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Le Conseil d’Etat annule la prolongation de concessions minières de la compagnie Boulanger

Le Conseil d’Etat annule la prolongation de concessions minières de la compagnie Boulanger

Le Conseil d’Etat, saisi par l’association France nature environnement, a annulé jeudi 28 juillet le décret du gouvernement accordant à la compagnie Boulanger le renouvellement de quatre concessions minières en Guyane. Cette décision ouvre la brèche à d’autres annulations.  C’est en s’appuyant sur une décision du Conseil constitutionnel, rendue en février, que le Conseil d’Etat s’est prononcé contre le renouvellement de concessions minières en Guyane. La plus haute juridiction administrative a annulé jeudi 28 juillet le décret gouvernemental du 7 juin 2021 autorisant la prolongation de quatre concessions minières de la compagnie Boulanger, situées sur la commune de Roura, car elle a estimé que…

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5 commentaires

  • Jo

    Ca fera de la place pour les clandestins
    Les pauvres étaient un peu a l’étroit
    Merci d’ailleurs de les en avoir informés
    Ils pourront aller s’y installer rapidement

  • Morvandiau

    @Jo
    Les clandos, ils y sont depuis un moment à leur aise là bas.
    Des clandos en plus visiblement très bien informés concernant le sous sol de la concession.

  • Morvandiau

    J’ajoute également que le secteur de Boulanger-Yaoni, était exempte de tout orpaillage illégal jusqu’au moment où CMB a repris l’exploitation de la concession.
    On en revient toujours et de manière persistante à l’épaisseur du papier à cigarette…

  • lematourien

    il faudrait que tous ces écolo, pseudos ecolos, fonctionnaires bobo…rendent leurs téléphones portables..Quoi ils n’étaient pas au courant que leurs téléphones portables ou ordinateurs portables contenaient de l’or…

  • Remi973

    Sémantique :

    On a pour habitude de désigner sous l’appellation « orpailleur illégal » les garimpeiros qui, déclarés nulle part et sans statut légal ni adresse officielle, exploitent l »or sans aucune autorisation, ni respect d’aucune réglementation existante (à par le profit à court terme).

    Comment doit-on désigner les orpailleurs dits « légaux » (qui ont un un statut déposé au registre des sociétés avec une adresse officielle, et ont déposé un jour un dossier demande d’autorisation d’exploitation) qui par ailleurs enfreignent la loi, parfois très largement, en exploitant des zones sans autorisation, en rejetant leurs déchets dans le milieu naturel, en s’abstenant de revégétaliser dans les règles, en dérogeant aux protocoles réglementaires, etc., parfois avec l’aval de l’État qui les inspecte peu, parfois ferme les yeux, et ne respecte pas non plus toujours la loi (comme c’est le cas ici).
    Sans parler des défaillances de la loi (qui par exemple abstient les orpailleurs de toute étude d’impact et de mesures compensatoires alors que la plupart des autres activités impactantes du territoire y sont astreintes).

    On pourrait objectivement aussi les appeler des « orpailleurs illégaux », mais ça produit de la confusion avec la situation des garimpeiros qui sont dans l’illégalité du début à la fin.
    Comment désigner cette zone grise : les « orpailleurs légaux » dans l’illégalité ? Quelqu’un a une idée ?

    Rappelons tout de même que certains « orpailleurs légaux » respectent la loi et sont vraiment légaux (heureusement).

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