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Inauguré à l’aéroport il y a un an par Annick Girardin, l’échographe censé débusquer les mules ayant ingurgité des ovules de cocaïne est toujours dans son carton !

Inauguré à l’aéroport il y a un an par Annick Girardin, l’échographe censé débusquer les mules ayant ingurgité des ovules de cocaïne est toujours dans son carton !

L’échographe, l’une des mesures du plan d’urgence pour la Guyane mis en oeuvre suite au mouvement social de mars/avril 2017,  n’est toujours pas utilisé 18 mois après. Destiné à confondre davantage de passeurs de cocaïne à l’aéroport Felix Eboué, l’appareil avait de surcroît fait l’objet d’une opération… inauguration à l’aéroport guyanais dès l’arrivée de la ministre des outre-mer Annick Girardin lors de sa dernière visite en septembre 2017. Un an déjà. Les mois suivants, selon un douanier de l’aéroport, l’échographe y croupissait dans un local. En tout état de cause, de source concordantes, les effectifs en oeuvre tant à Félix…

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12 commentaires

  • Francois

    merci bien, FF, pour ce rappel d’une situation plutôt lamentable – j’attends avec grand intérêt (ou avec tristesse et colère ? ) des journalistes (TV, journaux-papier, numérique) qu’ils posent les nécessaires questions aux prochains ministres de passage en Guyane …

  • Ne peut on pour palier au manque de personnel de Rochambeaud déplacer le personnel du pont de Oyapoque qui ne semble pas débordé du tout « je m’y ennui » dixit l’un d’eux.

  • Pseudo

    L’état ne sait pas comment développer les coopérations régionales avec nos voisins. Les trafiquants de drogue démontrent que cela ne pose aucun problème. Peut être faut il leur donner le pouvoir. Ou peut être l’ont ils déjà.

  • Pourquoi ne pas le brancher, puis toutes les mules prises, contrôle simple d’identité pour un suivi, une action plus forte est instruite qu’a partir de 3, 4 tentatives de passages. Puis direction les toilettes, récupération de la drogue (le lendemain peut être, ne brusqu’on pas le physique des mules, des gens qui comprennent rien pourrait être choqués qu’on les obliges ( les mules) a avoir la courante), puis les mules dehors de l’aéroport.
    Cela se sera très vite chez les trafiquants et beaucoup moins de mules se présenterais comme par hasard
    Cela se pratique sur les frontières avec la Belgique, Luxembourg…
    Les trafiquants perdent beaucoup de drogue.

  • le Jaguar
    01 septembre 2018

    c’est loin d’être si simple. Primo l’appareil doit être manipulé par un professionnel de santé qui serait donc présent pendant plusieurs heures chaque jour , comme dit plus haut il y déjà une carence de personnel médical pour le « vrai » travail de santé publique. Secundo, une mule n’évacue pas les ovules à la demande. elle doit être sous surveillance médicale et ce jusqu’à évacuation de la dernière boulette, ce qui peut intervenir 24, 48, 72 heures après le contrôle (parfois plus). Tout ceci sous escorte policière en milieu hospitalier. Tertio, les douaniers sont en mesure de détecter eux même une bonne partie des mules sans l’assistance de ce type de matériel et ils sont arrivés au maximum des possibilités d’interpellation compte tenu de leurs propres effectifs mais aussi des effectifs de police nécessaires pour la suite de ces procédures y compris la simple surveillance des mules. Quand aux trafiquants, ils utilisent les mules comme du périssable et même si 50 % d’entre elles se faisaient interpeller, ils seraient toujours largement bénéficiaires compte tenu de l’énorme plus-valu de la cocaïne à la revente après coupage du produit;

  • 02 septembre 2018

    Oui je sais, tu as raison Le Jaguar,
    mais avancer une idée n’est jamais mauvaise, elle peut un peu faire bouger les choses.
    Toujours une question de moyen en gros sous, comme les maintenances ça sert a rien et ça coûte des sous, puis quand un pont s’écroule avec 50 mort, c’est normal.

  • Jo
    02 septembre 2018

    Il fallait un scanner corporel
    Plus dissuasif, comme au Suriname
    L’ecographe économise juste un voyage à l’hôpital

  • le Jaguar
    03 septembre 2018

    Pour que les choses soient claires, le scanner corporel permet juste de détecter les objets dissimulés à corps sous les vêtements sans avoir besoin de palper ou de fouiller les passagers mais en aucun cas de visualiser des corps étrangers dissimulés dans l’organisme donc ça ne règlerait pas tout.

  • FF
    03 septembre 2018

    Le scanner à rayons le permet mais semblerait poser des problèmes par rapport à la réglementation européenne dixit Cazeneuve à Antoine Karam il y a quelques années. Echange rappelé dans l’article…

  • FF
    03 septembre 2018

    Votre première intervention gcaye, celle du 31 août, me donne l’idée d’une suite à cet article…

  • 04 septembre 2018

    J’ai de hâte de lire, en attente

  • le Jaguar
    08 septembre 2018

    un article portant sur les dysfonctionnements au niveau des services chargés des contrôles présents à l’aéroport serait certainement très instructif car il est inadmissible que des mules se retrouvent en salle d’embarquement avec de la cocaïne après que ces personnes aient été signalées à la PAF et à la douane par la société Galéa chargée de la fouille des passagers. Les faits révélés par un journaliste de guyane première mériteraient de plus amples investigations à mon avis;

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