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Ce qu’il faut retenir du Congrès des élus

Ce qu’il faut retenir du Congrès des élus

Les pourparlers se sont éternisés samedi 14 octobre lors du Congrès des élus, le premier sous l’ère de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG). Règlement intérieur, thématiques, commissions, ont été les sujets traités. Ont aussi été abordés les points d’achoppement comme le projet de résolution du Kolectif Pou Lagwiyann Dékolé, la problématique du numérique, la place du drapeau guyanais, les Assises des Outre-mer et l’évolution statutaire. Ce Congrès des élus réunissant les maires, les conseillers territoriaux et les parlementaires a dessiné les contours des Etats Généraux qui proposeront un projet de société dans lequel, in fine, la question de l’évolution statutaire de…

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24 commentaires

  • Avant de proposer à l’adoption le drapeau, ce serait bien de proposer un choix. Ce drapeau là nous a été imposé par le CG de l’époque, nous n’avions pas été consultés. Concernant l’évolution statutaire, nous avons déjà voté. Si nous devions y retourner, il nous faudrait d’autres explications plus complètes, avantages inconvénients, autres que les invocations des fokon-nyaka sous peine de nous retrouver comme les anglais après le brexit. Saint Barth a fait le choix de l’art.74, je n’ai pas l’impression qu’elle s’en sort mieux, surtout après le cyclone.

    • JCB

      oui, et comme d’habitude « célafotaléta »…
      et si on se retroussait les manches, comme le demande Mancée ?

  • moibeni

    8 commissions + 1 qui domine les autres, il va falloir faire une synthèse ! pour une fois Serville dit vrai c’est ingérable. A cela s’ajoute les assises de l’outre mer. Au final des voeux sans budget et dans 2, 5 ou 10 ans on prend les mêmes et on recommence.
    Tout benef pour ceux qui cautionnent ce genre de dispositif : Tant qu’ils discutent et espèrent, ils ne sont pas dans la rue, et les élus et autres touchent leurs indemnités.
    Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser.

  • Francois

    svp ne gaspillez pas le précieux argent de l Etat kolonial dans vos foutues kommissions – svp utilisez le précieux argent de l Etat kolonial pour améliorer la santé et l’éducation des habitants de notre péyi !

  • Je suis d’accord pour mettre en avant la question de l’adoption du drapeau guyanais, ça permettra peut-être à la population d’enfin rejeter l’actuel…

    Je m’abstiendrai par ailleurs d’un trop long commentaire sur le fait que l’immigration est adossée à la problématique de la délinquance plutôt qu’à l’éducation et l’emploi, la culture ou la cohésion sociale, de peur de tendre le bâton pour me faire battre…

  • Jmc

    Ce qu’il faut retenir c’est une impression que ces messieurs réinventent sans cesse le fil à couper le beurre, en empilant des commissions dont on connait déjà les conclusions.
    Pour pimenter, on ajoute cette fois ci des sujets comme le drapeau et le changement de statut.
    Au final, rien ne bougera et pour s’en sortir il ne faudra compter que sur soi même.

    • JCB

      C’est voulu: pendant qu’on parle de drapeau et de statut, on ne parle pas d’autre chose !
      C’est désespérant.

  • FF

    Effectivement, ne serait-il pas plus constructif de s’attaquer à bras le corps aux problèmes existants, au lieu de s’écouter parler et de faire de l’idéologie ?

  • Lescunt

    C’est fou que tout le monde ait déjà oublié qu’il y a déjà eu des états généraux en Guyane, que des documents ont déjà été produit. En 1997, 1999, 2001…
    Pour les curieux: https://drive.google.com/open?id=0B4uttd6K5-54ZFhfVEhyS0Q2aWs
    A chaque fois, on recommence sans tenir compte des expériences passées, un comble pour les historiens Alexandre et Karam par exemple.

  • Manière de cacher son incompétence ! et puis de toute façon on pourra toujours ouvrir les portes de la CTG aux 500 frères…

  • Lescunt

    En tout cas, à lire certains commentaires, il faut continuer à mettre des rustines alors que la roue est crevée de partout et que les autres alternatives sont justement bloquées par des contraintes « politiques ».

    Exemple avec la compétence hydrocarbure que la CTG (ex-Région) possède dans les textes mais dont l’Etat se garde de signer le décret, depuis 2000, pourtant enjoint par le conseil d’Etat. Le PB est politique.
    Au niveau local, où des élus ne font pas le taff, et au niveau national où on se fait cracher dessus depuis des lustres et qu’on est toujours étonné.

    • GZ

      En effet, ces commentaires sont dignes de ce congrès… Toute ma considération donc à votre intervention qui sort du lot comme une fleur sort d’une bouse de zébu, néanmoins permettez-moi de relever une contradiction dans vos propos :

      Vous pointez avec une justesse inégalée que le Pb est « politique », à savoir que les « autres (non, toutes !) alternatives sont justement bloquées par des contraintes « politiques », à savoir qu’au niveau national on se fait … » etc.
      Chapeau l’artiste, même si la performance n’est grande qu’au regard de la concurrence..

      Mais alors, pourquoi proposez-vous dans votre post à l’article précédent « qu’un collectif se crée avec des représentants de plusieurs pôles stratégiques qui ont leurs problématiques propres et que ce collectif puisse rencontrer des représentants de l’Etat afin de conclure un accord qui permettra de régler… » ?
      Il y a là comme une contradiction. Pas un déni de la réalité, mais au moins deux. Pitet trois.

      Vous croyez aux soudains miracles de l’administration ou aux miracles de ces élus ? Ou aux deux ?
      Quant au collectif, il existe déjà… C’est le Kolectif Pou Lagwiyann Dékolé.
      What else ?

    • JCB

      Certains ont la mémoire courte
      On ne se rappelle plus que Karam n’a pas osé prendre seul la décision de refuser la proposition de Iam Gold et qu’il a préféré s’en remettre à Sarkozy ?
      A quoi ça sert de revendiquer des compétences et une autonomie si on n’est pas capable de prendre des décisions ?
      Des rapports d’Etats Généraux, il y en a plein les bibliothèques, tous plus creux les uns que les autres. Et un exécutif régional incapable de faire une synthèse et de dire vers quoi on veut aller : développement industriel ou préservation de la nature ? Il faudra bien trancher un jour.
      C’est tellement plus confortable d’attendre les aides de la métropole et de dire que comme elles sont insuffisantes (1 milliard d’Euros pour 250 000 habitants) tout ça c’est la faute à l’Etat.
      Qui peut sérieusement croire que les aides seront plus fortes et mieux utilisées quand on aura changé de statut ?
      Qui peut sérieusement croire qu’un nouveau referendum donnerait un résultat différent de celui de 2010, alors qu’il y a ici encore plus d’immigrés de 2ème génération, donc bien Français, qui sont là parce que c’est la France grande et généreuse…

      • GZ

        Malentendu est que vous répondez plus à votre propre idée qu’à moi, m’attribuant une mémoire courte. Comme compère Joko, avec la différence que lui il est hargneux et mono-directionnel.

        Je ne revendique ni compétences ni autonomie pour la Guyane et je m’en fiche, rassurez-vous. Croyez aussi que je suis très au fait des performances et capacités des élus de tous bords, vous seriez étonné…
        Je dis simplement que le statut actuel de la Guyane ne lui permettra aucune avancée d’aucune sorte. Néant. Pas la peine d’en radoter, restons avec l’évidence que le contraire se saurait au bout de 71 ans comme qui dirait, n’est-ce pas ?
        Ceux qui vous disent le contraire sont soit malhonnêtes, soit ignorants. Vous pouvez ne pas me croire, mais alors vous demeurez comme l’a dit un contributeur : après 9999 d’échecs, vous recommencez une 10000ème fois… En fait, c’est ce qui se passe en Guyane depuis toujours… On trouve une c…nerie et on fonce et persiste. Financement, subvention, discours.

        L’impasse paraît telle que toute proposition doit être écoutée, même l’avis du Collectif dékolé (avec lequel je n’ai rien à voir). Car l’horizon est sombre, ami JCB, d’autant plus sombre qu’il n’existe, en fait, aucune proposition de fond…
        La question n’est pas le 73 ou le 74 mais celle du rapport à la société et à l’exercice du pouvoir. Absence de fonctionnement démocratique à tous lieux et niveaux. Dans les administrations étatiques comme dans les instances locales. Tout n’est que de magouille, copinage, incompétence, incurie avec la cachotterie obligatoire, car ils savent bien qu’ils font n’importe quoi…
        Ils le savent tellement bien qu’ils le reconnaissent régulièrement. Vous en voulez combien de preuves ?
        Comme le dit Joko, c’est une situation commode à gérer pour les bureaux à la recherche de la seule « paix sociale ». Mais mortifère pour la Guyane.
        Quant aux élus, ils sont tellement faibles ou compromis par les avantages qu’ils ne feront jamais rien. Car toute réforme souhaitable irait contre leurs privilèges. Cela dit, ils ne le savent même pas… Et vous avez des élus comme celui qui avait déclaré à la veille de la vote 73/74 qu’il n’en avait rien à cirer, ses intérêts économiques étant déjà au Brésil…
        Que A Tien L n’ait pas répondu aux courriers comme le relate l’article d’à-côté, ça n’a rien d’extraordinaire. Je n’ai jamais vu un élu ou fonctionnaire répondre à quoi que ce soit venant d’un quidam. Conseil général, mairie, Région, la CTG actuelle et son président en personne, machintruc, EPAG ou directions préfectorales, du pareil au même. C’est le même fonctionnement, inscrit dans la configuration administrative et encore plus en Guyane où ces mêmes se côtoient partout, commissions gnagna aux PV strictement secrets. C’est une question de culture. L’absence de réponse aux problèmes/questions est un constant, en Guyane peut-être plus qu’ailleurs, mais suis pas sûr.. En fait, tout ce qui est gênant ou qui exige de l’attention et réactivité est enterré, sauf si l’affaire concerne personnellement l’énergumène. Ou sa famille, ou son clan.
        Au-delà du copinage presque pardonnable, c’est surtout l’incompétence et l’incurie qui sapent le peyi. C’est arrivé à un tel niveau que les gens considèrent certains élus comme de simples traîtres.
        (Remarquez que ce sentiment monte en Métropole aussi – mais en Guyane c’est encore et toujours plus flagrant.)

        La critique des élus loko est pourtant malaisée dès lors que ces critiques ne visent qu’eux. Or, ce mode de fonctionnement vient de loin, aggravé par la distance qui incite à un relâchement plus prononcé que dans la Creuse… Comme cet ancien préfet qui apprécia en public les rondeurs d’une omniprésente syndicaliste agricole puis l’imposa comme filtre des questions de la plèbe. Passez par elle !
        Ce préfet renia en public le principe même de l’administration, qu’attendre alors des élus loko ? J’ai tendance à les voir comme des victimes du piège de la fonction et de leur faiblesse morale. Plus de pitié que de mépris.

        Vous comprenez que je suis entièrement convaincu de la réalité élue. C’est ce que la Guyane arrive à exsuder… Mais une autre forme de gouvernance ne peut être imaginé sous le statut actuel. Et la nécessité d’un autre statut est sans rapport avec les capacités disponibles : autrement dit, l’absence des compétences ne justifie en rien la pérennité de la situation actuelle, incompatible avec tout dvpt.
        Une sorte d’heure de vérité qui s’approche. Voilà pourquoi je vous avais parlé d’ayitizasyon.

        Pour vous répondre

        Personne ne peut sérieusement croire que les aides seront plus fortes et mieux utilisées quand on aura changé de statut. Mais ce n’est pas la question. La question est que seul un chgt de statut intelligemment conçu pourrait rendre possible le dvpt et responsabiliserait les locaux. Dès lors, la Guyane aura ce qu’elle méritera au lieu de se noyer dans une telle médiocrité grandement imposée, notamment via des aides…
        Contrairement aux insultes répétées, la Guyane compte suffisamment de personnes travailleurs et compétents. Le pb n’est pas le « Guyanais » mais le statut (qui inclue la place de l’Etat, celle des élus et leurs rôles…)

        L’opposition du développement industriel à la préservation de la nature est une vulgaire stupidité de plus dans le contexte guyanais. Non, il ne faudra pas trancher un jour. Il faudrait mettre des gens compétents aux commandes, ce qui est impossible dans cette médiocrité auto-reproductive. Un jour…

        Parler des aides de la métropole est simplement révoltant eu égard des erreurs stratégiques et du sous-investissement scandaleux de la part de l’Etat, erreurs qui ont d’ores et déjà hypothéqué les marges de manœuvre. La faute à qui dans un peyi où TOUT appartient à « l’Etat » ?
        Ce ne sont pas les aides dont la Guyane aurait besoin..

        Qui peut sérieusement croire qu’un nouveau référendum donnerait un résultat différent de celui de 2010 ?
        M’en moque, je ne suis pas politicien. Il s’agit des faits et nécessités. Que la Guyane le comprenne ou pas, qu’elle crève de faim et de meurtres ou pas, le monde entier s’en fichera. Complètement.

        • JCB

          On a les élus qu’on mérite, ici comme en métropole
          Et à part les soixante huitards attardés qui continuent à crier: « élections, pièges à cons », les démocrates sincères font confiance en la sagesse populaire. Le problème de gouvernance de la Guyane n’est pas son statut, c’est la capacités des élus (par vous et moi) à faire prendre en compte les spécificités de la Guyane au plus haut sommet d’un Etat qui ne peut plus faire grand chose ni ici, ni en métropole. Un statut d’autonomie plus forte ne changera rien aux moyens disponibles pour accélérer le développement: croyez-vous que les banques prêteront plus facilement à une Guyane indépendante qu’à l’Etat Français ?
          Ici comme ailleurs, il vaut mieux appliquer le vieux principe chinois: ne compter que sur ses propres forces, et surtout bien savoir où on veut aller.

          • GZ
            19 octobre 2017

            Le chgt de statut est un préalable nécessaire mais pas suffisant, car quelle que soit la capacité des élus, il est illusoire d’espérer de « faire prendre en compte les intérêts de la Guyane au plus haut sommet d’un Etat ». Si « celui-ci » ne peut plus faire grand chose ni ici, ni en métropole comme vous dites, c’est qu’il y a une raison. Bcp de raisons… (Sinon, il pourrait faire une chose très importante, mais totalement inenvisageable)

            Quand est-ce que la Guyane aurait ressenti les facilités de crédit dont jouit la France comme le monde entier, grâce à la baisse des taux d’intérêt ?

            Après, la sagesse populaire pour élire… laissez-moi sourire… Non, ça sera ayiti.

            En l’attendant, économisons au moins cette insupportable Guyanais ci, les Guyanais là, alors que tout est bloqué/perverti par l’action première de la mal-action publique à laquelle les élus assistent bêtement ou de manière sciemment coupable. De véritables traîtres. Critiquez-les nommément, mais pas les « Guyanais ».

            Je mets au défi le Chinois de compter sur ses propres forces dans un tel peyi sous-colonial drogué au collectivisme maffieux. Si la Chine avance comme elle avance, c’est parce qu’elle a abandonné le collectivisme et Chen peut compter sur ses forces, les corrompus et d’autres saboteurs (de construction des routes par ex) y étant pendus… Ici, ils ont les honneurs.
            Alors Chen est commerçant, ce qui ne crée aucune richesse.

            La première condition d’un dvpt n’est pas la banque mais la liberté d’entreprendre et le respect des lois. Pas besoin de prêt. Homo oldtimer n’avait pas besoin de banque pour descendre de l’arbre.

  • Attachons nos ceintures. J’attends avec impatience le Kolektif pou Lagwiyann atéri…

  • JCB

    @ GZ: « La première condition d’un dvpt n’est pas la banque mais la liberté d’entreprendre et le respect des lois. » dites vous.
    La liberté d’entreprendre, on l’a en France, non ?
    Mais il faut en avoir envie et le courage de se retrousser les manches.
    On en a un exemple ici: ce sont les Hmongs, qui ont surtout compté sur eux-mêmes plutôt que sur les autres.
    Il y a aussi quelques rares exemples d’entrepreneurs qui réussissent.
    Qu’attendent d’autres pour les imiter ?

    • Les autres ? ils attendent qu’on leur donne, sans contre partie. « On », sous entendu l’état, donc « nous ». Ceci dit, les Hmongs ne sont pas plus couillons que les autres, plutôt moins. Ils n’ont pas attendu 10 générations pour comprendre le système. Ils se sont vite « guyanisés », font travailler brésiliens et autres. Les jeunes ne vont pas tarder à vouloir devenir fonctionnaires et à râler contre l’état, comme tout bon français, donc guyanais ;-)))

      • JCB

        « Ceci dit, les Hmongs ne sont pas plus couillons que les autres, plutôt moins. »
        Entièrement d’accord !

    • GZ

      Vous faites dans la provoc :-) ?

      Primo, la liberté d’entreprendre n’est pas un principe de fond en France. La Déclaration DH fixe le respect de la propriété privée et la liberté d’en disposer jusqu’à ne pas nuire à l’autrui, mais la France (le CC) ne lui accorde expressément pas une valeur fondamentale (à la différence d’autres pays), dans la mesure où elle s’emploie à limiter ce droit sous des prétextes arbitraires, le minorant progressivement, parallèlement avec le développement accéléré de l’étatisme gaulois.
      La liberté d’entreprendre n’est garantie en tant que principe constitutionnel que sous le Common Law. Ailleurs, ça dépend du QI. En France, elle n’est pas garantie.
      Là, vous touchez les problèmes constitutionnels de la RF édition 5 et les explications de la balance commerciale entre autres..

      Secundo, cette liberté d’entreprendre déjà toute facultative est complètement supprimée en Guyane dans le domaine crucial qu’est le foncier. Les mécanismes économiques les plus élémentaires tels concurrence et mérite y sont annihilés. Les lois déjà stupides sont appliquées arbitrairement par l’administration. Rien, aucun acte touchant le foncier n’est légal en Guyane au regard des lois en vigueur. L’EPAG a réussi à fonctionner entre 1998 et 2017 sans cadre juridique, tandis que la préfecture admet que les décisions de l’EPAG sont illégales. C’est fantastique. La Guyane, personne… A coucher dehors.

      Les règles économiques sont remplacées par le hubrus des fonctionnaires cyniques, stupides et voleurs qui anéantissent la Guyane, assistés par des élus abroutis qui se complaisent à merveille dans ce régime pourri qui arrive à 200 000 hectares agricoles pour ne rien produire autre que des besoins infinis en subventions et qui affecte jusqu’à la qualité de l’enseignement élémentaire…
      Le droit à la propriété privée n’existe pas en Guyane où le droit de vivre quelque part (pourtant reconnu dans un « Droit Au Logement ») est renié aux citoyens par une non-politique indigne, sournoise, pire que coloniale, qui prive la Guyane de toute possibilité et de toute dignité.

      Voilà le peyi de 3 hab/ km² qui MANQUE DE FONCIER pour tout, pour les logements, pour l’agriculture… Mais c’est quoi cette performance ? Vous saisissez un peu ? Andersen n’aurait pas osé inventer une fumisterie pareille. Que les petits lapins roses volent dans le ciel en chantant l’Allelouya est une chose, ça peut être imaginé, mais la réalité guyanaise en est une autre : votre Guyane est une cour des miracles et vous y êtes des fous.

      Alors, comme rien ne peut marcher dans ce pays de cocagne, ils inventent la nécessité de détruire la forêt tropicale pour l’or… bande d’imbéciles.

      Vous m’insultez en me parlant du courage au travail. Ce n’est pas du courage qu’il faut mais de l’inconscience pour travailler là où tout n’est qu’annonce sans suite, où la réalisation d’une misérable route relève de l’impossible (http://www.franceguyane.fr/actualite/economie-consommation/six-cents-metres-de-galere-des-mois-de-colere-353058.php), où les fonctionnaires absolument incompétents savent qu’ils ne réaliseront rien de ce qu’ils promettent aux gueux qu’ils pressent d’investir en leur interdisant toute construction en même temps, puis volent les investissements des sans-dent sous le prétexte d’une « mise en valeur non concluante » tout en avouant par ailleurs qu’il ne savent pas ce que cette débilité signifie.

      Parce qu’ils l’admettent, par écrit. Personne ne le sait, ni le fier directeur de l’EPFAG, ni le préfet, ni le président de la CTG qui préside un peu trop (même l’EPFAG), ni le ministère, personne. Pas grave, ce n’est que prétexte, l’essentiel c’est d’anéantir, de jouer, de copiner. On ne va pas s’embêter avec morale, droit et QI en Guyane. Ce n’est pas le but, ce marécage putride vit pour lui-même, pour sa propre gloire, admet de ne pas savoir justifier ses saloperies pour inventer en 2017 devant la Cour de cass que le gueux aurait dû raser toute sa forêt…
      Quand on est con, incompétent, jaloux, menteur et voleur, on doit être aussi déloyal devant le juge. C’est la moindre des choses.

      Ces gens-là font raser les maisons construites sans permis au peyi de 3 hab/km² sans foncier disponible, sans se remettre en question pour deux sous, sans que le président lokal CTG se regarde dans un miroir et se demande comment est-il possible que les gens (qu’il est censé représenter) n’aient accès légalement au foncier qu’il préside aussi fièrement… Pour vivre, vous comprenez ? Et la plèbe applaudit ce désastre moral de ses zélus, dopée par haine et ignorance.
      Ils démolissent car illégal, mais les seules parcelles qu’ils vendaient à Bassin Mine d’Or et à Wayabo étaient celles construites illégalement, y compris pour location… Mais c’est un monde sans loi, compère qui Creuse Bien. Il faut le fuir, non pas y investir. C’est le summum du crétinisme et du terrorisme administratifs. C’est le monde où le fonctionnaire nommé juge administratif déclare que l’impossibilité de construire ne fait pas d’obstacle devant une entreprise agricole… Texto. CQFD et rideau.

      Tertio, les Hmongs comme exemple ? Exemple de quoi? De la démonstration de la légende urbaine qui les croît agriculteurs ? Les Hmongs n’ont jamais été « des agriculteurs ». D’aucune manière et surtout pas au sens économique. Ils ne sont agriculteurs que pour ceux qui n’ont jamais vu d’agriculture. On les a parqués à Cacao, car que faire d’autre avec ? Un curé et un fonctionnaire ont imaginé qu’ils feront de l’agriculture… C’est ça. Car le mépris national porté pour l’agriculture considère qu’elle est comme le foot : tout le monde s’y connaît. En Guyane, un agriculteur est un type qui a l’Amexa. Bienvenue aux analphabètes et aux autres cas sociaux. Et vous attendez du résultat… Mon cher JCB, l’agriculture est une très vaste science appliquée et certainement pas la croyance lokal niveau baclou et masquilili.
      La légende urbaine est tellement méprisante avec les Hmongs que lorsque l’un parmi eux apprend un métier on en fait un article dans FG. Je vous apprends qu’ils sont comme tout un chacun, mais qu’ils n’ont jamais été « des agriculteurs » et qu’ils n’ont pas trop envie d’en être. Ils ne le font que faute de mieux, sont restés sur les bases que le technicien indochinois de la DAF leur a appris en toute urgence en 1980 devant la catastrophe : ils ne savaient pas que les graines deviennent des plantes… Ils n’ont rien appris depuis. A présent leurs jeunes s’en détachent au point que l’administration en a fait des réunions de crise dès juin 2011, ce qui a abouti à ..encore plus de foncier offert….
      Voyez les affiches à la DAAF qui claironnent les « actions de professionnalisation » menées à … Cacao. Oui, après 33 ans d’ultra-agriculturalité de ces hyper-compétents-inkarnasyon-aglikol-lokal. Ou le lycée agricole de Matiti qui compte plus d’élèves venus de Métropole (sans famille sur place !) que de Hmongs…
      Par contre, certains peuvent réclamer un lycée agricole à Cacao : vous comprenez, 100 km paraît plus que 8000 …

      Mon JCB, s’il y avait de l’agriculture à Cacao et à Javouhey, la Guyane nourrirait de Paramaribo jusqu’à Macapa inclus. Le surplus jeté à la mer…

      Ils ont surtout compté sur eux-mêmes plutôt que sur les autres ?

      C’est désagréable à dire, mais vous ne voyez pas autant d’agricultureurs Hmongs parce qu’ils ont envie de l’être ou parce qu’ils sont plus agriculteurs, plus compétents que les autres Guyanais. Non. C’est parce qu’ils ont surtout bénéficié – malgré eux, ils n’y peuvent rien – de qq chose dont les Guyanais n’ont jamais bénéficié auparavant : de l’accès au foncier. Ca sent mauvais, car ça sent le racialisme… Aujourd’hui encore, un Hmong se lève le matin, à midi il a le foncier et les subventions le soir. Il peut COMPTER là-dessus. Parce qu’il « est agriculteur ». Par naissance.
      Ben voyons.

      Un Hmong déverse ses Brésiliens clandos sur ma parcelle devant la razzia des gendarmes sur Cacao en juin 2006. Il les balance en plein nuit et je les découvre le lendemain. L’autre Hmong les emploie sur place, mais COMPTE sur moi pour amener le klando à l’hôpital pour cause de morsure de grage…

      Un Hmong qui abandonna sa parcelle (à Wayabo) depuis des années ne sera pas inquiété, encore moins éjecté. Ce genre de chose est réservé aux autres, le Hmong peut COMPTER sur les fonctionnaires… Lui, il sera gentiment averti qu’il devra faire qq chose pour un an plus tard. Il nettoiera donc le dixième de sa brousse deux semaines avant le guignolade public et plantera son premier ananas devant caméras et journalistes : cocorico, agriculture en dvpt… Ca fait la une de FG et tout le monde est content. C’est ainsi que vous aurez salade à 9 Euros et le citron à 8 mais là, il faudrait comprendre.. Alors taisez-vous et ne râlez pas. (et ne mangez pas de salade !)

      Ce favoritisme encore vivace met en perspective utile la méfiance instinctive des Guyanais au moment de l’arrivée des ces gens.
      Bref, les Hmongs sont, malgré eux, le symbole humain du volontarisme idiot en matière d’agriculture locale.

      Il y a aussi quelques rares exemples d’entrepreneurs qui réussissent ?
      Oui, rares. Vous avez dit le mot clé.

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