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Un truc qui cloche dès le premier point de revendication des « 500 frères contre la délinquance »

Un truc qui cloche dès le premier point de revendication des « 500 frères contre la délinquance »

« Élargissement de l’état d’urgence à la Guyane » : tel est le premier point de revendication du collectif des « 500 frères contre la délinquance. » Un point qui nous a fait tiquer au sein de la rédaction de Guyaweb. Et pour cause, l’état d’urgence est élargi à la Guyane… depuis novembre 2015. Et il y est toujours en vigueur. Ce point intrigant a été abordé lors de la réunion du 22 février en préfecture entre ce collectif naissant contre la délinquance qui défile cagoulé et les autorités de l’Etat qui lui faisaient face. De propos du procureur que nous avons recueillis, il ressort qu’il…

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18 commentaires

  • Est-il opportun de laisser la problématique de la délinquance aux mains d’amateurs (ex-UTG qui plus est, je l’ignorais, merci de la précision, ça expliquera peut-être un futur appel à la grève) ? Si l’action de l’Etat est décevante, doit-on prendre le risque de faire relayer les inquiétudes des guyanais par ce groupuscule, dont la connaissance de ses sujets et l’expression littéraire semblent frapper de la même médiocrité, au risque de décrédibiliser les attentes légitimes de la population ?

    • Nemo

      Il est bien connu qu’il n’y a que ceux qui ne font rien d’autre que bouger leur index et leur pouce qui ne se trompent pas. S’il n’y avait pas eu des citoyens, euh… pardon, des amateurs, vous ne jouiriez pas d’un bon nombre de droits, dont celui d’étaler librement vos insultants préjugés à l’encontre de personnes qui n’acceptent ni le fatalisme, ni l’immobilisme, ni la peur comme mode de vie.
      On ne peut que se réjouir que l’état d’urgence soit étendu à la Guyane depuis novembre 2015 et… n’y serve absolument à rien, sinon à protéger les intérêts économiques du CSG. L’état d’urgence a bien permis à ses débuts d’intensifier la répression et de multiplier les assignations à résidence de membres de syndicats et de militants, notamment à l’approche de la COP-21, et on voudrait nous faire croire qu’en Guyane, territoire proportionnellement à son nombre d’habitants le plus criminogène de France, où les habitants vivent dans la terreur de braqueurs violents, l’état d’urgence ne serait qu’un «concept juridique» hors «cadre» ! Moi, j’appelle cela du foutage de gueule ! Tels sont mon ressenti et mon explication de texte. Il est grand temps que la peur change de camp, que les lois soient du côté des honnêtes citoyens et que la répression s’exerce sur les voyous et criminels, à défaut d’avoir reçu l’éducation qu’il fallait pour faire d’eux autre chose que des sociopathes et psychopathes. Mais ça, c’est l’autre versant de la problématique, et non des moindres.

      • Ne rien faire ou faire n’importe quoi, ce sont les seuls choix que vous proposez ? Difficile de débattre donc.
        Si la sécurité s’envisage sous l’angle du « camp » qui doit avoir le plus « peur », alors je vous confirme que nous sommes dans une impasse.
        C’est ce genre de discours clivant qui crée la société que vous dénoncez.

  • Il y a surtout urgence à revoir l’application des lois. Vu dans un reportage; la police doit avoir un mandat pour pénétrer dans un squat. Sachant que chez nous, un squat peut aussi bien être une cabane qu’une villa 5 étoiles construite sans autorisation qu’une maison d’un particulier ou un bâtiment de l’état. Le problème devrait être pris à la racine. Que dire des destructions, justifiées du Mont Baduel, alors que des centaines de constructions illégales sauvages avec garages, bars, églises, restaurants, coexistent tout le long de l’ex piste Tarzan, au vu et au su de tous ? ce n’est pas le seul lieu ? c’est l’image parfaite de l’incapacité de l’état à faire régner l’ordre et appliquer la loi dès lors qu’il a à faire aux clandestins, migrants ou pas. Pendant ce temps, pour le citoyen français lambda, la réponse est toujours la même « nul n’est sensé ignorer la loi ». Point n’est besoin d’être de gauche ou de droite pour constater que sur ce plan, il y a effectivement 10 poids 10 mesures. On peut se demander naïvement si ce « laxisme » étalé au grand jour ne fait pas partie d’une technique cachée de peuplement de la Guyane. On attendra longtemps la réponse qui doit souffler dans le vent…

    • Je suis désolé mais vos affirmation doivent être très largement nuancées.
      D’une part le « mandat », comme vous dites, de perquisition, j’imagine, n’existe pas en France.
      D’autre part, si une infraction est constatée par les forces de l’ordre de manière flagrante, elles ont autorité pour pénétrer sur le lieux de l’infraction et le domicile de tout suspect.
      Enfin, dans le cadre d’enquêtes non flagrantes, la seule autorisation du Procureur suffit.

      Je ne sais pas où vous avez vu votre « reportage », mais il serait bon de se détourner de cette pseudo source d’information.

      • Ce sont vos négations qui feraient bien d’être moins nuancées. Il existe même un guide du parfait squateur « Si vous avez eu la chance de ne pas avoir la visite du proprio dans les 48 heures, et qu’il n’y a pas de trace d’effraction, ce dernier est dans l’obligation d’obtenir un jugement d’expulsion pour vous virer. Il vous faudra donc prouver que le lieu que vous habitez est votre domicile (n’oubliez jamais la définition du domicile) depuis plus de 2 jours.Dans tous les cas de conflits, résistez aux pressions diverses, en sachant que l’on ne peut vous virer sans jugement d’expulsion. Essayez la diplomatie, la ruse, voire la menace, mais n’oubliez jamais que la porte était ouverte lors de votre arrivée. De plus, personne n’a le droit d’entrer chez vous sans l’autorisation d’un juge. »
        Si ça n’est pas du foutage de gueule et de l’incitation à l’occupation illégale, je peux vous garantir que je n’attendrai pas 2 jours pour dégager quelqu’un de mon domicile. A bon entendeur…
        http://1libertaire.free.fr/LeLibertaire03.html

        • Il dit qu’il voit pas le rapport

          • 04 mars 2017

            Encore un qui sait tout et parle de lui à la 3ème personne…

  • oceaneokio

    Bonjour

    Incapacité de l’état à faire régner l’ordre en Guyane ?… je pense que, au lieu d’une incapacité , il y a une volonté manifeste a ne pas agir, de laisser faire, une volonté délibérer de l’Etat de laisser pourrir la situation. Semer la discorde et opposer les Guyanais pour les affaiblir, pour pouvoir ensuite user de son pouvoir pour les influencer.

    Régner sur une population et les diviser, car si les Guyanais sont unis, ils auront les moyens de faire tomber le pouvoir en question.

    Ils préfèrent des Guyanais festifs, car lorsque le noir commencent a réfléchir sur sa situation et proposent des solutions, personne ne bouge, encore moins ceux qui œuvrent politiquement en Guyane.

  • bijou@60

    Il y a URGENCE à revoir l’application des lois pour nos spécificités.
    Le problème devrait être pris à la racine en Guyane, car il y a beaucoup de Zones Sauvages habitées par des « FOUTEURS DE TROUBLES » et où certains sont complices de la DELINQUANCE…
    Toutefois, « ces INSUBORDONNES A LA LOI » règnent en maître sur le territoire.
    Pourtant, pour le citoyen français lambda, la réponse est : « nul n’est censé ignorer la loi ».
    Cependant, l’image quotidienne montre l’incapacité de l’état à faire régner l’ordre et appliquer la loi dès lors qu’il a à faire aux clandestins, migrants ou pas
    Y-a-t-il eu un accord, préfet et procureur avec les « 500 », pour permettre leurs interventions ?
    La police ne doit-elle avoir un mandat pour pénétrer dans un squat avec l’autorisation du Procureur de la République.
    Qu’en sera-t-il des possibilités des « 500 » ?
    Quel est le plan pour enrayer cette montée de violences en Guyane ?
    Serai-je naïf ou dans l’utopiste, au point de croire que c’est possible ?
    Il ne faudrait pas que ce souffle mobilisateur parte dans le vent…
    MO BON KE ZA ! …

  • le Jaguar

    La police n’a pas besoin de mandat pour pénétrer dans un squat pour la bonne raison qu’il n’existe pas de mandat de perquisition en droit français. Un squat occupé est juste considéré comme un domicile privé et la police doit respecter les même règles que pour toute perquisition chez un particulier. Ce n’est donc pas l’application de la loi qu’il faut changer mais la loi qu’il faut modifier si on ne veut plus qu’un squat soit considéré comme un domicile.

    • Ne jouons pas sur les mots, mandat ou autre, il faut un ordre écrit. Pourquoi respecter les règles avec des personnes qui ne les respectent pas ? Nul n’est sensé ignorer la loi, excepté si tu n’es pas français ? quel est l’abébé qui a décidé qu’un squat construit ou occupé illégalement par des clandestins est un domicile ? c’est de l’aide à l’immigration illégale et cela devrait être poursuivi par la justice. Les droits ne peuvent exister sans les devoirs.

  • et les sœurs ? elles sont ou ? a la cuisine…?

  • Dans toutes ces manifestations et expressions, il manque un acteur : les collectivités locales. Pourtant elles sont les premières actrices sur l’insécurité, car ce sont elles qui peuvent faire de la prévention, donner de l’activité dans les quartiers plutôt que du désœuvrement, proposer un aménagement correct. Je ne parle pas des quartiers spontanés (ou squats), mais des quartiers aménagés par les collectivités ou des promoteurs privés de l’île de Cayenne. Ce serait déjà ça de fait.
    Veut-on que le 9.7.3 devienne le 9.3 ?

    • moibeni

      Le 9.3 a bien moins de morts violentes « innoncentes » cad hors réglements de compte que le 9.7.3.
      Le 9.7.3 est en passe de devenir le 9.3. puissance 7

  • Nemo

    Y’a un truc qui cloche dans la publication des posts ?

  • Jmc

    Ce qui cloche le plus à mon sens n’est pas l’erreur de rédaction de ce mouvement concernant la mise en place de l’ état d’urgence mais davantage la forme de ce mouvement plutôt que le fonds des revendications.
    J’avoue que j’ai du mal à adhérer, a faire confiance à des personnes qui manifestent masquées dans les rues, même si les leaders sont bien identifiés, bien connus.
    J’avoue que j’ai pour souvenir dans l’Etat mexicain du Chiapas de la création de conglomérat de citoyens se regroupant pour chasser les narcos dans certains villages, groupements qui sont devenus encore pires que les bandits qu’ils avaient chassés. Idem au Guatemala dans la région de Mazatenango.
    Et puis je me méfie des réunions qui sont en train d’être menés ou l’on élabore des plans à rallonge, plans qui servent à faire baisser la pression, mais d’où ne ressort rien de vraiment concret, ni en terme de moyens, ni en terme de stratégie.
    Et pendant ce temps le crime et la violence continue de progresser, une campagne présidentielle est en cours ou rien ne se passe sur ces sujets, ou les élus locaux sont complétements absents des débats, sans même parler de nos députés en fin de mandat.
    Alors je suggère malgré mes réticences à leur égard que certains des 500 Frères interpellent aussi les candidats, voire se présentent aux élections législatives afin de changer certains aspects des lois en France et par conséquent en Guyane aussi, sans cela il n’y aura hélas pas de solutions.

  • Nemo

    Nième tentative de publication.
    @Enneyac :
    Si, pour vous, manifester dans la rue contre la violence et l’insécurité, faire valoir des revendications légitimes en matière de lutte et de prévention de la délinquance et de la criminalité, être reçu par les représentants de l’Etat et les élus locaux, c’est «faire n’importe quoi», alors permettez-moi de douter de la valeur et du sens que vous donnez à la démocratie. Si des citoyens ne manifestaient pas leur exaspération et ne s’organisaient pas pour être force de propositions et d’actions, en collaboration avec les pouvoirs publics, nul doute que le statu quo profiteraient aux voyous. Et vous, qu’avez-vous à opposer à leurs revendications pour enrichir le débat ? Car, pour l’instant, pas l’once d’une réflexion constructive dans vos propos plutôt péjoratifs d’ailleurs.
    Et si le fait d’avoir défilé cagoulés, c’est encore «faire n’importe quoi», rassurez-vous, des policiers l’ont fait il n’y a pas si longtemps dans l’Hexagone pour dénoncer, eux aussi, leur exaspération et leurs conditions de travail de plus en plus pénibles et dangereuses.
    Quant à votre analyse étiologique de la pathologie sociale, elle mériterait sérieusement d’être approfondie. Dans la situation plus qu’alarmante dans laquelle nous nous trouvons en Guyane (taux d’homicides volontaires le plus élevé de France, pour ne donner qu’un indicateur), et qui n’est pas nouvelle, mon discours ne crée aucunement la société que je dénonce (à moins que vous m’en démontriez le contraire, bien sûr). Il appelle à des mesures fermes et efficaces contre la violence qui la gangrène, tout en repensant le modèle éducatif, familial, économique et migratoire qui est le nôtre et qui produit des individus sans valeurs et principes autres que la loi du plus fort, immoraux, sociopathes et/ou psychopathes. Telle est la dérive « sudaméricanisante » de notre société par trop permissive.
    «L’impasse», comme vous dites, je vous le confirme, nous y sommes déjà : c’est quand vous prenez une balle en pleine tête, sur le pas de votre porte, devant votre famille. Cette impasse c’est la mort qui attend l’honnête citoyen, père de famille, mère ou enfant, au coin de la rue ou chez lui. Vous pouvez donc toujours continuer à brasser de l’air. Moi, je préfère saluer une initiative citoyenne qui traduit un profond ras-le-bol de la population (sauf vous) et exige des pouvoirs publics qu’ils assurent le premier devoir de l’Etat : celui de garantir notre sécurité. Peut-être est-ce une obligation trop «clivante» à vos yeux ?

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