez-vous sur les ravages de l’orpaillage, de la déforestation « agricole », dissertez sur les effets des routes axe nord-sud, moquez le « désenclavement » réclamé de Saul etc. Faites ce que vous voulez, mais N’OPPOSEZ PAS l’absence d’une réalisation touristique à une mine.
        Car cela revient à dire, au moins à laisser entendre, qu’en absence de « projet touristique » la mine serait une alternative possible.
        Niet.

        L’existence de la forêt telle quelle n’est pas sujet d’un tel marchandage. Faute est d’opposer le tourisme au minier, alors qu’il s’agit de l’opposition forêt – non forêt.
        La forêt en tant que telle est une valeur inestimable, avec ou sans exploitation touristique. Avec ou sans l’homme. On s’en fout des promesses non tenues à Kaw. (Il y a un tas de promesses non tenues en Guyane, infiniment plus dommageables que ces fumisteries avortées de Kaw. Vous en voulez combien ? Vous pourriez poser des questions dérangeantes…)

        Au même titre, parler des chiffres (fumeux) et d’emplois (provisoires et marginaux) relève quasi du mauvais goût : le choix forêt – non forêt n’est pas un choix économique (quoi qu’ils vous disent) mais existentiel. Philosophique, si vous voulez : il s’agit de la perception que l’on a de la vie, de l’avenir, des générations à venir. Sachant que cette forêt peut être détruite, mais ne se reconstituera pas.

        Pour la question économique… il existe des quantités d’opportunités de dvpt de ce territoire. Ce n’est pas cela qui manque…

        • Vous dites poster sous voter véritable identité. Désolé, je ne vous connais pas. Vous parlez de Guyanecho sur Blada. Je l’ai connu, sur Blada. Il a eu le courage et la force de mettre en adéquation ses idées avec ses actes. Il est parti vers d’autres horizons, au Canada. je ne sais pas ce qu’il est devenu. Vous êtes étranger (du moins c’est ce que vous laissez sous entendre), au fait de la situation de la Guyane, avec vos idées sur tout et surtout vos idées. Vous semblez instruit. Nous ne sommes pas forcément d’accord. La question que je me pose est: si vous êtes ici depuis au moins 25 ans, que vous avez envie d’y rester, avec autant de revendications justifiées, pourquoi ne pas avoir demandé la nationalité française ? sachant que sans cela, vos idées ne resteront que du verbiage. Si le verbiage vous suffit, no problémo. C’est juste une question, comme ça, histoire de causer…

          • GZ
            27 mai 2017

            Il vaut mieux avoir des idées sur ses propres idées…
            Je n’ai aucune revendication politique.
            Le qualificatif étranger est sans rapport avec la nationalité. Si vous ne le savez pas, on vous le fera comprendre vite fait bien fait.
            Les opinions n’ont pas de nationalité.
            Verbiage (Larousse) : Flot de paroles superflues masquant la pauvreté de la pensée. Ca donne vachement envie de causer avec vous…

      • La Sobriete Heureuse

        FF, la vie en société est un sport de combat, rentrez dans l’arène !
        Rendez-vous dans les conférences que la société civile organise. Sur le projet Iamgold, je ne vous ai pas souvent vu dans les débats publics. Sur le projet Montagne d’or, pas de FF dans les rendez-vous citoyens du Collectif « Or de Question » de l’Eldo ou Saint-Laurent.

        Vous y entendriez que des alternatives économiques endogènes et durables sont régulièrement encouragées dans les secteurs de l’agriculture, les métiers de la Recherche, de la valorisation de la biodiversité et chimiodiversité (pharmacopée, cosmétique, biotechnologie), des 25 métiers issus de la filière bois, du scieur au transporteur, de l’ébéniste à l’élagueur… mais aussi les nombreux métiers des énergies renouvelables vertes et bleues, la valorisation des produits de la pêche, la formation de plateforme de recyclage du plateau des 5 Guyanes…

        Quand aux prétendus 300 emplois du projet écologique, alternatif à Iamgold, que vous ressassez depuis 10 ans, pour dénigrer les lanceurs d’alerte de l’époque, il y a bien longtemps qu’ils ont été offerts dans des petits projets associatifs et PME. Le grand projet alternatif auquel vous faites méthodiquement référence, à l’instar de vos collègues, fut promis, non par les environnementalistes mais par la Région et la CCCL de l’époque, dont Madame Sirder était la représentante. C’est à elle,  actuellement en charge des Mines et ex-avocate d’Iamgold, qu’ils faut réclamer des comptes sur ces promesses… mais la réponse est dans la question ! (Cf. in France-Guyane du 3 juillet 2008 : Les élus envisagent une alternative à Cambior)
        A l’inverse, les emplois envisagés potentiellement par Iamgold, seraient depuis 3 ans à Pôle emploi tandis que les millions de tonnes déchets miniers, seraient à la merci, pour des siècles, des pluies diluviennes du secteur.

        FF, la vie en société est un sport de combat, rentrez dans l’arène !
        Rendez-vous dans les conférences que la société civile organise. Sur le projet Iamgold, je ne vous ai pas souvent vu dans les débats publics. Sur le projet Montagne d’or, pas de FF dans les rendez-vous citoyens du Collectif « Or de Question » de l’Eldo ou Saint-Laurent.

        Vous y entendriez que des alternatives économiques endogènes et durables sont régulièrement encouragées dans les secteurs de l’agriculture, les métiers de la Recherche, de la valorisation de la biodiversité et chimiodiversité (pharmacopée, cosmétique, biotechnologie), des 25 métiers issus de la filière bois, du scieur au transporteur, de l’ébéniste à l’élagueur… mais aussi les nombreux métiers des énergies renouvelables vertes et bleues, la valorisation des produits de la pêche, la formation de plateforme de recyclage du plateau des 5 Guyanes…

        Quand aux prétendus 300 emplois du projet écologique, alternatif à Iamgold, que vous ressassez depuis 10 ans, pour dénigrer les lanceurs d’alerte de l’époque, il y a bien longtemps qu’ils ont été offerts dans des petits projets associatifs et PME. Le grand projet alternatif auquel vous faites méthodiquement référence, à l’instar de vos collègues, fut promis, non par les environnementalistes mais par la Région et la CCCL de l’époque, dont Madame Sirder était la représentante. C’est à elle,  actuellement en charge des Mines et ex-avocate d’Iamgold, qu’ils faut réclamer des comptes sur ces promesses… mais la réponse est dans la question ! (Cf. in France-Guyane du 3 juillet 2008 : Les élus envisagent une alternative à Cambior)
        A l’inverse, les emplois envisagés potentiellement par Iamgold, seraient depuis 3 ans à Pôle emploi tandis que les millions de tonnes déchets miniers, seraient à la merci, pour des siècles, des pluies diluviennes du secteur.

        Quant aux jeunes guyanais au chômage de votre quartier, soyez plus imaginatif et respectueux de leur sort que de les voir, à terme, travailler dans la chaleur étouffante et polluée d’une fosse minière de 400 m de profondeur, crapahutant dans les poussières d’arsenic et autres métaux lourds toxiques. Investiguez enfin sur le lourd passif des multinationales extractivistes, du Pérou au Burkina en passant le Brésil…Allez-y, vous n’en reviendrez pas

        j’apprends à l’instant sur RFI suite à la libération d’une cadre de mega-mine canadienne au Congo : « La population locale reproche à (la multinationale) Banro de ne pas respecter ses engagements quant à l’emploi de la main d’œuvre locale. »
        Le salaire d’un Congolais sur site minier doit avoisiner 90 euros par mois et ils préfèrent embaucher ailleurs, moins cher,… vous pensez vraiment qu’ils vont embaucher des Guyanais syndiqués à la Montagne d’or ! Ne soyons pas naïf !
        http://www.rfi.fr/afrique/20170528-rdc-france-liberation-otage-francais-mine-banro-emmanuel-macron-gouvernement-congol

        • FF

          Ce n’est ni très judicieux ni très honnête intellectuellement de comparer l’Afrique à la Guyane ou alors c’est que la fin justifie les moyens. Et vous le savez parfaitement… Sinon, les articles dans La Semaine Guyanaise étaient plus longs que dans Guyaweb. Il suffit de compter le nombre de caractères. Comme quoi il ne suffit pas d’affirmer pour dire vrai…

          • La Sobriete Heureuse
            28 mai 2017

            FF, je ne compare pas l’Afrique et la Guyane, je compare le comportement de Nordgold et Iamgold en Afrique à ce qu’il promette de réaliser sur papier glacé, en conférence de Presse, aux journalistes de Guyane.
            En d’autres termes, posez vous la question si une multinationale peut être dénoncée par une ONG Suisse pour violation de droits humains et environnementaux au Burkina Faso et être crédible pour être candidat à devenir « mine responsable » en Guyane.
            Si je suis pas « très honnête intellectuellement» à penser le contraire, je n’arriverai pas à vous convaincre. Alors lisez cela, c’est du « véritable » travail d’investigation « de terrain », qui cite les deux compagnies précitées :
            https://voir-et-agir.ch/theme/bissa/
            A oui, vous allez me dire : « on ne peut pas comparer l’Afrique et … »

  • PAT

    si la société canadienne devrait gagner entre 1 et 13 milliards d’euros, en plus des emplois promis, elle doit laisser au minimum 5 milliards d’euros de revenus pour la Guyane sinon ça ne vaut pas le coup.

    • Jackpot. Ce ne sera pas une société canadienne, en l’occurrence, ce seront deux multinationales, canadienne+russe. Elles ne seront pas là pour faire de la dentelle mais du profit. Le maximum. C’est bien pour ça qu’elle vont attendre que tout soit mis à leur disposition, l’électricité, la route, le carburant détaxé… Après elles, le déluge. La CTG grappillera quelques miettes. Pour le reste, il suffira de vérifier les traces de graisse sur les pattes. C’est partout pareil. Pourquoi ce serait différent ici ?

  • Question subsidiaire: pourquoi n’y a t-il pas de débat télévisé entre défenseurs et opposants au projet ? un vrai débat, avec des personnes compétentes, pas d’invectives…

  • caro

    Je suis une métro, mais je suis attentivement ce qui se passe en Guyane puisqu’une partie de ma famille y vit.
    Que dit le monsieur ministre écolo Hulot ? va-t-il laisser ouvrir cette mine ? va-t-il continuer à accepter la déforestation ? Va-t-il faire intervenir sa collègue ministre de la santé pour sauver les populations amérindiennes des conséquences dramatiques du cyanure et du mercure dans les rivières ? va-t-il laisser les enfants naitre malformés ?
    Bizarre, je n’ai pas lu un seul commentaire sur les conséquences environnementales et médicales.

    • FF

      Où sont les conséquences dramatiques du cyanure en Guyane ? Contre les rares mines locales qui ont eu un feu vert, on n’a pas vu une mobilisation aussi fébrile…

      • La Sobriete Heureuse

        FF, il n’y a eu aucune conséquence dramatique du cyanure en Guyane puisqu’il n’y a encore aucune exploitation à base de ce toxique violent sur le département, … et vous le savez bien. (Le projet Nordgold utilisera plus de 10 tonnes de cyanure par JOUR.)
        Par contre, il y a eu plus d’une vingtaine de ruptures de barrage de boues cyanurées depuis 2001 dans le monde.
        http://www.dailymotion.com/video/x3fp2fs
        Quand aux mines locales, qui sont loin d’être rares, elles sont artisanales.
        Comparer le projet Montagne d’or aux mines alluvionnaires actuelles, c’est comme comparer mon poulailler au fond du jardin avec les élevages industriels de 300 000 poulets du Neveda… avec ses conséquences sanitaire, sociales et environnementales ad hoc !

        • FF

          Comme vous le savez Auplata a fait tourner une petite unité d’essai et projette de mettre un procédé en application sur Saint-Elie donc ce point avance…

        • FF

          Je n’ai jamais prétendu le contraire : or, parmi les commentateurs ci-dessus, on n’hésite pas à faire état de cyanure dans les rivières en Guyane alors que c’est impossible faute d’exploitation de ce type en vigueur (mais ça avance). Même si à une époque il y a eu des doutes chez les clandestins.

    • La Sobriete Heureuse

      Caro, pour les effets sanitaires et écologiques de la méga-industrie minière, les premières pistes sont là :
      http://www.isf-systext.fr/node/790
      et la revue de presse ici :
      http://www.scoop.it/t/mine-or-guyane-nordgold-columbus-gold-montagne-d-or

      Pour les effets sanitaires de l’activité alluvionnaire illégale, c’est sur le site des Hurleurs :
      https://www.hurleursdeguyane.org/
      http://www.solidarite-guyane.org/

  • réponse a M François : faut arrêter avec la peur des russes ils ont deux bras et deux jambes comme nous, la différence c’est que eux sont sans pitiés et ne respecte pas la nature, vous avez encore le temps d’aller vous cacher
    En réponse a M FF il n’est plus question de journalistes partisan M FF et il n’y à a besoin d’être journaliste d’investigation pour comprendre que ces multinationales sont la pour faire du cash et repartir en laissant la pollution pour les habitants de ces zones et de la Guyane.
    Je pose des questions mais j’ai les réponses
    Qui nous prouve qu une partie de l’or reviendra en euros au peuple guyanais comme cela se fait en nouvelle Calédonie ?
    qu’elle l’impacte sur la flore et la faune et les humains ?
    qu’elle sont les emplois qualifiés qui seront réservés aux guyanais ?
    Vous me paraissez bien conciliant avec ces entreprises qui n’ont ni foi ni loi alors que des exemples de leurs méfaits sont nombreux voir en Afrique ou les les pays ont des richesses minières mais sont toujours aussi pauvres vous me direz il y a de la corruption mais je pense que cela leur convient bien aussi.
    Je ne suis pas journaliste et je m’en fout mais je sais que ces gens la ne sont pas la pour le développement de la guyane, il serait temps que les guyanais soient les acteurs économique de leur pays et pas se faire pillés par les entreprises étrangers avec l’avale de notre cher gouvernement.
    Je veux que se soit une entreprise guyanaise qui exploite ce site et que les revenus de l’or reste en guyane pour une partie pour la formation de jeunes pour l’exploitation des mines il y a divers métiers que l’on peut proposer à non chômeurs

  • FF

    Je ne suis pas conciliant, je répète qu’un journaliste n’a à être conciliant avec aucun des deux camps. Il n’a donc pas à endosser le rôle de chambre d’enregistrement d’un camp ou de l’autre. Chacun des deux camps étant persuadé d’avoir raison, on frôle parfois l’intégrisme. Certaines réactions de pré-diabolisation de quiconque refuse de « subir » en atteste….

    • La Sobriete Heureuse

      FF, professeur de journalisme à l’Université de Guyane ! Pourquoi pas mais vas falloir assumer ! Votre enquête sur l’agression du Directeur des Affaires Culturelles pourrait être la première étude de cas « de ce qu’il ne faut pas écrire » pour réussir son examen :
      https://www.guyaweb.com/actualites/agression-du-directeur-des-affaires-culturelles-de-letudiante-quil-hebergeait-ce-qui-na-pas-fait-ete-dit-sur-laffaire-leandri/

      • FF

        Chacun est pour la liberté de la presse. Sauf quand il est concerné.

        • Nemo

          Plus que jamais, nous sommes tous concernés, non seulement par la liberté de la presse, mais aussi et surtout par la préservation de l’environnement, par les enjeux économiques et l’emploi. À moins d’habiter sur Mars (et encore), il est hors de question, cependant, de sacrifier la première sur l’autel des deux seconds. L’article, dont vous dénoncez, avec une pointe de supériorité éthique bien déplacée, le (discutable) parti-pris, s’attache à le rappeler, et l’on ne peut reprocher à son auteur de porter à la connaissance des lecteurs les voies légales que suivra le débat autour de ce dossier. On ne peut pas, non plus, lui reprocher le manque de communication des dirigeants miniers à l’égard de votre média.
          Il s’avère nécessaire, par conséquent, de penser l’articulation systémique, dans un contexte sensible de fort taux de chômage, de débouchés restreints et de développement assez précaire, entre l’environnement, l’économie et l’homme. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est plus besoin de creuser la terre pour trouver des métaux précieux : les smartphones obsolètes de vos jeunes voisins chômeurs en regorgent ! Il ne leur reste plus qu’à monter leur entreprise de recyclage, avec votre soutien. Vous contribueriez ainsi à préserver le milieu naturel guyanais tout en créant des emplois et en stimulant le PIB. Une façon, aussi, de concurrencer les Canadiens et les Russes sur le juteux marché des métaux précieux. Alors, simple utopie ou possible ironie du sort pour les multinationales voraces ? Ah !… j’oubliais un élément essentiel dans le système pour avoir une chance de voir aboutir (ou pas) des alternatives économiques à ce faramineux projet : l’action (ou l’inaction) des politiciens. Tout dépendra, peut-être, de la part du gâteau qu’on leur proposera, saupoudré de la garantie de créations d’emplois locaux (cela reste à voir), pour le rendre plus digeste à leur conscience malléable… Gare, toutefois, aux régurgitations !

  • FF

    Evidemment qu’il n’est pas judicieux de comparer les mines exploitées en Afrique avec un projet guyanais. La réglementation est-elle la même ? Non. Sinon, les composants d’Ariane 5 sont en or. On arrête les fusées aussi ? Et les composants de votre ordi ? Pas de métal ?

    • La Sobriete Heureuse

      FF, ce n’est pas très judicieux de défendre un secteur dont vous ne connaissez guère les tenants et les aboutissants. Votre remarque sur l’or de mon ordi ou de mon smartphone me rappelle la ritournelle de notre ex-chargée des ressources naturelles à la Région Guyane, et néanmoins gérante de l’une des plus grosses mines semi-indusrielle aurifère de Guyane ! Donc, sachez que l’or nécessaire à l’industrie (ordi and C°) et la nano-médecine représente un volume que 8% de la production annuelle. Ce volume est satisfait pour TROIS FOIS SON VOLUME par le seul recyclage de divers déchets valorisables. En conclusion, sans imaginer encore entamer dans les milliers de tonnes d’or qui dorment dans les sous-sols des banques, l’humanité n’a nullement besoin de continuer à forer nos territoires pour satisfaire nos besoins industrielles et technologiques.

  • GZ

    Caro

    vos questions sont là depuis des décennies, engluées comme/dans le statut…

    La déforestation n’intéresse personne, ni au sein de l’administration («l’Etat »), ni dans les collectivités locales : tout le contraire, la déforestation est vue comme nécessaire et bonne pour la première, gage de « dvpt » pour les locaux.
    La déforestation n’est condamnable que chez les autres. Brésil, Afrique. Elle n’existe pas en Guyane (parce que la Guyane a encore de la forêt…)
    Ainsi, l’administration encourage la déforestation à coup de subventions (essentiellement européennes), notamment agricoles. Sa hargne va jusqu’à sanctionner les qq agriculteurs qui oseraient ne pas déforester jusqu’au dernier arbre. Faut pas croire les belles paroles officielles, la réalité est tout autre. Ici rivalisent bêtise et corruption.
    (Que l’Europe accepte l’usage de ses fonds pour le saccage d’une forêt tropicale en dit long sur les incohérences à tous les niveaux.)

    Le ministère de la Santé ne se préoccupe pas du mercure en Guyane. Il s’occupe à autoriser l’épandage d’un organophosphoré dans les rues guyanaises et de lancer de nouvelles « études » dès que le mercure revient sur la table. Etudes sur études…Ils finiront par crever ces Amérindiennes pour de bon.

    Parallèlement, bon nombre de Guyanais délirent sur le saccage érigé en concept de dvpt pour la Guyane. Voir cet énième candidat dans FG, avec sa voie ferrée vers l’intérieur.

    Comme FF proteste contre toute comparaison entre l’Afrique et la Guyane, retenez donc que, très officiellement, il n’existe aucune relation cause à effet entre le mercure déversé (par l’orpaillage clandestin) et les malformations des Amérindiens du Maroni. Aucun responsabilité établie des pouvoirs publics. Parole de justice administrative.

    La Guyane n’est peut-être pas l’Afrique, mais elle reste une cour des miracles. Et FF nous parle de « réglementation ». Il y croît réellement ?

    • caro

      Merci à GZ et à Sobriété Heureuse de m’avoir répondu.
      J’ai transmis des infos sur les dégâts déjà présents du mercure sur les populations amérindiennes à un médecin, très proche du gouv actuel. Est-ce qu’il y sera suffisamment sensible, en tant que médecin, pour essayer de faire quelque chose contre l’autorisation d’exploiter la montagne d’Or ? le cyanure sera encore plus dangereux si on peut établir une hiérarchie dans la manière d’empoisonner les peuples !

      • GZ

        Merci pour votre effort, pour faire ce que vous pouvez. Vous sentez bien jeune… restez comme vous êtes.

    • Francois

      bonjour GZ: absolument d’accord avec vous concernant déforestation, mercure, et autres procédés destructeurs et mortifères – nous sommes grands donneurs de leçons pour nos voisins mais hélas nous abimons notre péyi et sa jeunesse.

  • Ce projet résume tout à fait une des nombreuses problématique de la Guyane, c’est le manque d’implication, d’ambition de nous guyanais et la connivence de l’état avec des grands groupe étranger,u lieu de favoriser la production artisanal. C’est sur que l’état à besoin d’or quand on sait que des hélicoptères partent chargé d’or de la Guyane sans contrôle et ou va l’or qui est saisie par la justice mystère et boule de couac…
    M FF faites pas celui qui comprends pas, on a pas dit pas d’exploitation mais on veut une exploitation raisonné, locale et que les retombées financières soit visible en guyane.
    Comme dit Pat entre 1 et 13 milliards pour les canadiens et peut être autant pour les russes, mais si c’est une entreprise guyanaise qui exploite le site.
    Ce que je comprends pas c’est qu’aucune entreprises françaises n’oseront faire le quart de ce que les canadiens et russes veulent faire en Guyane et nous on laisse faire!
    regardez avec leur fusée que du personnel russe pour les emplois qualifiés et les miettes pour les autres !!!
    Pour ce qui est de la déforestation que fait l’onf qui fait venir un tas de contrat volontaires du service civique, n’est elle pas la pour contrôler et reboiser.
    Dans les monts du Pilat en Rhone alpes vous avez des parcelle qui sont couper mais vous en avez aussi qui son en phase de reboisement, enfin c’est logique.
    En Guyane j’ai peu vu ce concept à moins que je me trompe

    • Arrêtez de nous bassiner avec votre exploitation lokale et les emplois pour les jeunes. Sur les exploitations minières, le personnel est principalement brésilien, surinamien ou guyanien. Il y a bien longtemps que la vie en forêt est trop difficile pour nos chers petits qui ne veulent plus se salir. Quand ils ont besoin d’argent, c’est tellement plus simple d’aller se servir sans se fatiguer et sans risque. Interdisez l’emploi de personnel étranger et aucune mine ne fonctionne…

  • Qui t’oblige à lire joko, je donne mon avis comme toi, c’est les mêmes qui pensaient que les métiers dit insalubre comme éboueurs étaient fait que pour les africains et maghrébins, on voit aujourd’hui des français de souche faire ce métier. c’est sur que si on est défaitiste comme vous on ira pas loin. Pour que cela marche il faut des conditions de travail et de salaire intéressante et que ceux qui veulent resté dans la délinquance ben qu’ils soient sanctionnés.

  • Francois

    lundi 29 mai: 40 commentaires au bas de cet article de Gérôme Guitteau – bravo ! Apparemment le sujet interesse les uns et les autres. On peut discutailler de ce que l’on veut (artisanal versus industriel, guyanais versus pas-guyanais, russe versus canadien, …), mais si ce terrible projet « Montagne d’Or » se realise, alors une zone détruite pour tout jamais ne nous laissera que les yeux pour pleurer.
    Et ne croyez pas aux 300 ou 800 ou 1100 emplois pour les guyanais-péyi: c’est juste un gros appât au bout de l’hameçon des subventions !

  • FF

    Plus de 40 commentaires effectivement mais émanant d’une douzaine de contributeurs. C’est ce que l’on peut appeler de l’agit-prop…

    • Nemo

      Voilà une bien méprisante opinion sur les réflexions citoyennes des lecteurs de votre journal, auxquels vous n’hésitez pas, avec l’assurance et la supériorité du donneur de leçons, à prêter des intentions politiques manipulatrices et provocatrices. Serait-ce là un autre petit procès d’intention, monsieur le juge ? C’est trop d’honneur que vous nous faites ! Avec le profond respect que j’ai pour la liberté de la presse, ne tombez pas, quand-même, dans la facilité de la diffamation. Peut-être devriez-vous vous demander si ces mêmes lecteurs, que vous dénigrez du haut de vos certitudes, ne s’intéressent finalement pas davantage à l’avenir écologique et économique de leur territoire qu’aux sempiternelles et interminables compte-rendus judiciaires et autres affaires sulfureuses. Sachant, par ailleurs, qu’à vous seul vous êtes l’auteur de plus d’un quart des commentaires sur cet article, c’est à se demander qui s’agite le plus et pour quelle raison. Au plaisir de retrouver de l’investigation, de la relflexion et… un peu d’humilité dans ces colonnes !

  • FF

    On n’avance pas le mot diffamation à la légère. Un juge me disait qu’un nombre non négligeable de personnes le confondent avec la critique…

    • GZ

      Exact, mais il y a pire.
      Prendre la critique pour diffamation est une confusion, mais prendre la contradiction pour de l’agit-prop est de la manipulation niveau petit coin.

    • Nemo

      «Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation.»
      (Article 29 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse)

      Ou encore :
      «La diffamation est une fausse accusation qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne.» (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32079)

      Affirmer que «plus de 40 commentaires (…) émanant d’une douzaine de contributeurs (…) est ce que l’on peut appeler de l’agit-prop» revient à faire porter sur ces mêmes contributeurs, à travers leurs interventions, des soupçons d’agitation sociale à des fins militantes et/ou politiques, de tendance gauchistes. Considérer que l’ensemble de leurs propos est comparable aux pratiques révolutionnaires de propagande idéologique des Bolchéviks du début du XXe siècle (d’où tire son origine le terme agit-prop), quand on sait tout le bien qu’ils ont fait au peuple russe et leur profond attachement aux libertés individuelles, ce n’est pas vraiment respecter l’honneur de vos lecteurs-contributeurs citoyens… à moins que votre juge n’ait une interprétation toute autre du terme agit-prop que vous leur imputez.
      Si les faits de propagande et d’agitation dont vous les accusez sont mensongers, étant rendus publics sur un média, on n’est plus vraiment dans le cadre de la critique, mais pas bien loin de celui de la diffamation publique. La prochaine fois, n’avancez pas des mots lourds de signification sur la simple base de vos propres certitudes. Ça, pour le coup, c’est un peu léger comme raisonnement journalistique.

  • FF

    C’était une boutade mais je persiste et signe (pour ma part), le fait principal reste : plus de 40 commentaires (plus de 50 désormais) émanent de 12 contributeurs…

    • La Sobriete Heureuse

      FF, ne méprisez pas les 12 contributeurs qui ont réagi à votre insolent « post » à l’égard de votre collègue journaliste. Ces 12 contributeurs sont peut être vos derniers 12 lecteurs fidèles qui sont désolés de vous voir partir ainsi en vrille… pour forer d’obscures sous-sols de notre Terre-Mère !

  • Francois

    sans aucun doute, cher FF, vous êtes le meneur de ces agit-prop, avec 15 (quinze) interventions ci-dessus …. Mais depuis plus de 20 ans j’aime bien lire vos propos, et soyez sans crainte je continuerai à vous lire !

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